ONU Tourisme et WTCF proposent une approche du tourisme urbain fondée sur les données

• All Regions
• 14 Mar 2024

ONU Tourisme et World Tourism Cities Federation (WTCF) ont publié un nouveau rapport soulignant la nécessité de mesurer l’impact social et environnemental du tourisme sur les destinations urbaines.

Le rapport dresse un état des lieux de la situation actuelle et des défis en ce qui concerne les données sur le tourisme au niveau des villes. L’analyse sera utile dans l’optique de la création d’une base de données mondiale sur le tourisme urbain, permettant une meilleure connaissance de ce phénomène et une évaluation comparative de sa taille et de sa valeur, à la fois mondialement et région par région. 

Besoin de données plus nombreuses et de meilleure qualité  

Le nouveau rapport fait un tour d’horizon de la situation actuelle pour ce qui est de la collecte et de la communication des données sur le tourisme dans 22 destinations d’Afrique, des Amériques, d’Asie-Pacifique, d’Europe et du Moyen-Orient. L’étude recouvre ce qui suit :  

• Identification des indicateurs existants et des données pertinentes, en soulignant les efforts déployés en vue de la création d’une base de données mondiale sur le tourisme urbain 
• L’importance de la mesure des impacts par-delà les facteurs économiques, en ajoutant les dimensions socioculturelles et environnementales du tourisme urbain  
• PAperçu de l’utilisation potentielle des mégadonnées (big data) pour mesurer le tourisme urbain, y compris les principaux défis, en vue de renforcer les composantes essentielles d’une destination intelligente, comme la technologie et la gouvernance.  

Le rapport a été rendu public lors de l’édition 2024 du grand salon mondial des voyages et du tourisme, l’ITB de Berlin. 

Vers une base de données mondiale sur le tourisme urbain 

ONU Tourisme, avec le soutien de la Division de statistique de l’ONU, de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et d’autres parties, dirige les travaux d’élaboration du Cadre statistique de mesure de la durabilité du tourisme. Ces travaux déboucheront sur une approche commune pour obtenir des données harmonisées aux niveaux national et infranational, qui viendront étayer l’analyse de l’activité touristique et de sa durabilité à toutes les échelles. 

Le Réseau international des observatoires du tourisme durable d’ONU Tourisme tient un rôle crucial à ce jour pour aider les destinations dans leurs efforts de suivi et d’évaluation des impacts économiques, environnementaux et sociaux du tourisme, dans l’optique de favoriser des pratiques touristiques durables localement et mondialement.   

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• « Quantifier le tourisme dans les destinations urbaines : vers une meilleure connaissance du tourisme urbain »
• Cadre statistique de mesure de la durabilité du tourisme.
• Réseau international des observatoires du tourisme durable d’ONU Tourisme
• ITB 2024
• Tourisme urbain

Ouverture des destinations : ONU Tourisme annonce un retour aux niveaux d’avant la pandémie

• All Regions
• 13 Mar 2024

ONU Tourisme a publié son dernier rapport en date sur l’ouverture au tourisme qui analyse les régimes de visa dans le monde, et fait apparaître les changements continuels de la réglementation des voyages internationaux.

Le rapport met en lumière les évolutions en matière de facilitation des voyages. L'indice d'ouverture au tourisme établi d'après les régimes de visa mesure l'effort des destinations pour faciliter le tourisme et montre la performance des pays en termes de facilités de visa à des fins touristiques. En outre, des scores de mobilité ont été calculés, indiquant dans quelle mesure les différentes nationalités dans le monde sont soumises à des régimes de visa, et le rapport offre une analyse approfondie de la réciprocité des politiques de visa.

Les principales conclusions sont les suivantes¹ :

• Retour aux niveaux d'ouverture d'avant la pandémie : l'ouverture des destinations aux voyageurs internationaux a augmenté pour retrouver les niveaux d'avant la pandémie, suite à la levée des restrictions sur les voyages liées à la COVID-19. La pandémie a aussi été à l'origine de nouvelles modalités de facilitation des voyages, telles que les « visas pour nomades ».
• Diminution des obligations traditionnelles de visa : la proportion de personnes dans le monde ayant besoin actuellement d'un visa traditionnel pour voyager est tombée de 77 % en 2008 à 59 % en 2018, puis à 47 % en 2023.
• Voyages sans visa : 21 % de la population mondiale est dispensée de visa, ce qui est plus qu'en 2008 (17 %) et en 2018 (20 %).
• Visa à l'arrivée : 14 % de la population mondiale peut demander un visa à l'arrivée, contre 6 % en 2008 et 15 % en 2018.
• Visas électroniques : 18 % de la population mondiale peut demander un visa électronique, en progression par rapport à 2013 (3 %) et à 2018 (7 %).

Scores d'ouverture régionale :

Le rapport examine la réglementation en matière de visas de tourisme par région et fait ressortir ce qui suit :

• L'Asie-Pacifique a le score le plus élevé de toutes les régions du monde en termes d'ouverture.
• Les sous-régions les plus ouvertes sont l'Asie du Sud-Est, l'Afrique de l'Est et les Caraïbes.
• La plus forte augmentation en ce qui concerne l'ouverture depuis le dernier rapport en 2018 est observable en Asie du Sud et en Afrique de l'Ouest.
• Les régions imposant le plus de restrictions demeurent l'Afrique centrale et du Nord, l'Amérique du Nord et l'Europe du Nord et occidentale.
• Les dispenses de visa prévalent tout particulièrement dans les Caraïbes et en Amérique centrale.
• Les politiques prévoyant la délivrance de visas à l'arrivée sont répandues en Afrique de l'Est, Asie du Sud, Asie du Sud-Est et Afrique de l'Ouest.
• Le besoin de visa traditionnel au Moyen-Orient a reculé, passant de 71 % de la population mondiale en 2015 à 57 % en 2023.
• Les visas électroniques sont courants en Afrique de l'Ouest et de l'Est et en Asie du Sud.

Recommandations pour des voyages rationalisés

Le rapport souligne que les améliorations des politiques de visas sont cruciales pour favoriser la croissance du tourisme. Les recommandations principales comprennent la plus grande prise en compte des intérêts touristiques dans les stratégies en matière de visa, les programmes ciblés de dispense de visa pour les marchés de voyageurs présentant un risque faible et le développement de la modalité de délivrance de visa à l'arrivée. En outre, il est vital d'assurer la communication claire des politiques en matière de visas, avec des procédures rationalisées pour faire la demande, des délais de traitement accélérés et des procédures d'entrée optimisées, si l'on veut améliorer l'expérience pour le visiteur.

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• UN Tourism Visa Openness Report 2023

1 Le travail de collecte et de validation des données s’est déroulé de janvier à mai 2023.

ONU Tourisme revient au salon ITB de Berlin pour promouvoir les données, la durabilité et la collaboration

• All Regions
• 12 Mar 2024

ONU Tourisme, avec son nouveau nom et sa nouvelle image, était de retour au grand salon du voyage ITB de Berlin pour mobiliser le secteur autour des priorités de la durabilité, l’investissement et la collaboration.

Le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a inauguré officiellement l’édition 2024 du salon avec le Maire de Berlin, Kai Wenger, et d’autres dirigeants publics et privés. Il a déclaré : « Le redressement du tourisme signifie tellement, et pour tellement de gens. Le pouvoir rassembleur du tourisme est immense. Ensemble, nous développons de nouvelles branches de notre secteur pour améliorer la résilience et étendre encore plus largement les retombées bénéfiques du tourisme. » Lors de l’ouverture, un hommage a été rendu à Messe Berlin, l’organisateur du salon, pour les 40 ans de son adhésion à ONU Tourisme comme Membre affilié et son rôle fondamental à l’appui des grandes rencontres internationales et du tourisme de congrès et pour la promotion des partenariats dans la capitale allemande.  

« Le redressement du tourisme signifie tellement, et pour tellement de gens. Le pouvoir rassembleur du tourisme est immense. Ensemble, nous développons de nouvelles branches de notre secteur pour améliorer la résilience et étendre encore plus largement les retombées bénéfiques du tourisme. »

Le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a inauguré officiellement l’édition 2024 du salon avec le Maire de Berlin, Kai Wenger, et d’autres dirigeants publics et privés. Il a déclaré : « Le redressement du tourisme signifie tellement, et pour tellement de gens. Le pouvoir rassembleur du tourisme est immense. Ensemble, nous développons de nouvelles branches de notre secteur pour améliorer la résilience et étendre encore plus largement les retombées bénéfiques du tourisme. » Lors de l’ouverture, un hommage a été rendu à Messe Berlin, l’organisateur du salon, pour les 40 ans de son adhésion à ONU Tourisme comme Membre affilié et son rôle fondamental à l’appui des grandes rencontres internationales et du tourisme de congrès et pour la promotion des partenariats dans la capitale allemande.  

Cette fois avec une nouvelle image et un nouveau nom, ONU Tourisme a mis à profit le salon ITB de Berlin comme plateforme privilégiée pour la collaboration de haut niveau et pour la défense de certaines de ses priorités essentielles pour le secteur.  

De meilleures données pour une transformation plus poussée  

ONU Tourisme et World Tourism Cities Federation (WCTF) ont fait paraître un rapport conjoint mettant en avant la nécessité de mesurer les impacts sociaux et environnementaux du tourisme dans les destinations urbaines d’une manière plus efficace et plus harmonisée. Le rapport souligne l’importance de l’adoption des mégadonnées (big data) et autres technologies, et envisage la création de la première base de données mondiale sur le tourisme urbain.  

Cette publication est parue la même semaine qu’a été adopté, par la totalité des 193 Membres de l’ONU, le Cadre statistique de mesure de la durabilité du tourisme.  

Accélérer l’action climatique  

Poursuivant son rôle moteur à la tête du programme sur le tourisme du réseau One Planet et de la Déclaration de Glasgow, ONU Tourisme a publié les Orientations pour appuyer l’action climatique des administrations nationales du tourisme (ANT). Le guide aidera les ANT partout dans le monde à formuler des politiques et à mettre en place des initiatives visant à accélérer la transition vers un secteur à faible émission de carbone. Le guide, qui offre aussi des exemples de meilleures pratiques, a été élaboré à l’issue de consultations menées avec les ministères du tourisme des États membres. Il est complété par un dossier sur l’adhésion à la Déclaration de Glasgow, avec des recommandations pratiques sur l’ABC de l’action climatique dans le tourisme. Au salon ITB de Berlin, les responsables d’ONU Tourisme ont aussi participé à une table ronde sur les moyens de concilier sécurité et durabilité.  

En outre, combinant les priorités du développement rural, de l’égalité des sexes et de la durabilité, ONU Tourisme a également participé à une manifestation parallèle spéciale sur le tourisme rural durable, un socle pour la préservation de la biodiversité et pour l’égalité des sexes – Potentiels et interactions, qui a permis de dégager des éléments pour l’analyse et des recommandations de meilleures pratiques.  

Travailler en étroite relation avec les États membres 

Dans le cadre du salon ITB 2024, le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a tenu une série de réunions bilatérales de haut niveau avec les ministres du tourisme et d’autres représentants de haut rang des États membres du monde entier. Ces réunions ont permis de faire avancer la préparation de projets conjoints et de grands événements à venir d’ONU Tourisme.  

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• Adoption à l’ONU d’une nouvelle norme mondiale pour mesurer la durabilité du tourisme
• ONU Tourisme et WTCF proposent une approche du tourisme urbain fondée sur les données
• DECLARACIÓN DE GLASGOW
• Orientations politiques pour soutenir l’action climatique des administrations nationales du tourisme

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L’OMT devient « ONU Tourisme », ouvrant une nouvelle ère pour le secteur mondialement

• All Regions
• 24 Jan 2024

L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) entre aujourd’hui dans une nouvelle ère en prenant le nom et la marque « ONU Tourisme ». Avec cette nouvelle marque, l’Organisation réaffirme son statut d’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme et son rang de leader mondial pour faire avancer un tourisme au service du développement, porteur de changement économique et social et mettant toujours au centre l’humanité et la planète.

Afin d’atteindre cet objectif, ONU Tourisme a fait appel aux services d’Interbrand, agence mondiale de communication de premier plan. Interbrand a su proposer une nouvelle identité visuelle et un discours de marque qui cadrent avec le renouveau imprimé à la vision de l’Organisation pour le tourisme.

Le nom de l’Organisation a changé, d’OMT à ONU Tourisme. En parallèle, un nouveau discours de marque a été soigneusement mis au point, parfaitement calé sur la mission centrale et les priorités d’ONU Tourisme. Ce discours se décline en trois grands messages : l’ONU et sa dimension d’organisation mondiale altruiste, la mise en relation de personnes du monde entier, et l’idée d’initiative et de mouvement.

Améliorer le bien-être des populations, préserver l’environnement naturel, stimuler l’expansion économique et favoriser l’entente internationale sont les grands objectifs qui constituent l’essence fondamentale d’ONU Tourisme

ONU Tourisme se défait de son sigle pour créer plus de proximité et mettre en valeur ses points forts : l’autorité de « l’ONU » et une notion simple que tout le monde peut saisir, « le tourisme ». Ce changement a été validé par les membres de l’Organisation, unis dans leur soutien à la transformation profonde d’ONU Tourisme qui s’est opérée ces dernières années et à sa réinvention, pour la rendre plus agile, plus visible et toujours plus proche des États membres, des partenaires et du secteur dans son ensemble.    

Comptant 160 États membres et des centaines d’entités privées affiliées, ONU Tourisme a son siège à Madrid (Espagne) et des bureaux régionaux à Nara (Japon) couvrant l’Asie-Pacifique, à Riyad (Arabie saoudite) pour le Moyen-Orient, et prochainement des bureaux régionaux pour les Amériques [Rio de Janeiro (Brésil)] et l’Afrique (Maroc). Ses priorités sont de promouvoir le tourisme au service du développement durable, dans le droit fil du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies et de ses 17 objectifs mondiaux. ONU Tourisme défend une éducation de qualité et les emplois décents dans le secteur, repère les talents et stimule l’innovation, et agit pour accélérer l’action climatique et la durabilité avec :

• Les États membres, à la fois comme destinataires des services et de l’assistance de l’Organisation et comme acteurs du programme de travail de l’Organisation
• Les personnes, et plus précisément les voyageurs et les populations locales qui tirent leurs moyens d’existence d’une économie dynamisée par le tourisme
• Les organisations privées, semi-privées et publiques qui participent toutes au travail d’ONU Tourisme y compris ses données et ses analyses, ses événements et sa production.

Le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « À mesure que nos sociétés progressent, le secteur du tourisme, comme bien d’autres secteurs, a besoin de se transformer pour être un catalyseur de prospérité universelle. Améliorer le bien-être des populations, préserver l’environnement naturel, stimuler l’expansion économique et favoriser l’entente internationale sont les grands objectifs qui constituent l’essence fondamentale d’ONU Tourisme. L’Organisation se charge de piloter une force durable qui joue à présent un rôle central dans de nombreuses économies. »

Le Directeur exécutif d’Interbrand, Borja Borrero, a expliqué pour sa part : « Le passage d’OMT à ONU Tourisme marque une nouvelle étape importante pour l’Organisation. Ce changement de nom a l’avantage d’être simple, plus facile à comprendre, à lire et à retenir. Il permet aussi de clarifier le rayon d’action de l’Organisation au sein du secteur mondial du tourisme. Les nouvelles composantes de la marque jettent les fondements d’une image différente, propre à l’Organisation – une image directe, parlante et qui convient aux différents publics. »

La nouvelle expression de la marque ne se limite pas à des mots et des messages ; elle prend aussi la forme d’un visuel réinventé. ONU Tourisme s’appuie sur un nouveau langage fait de signes, à commencer par son symbole. La nouvelle accroche « Rapprocher le monde » évoque la Pangée donnant corps à une figure humaine en mouvement. On est très loin de l’ancien symbole du globe terrestre et c’est pour mieux faire voir l’accent mis par l’Organisation sur la nature dynamique du tourisme et l’humain d’abord.

Par-delà le symbole, le changement de marque recouvre aussi une refonte de tout l’univers visuel, dont la structure sera maintenant celle d’une grille de coordonnées géographiques pour faciliter la navigation d’un point de contact à un autre, à la fois en ligne et hors ligne – événements, site Web, rapports, chaînes et campagnes de réseaux sociaux. C’est un système qui offre une myriade d’éléments (images, polices de caractère, couleurs, pictogrammes), tous conçus pour personnaliser les campagnes sur les réseaux sociaux, événements, articles et vidéos.

La nouvelle marque sera implantée progressivement ces prochains mois au niveau de chacun des points de contact d’ONU Tourisme, en commençant par les canaux numériques comme le site Web, les comptes de réseaux sociaux et les bulletins d’information, puis dans les espaces physiques comme les bureaux et les lieux des événements, et le matériel (rapports et fournitures de bureau).

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Adoption à l’ONU d’une nouvelle norme mondiale pour mesurer la durabilité du tourisme

• All Regions
• 8 Mar 2024

Un cadre statistique élaboré sous la direction d’ONU Tourisme et qui représente une véritable percée a été adopté par la totalité des 193 États membres de l’ONU.

Le cadre statistique de mesure de la durabilité du tourisme devient, dès lors, le cadre de référence convenu au niveau international pour mesurer le tourisme dans ses dimensions économique, sociale et environnementale.  

L’adoption du cadre par la Commission de statistique de l’ONU à sa cinquante-cinquième session (27 février-1er mars 2024) représente un tournant historique dans l’optique d’exploiter le plein potentiel du secteur, en répondant au besoin pressant d’avoir une méthodologie harmonisée pour évaluer efficacement la durabilité du tourisme.   

« Le tourisme est une force incroyable capable de produire un changement positif à condition d’être géré d’une manière responsable et durable » a déclaré le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili. « L’adoption du cadre statistique de mesure de la durabilité du tourisme marque un changement de paradigme en permettant de mesurer, par-delà le PIB, ce qu’il y a de plus important pour l’humanité et pour la planète. »  

« L’adoption du cadre statistique de mesure de la durabilité du tourisme marque un changement de paradigme en permettant de mesurer, par-delà le PIB, ce qu’il y a de plus important pour l’humanité et pour la planète. »  

Le fruit d’un travail en collaboration  

Ce résultat est l’aboutissement d’un processus conduit aux Nations Unies et qui aura duré sept ans, piloté par l’Autriche et par l’Espagne en tant que co-Présidentes du Comité des statistiques d’ONU Tourisme, et par l’Arabie saoudite et les Seychelles comme co-Vice-Présidentes. Sous les auspices du Comité, le cadre a été mis au point grâce au travail exceptionnel accompli par le Groupe d’experts multipartite sur la mesure de la durabilité du tourisme, composé de plus de 40 pays et de plus de 30 organisations internationales et régionales, dont la Division de statistique de l’ONU, l’Organisation internationale du Travail (OIT), des autorités infranationales, observatoires, universités et autres.   

Le travail de rédaction a bénéficié des conseils techniques d’un comité éditorial qui a d’abord été présidé par les Philippines puis par le Canada, ainsi que d’une large mobilisation et d’un vaste processus de consultations, et en s’appuyant sur les nombreux pilotes réalisés dans les pays.  

La Commission de statistique a exprimé un soutien enthousiaste et général. Ce sont 34 pays, trois régions du monde et des organisations internationales qui ont participé activement aux délibérations : Antigua-et-Barbuda, Autriche, Bénin au nom du Groupe africain, Cabo Verde, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Croatie, Danemark, République dominicaine, Égypte, Finlande au nom du système statistique européen, Grèce, Jamaïque, Inde, Indonésie, Koweït, Malaisie, Malte, Mexique, Maroc, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Philippines, Portugal, Qatar, Arabie saoudite au nom du Conseil de coopération du Golfe, Slovénie, Espagne, Tadjikistan, République-Unie de Tanzanie, Émirats arabes unis, États-Unis d’Amérique, Comité de coordination des activités de statistique et OIT.   

Pour la suite, la Commission s’est également félicitée de la future formulation d’un programme de mise en œuvre, y compris un guide de compilation, et a invité la communauté internationale des donateurs à soutenir le financement de la mesure de la durabilité du tourisme.  

Instituée en 1947, la Commission de statistique de l’ONU réunit les chefs statisticiens des États membres et des organisations internationales et c’est la plus haute instance décisionnelle en ce qui concerne les activités statistiques internationales. La dernière adoption d’une norme statistique pour le tourisme par la Commission remonte à 2008, lorsqu’ont été présentés les Recommandations internationales sur les statistiques du tourisme et le cadre du compte satellite du tourisme.  

Combler l’écart entre les choix de politique et les statistiques  

En marge de la Commission de statistique de l’ONU, l’Autriche, l’Espagne et ONU Tourisme ont coorganisé une manifestation parallèle de haut niveau « Mesurer la durabilité du tourisme : combler l’écart entre les choix de politique et les statistiques », en collaboration avec le Comité de la comptabilité environnementale et économique des Nations Unies. L’Autriche et l’Espagne ont fait valoir l’importance du cadre statistique de mesure de la durabilité du tourisme pour étayer, à l’aide de données factuelles, la formulation des politiques et la prise de décision, mais également défendu l’intérêt que présentent les systèmes statistiques à travers le monde et leurs liens avec les questions clé de gouvernance et d’intendance des données.  

Le Mexique, les Philippines et le Canada ont fait part de leurs expériences pionnières de mise en application du cadre, montrant ce qu’il est possible d’accomplir en intégrant les données de différents domaines et de différentes sources pour obtenir des informations plus holistiques et plus utiles sur le tourisme.  

Cet événement a permis de faire mieux connaître le cadre statistique de mesure de la durabilité du tourisme et a servi de préambule informatif aux délibérations officielles de la Commission de statistique de l’ONU.  

Liens utiles :

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• Cinquante-cinquième session de la Commission de statistique de l’ONU (tous les documents)
• Rapport de l’Organisation mondiale du tourisme sur les statistiques du tourisme à la cinquante-cinquième session de la Commission de statistique de l’ONU
• Cadre statistique de mesure de la durabilité du tourisme tel qu’il a été présenté à la cinquante-cinquième session de la Commission de statistique de l’ONU
• Vidéos de la cinquante-cinquième session de la Commission de statistique de l’ONU, point 4a sur les statistiques du tourisme : partie 1
• Vidéos de la cinquante-cinquième session de la Commission de statistique de l’ONU, point 4a sur les statistiques du tourisme : partie 1
• Manifestation parallèle « Mesurer la durabilité du tourisme : combler l’écart entre les choix de politique et les statistiques »
• Mesurer la durabilité du tourisme : programme de travail
• Mesurer la durabilité du tourisme : gouvernance

#InvestInWomen : ONU  Tourisme invite le secteur à investir en faveur des femmes

• All Regions
• 7 Mar 2024

ONU  Tourisme lance un appel à investir de toute urgence en faveur des femmes et à accélérer le rythme des progrès sur la voie de l’égalité des sexes dans l’ensemble du secteur.

Pour la Journée internationale des femmes, le 8 mars, l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme met à l’honneur les femmes et leurs réalisations dans le tourisme, tout en alertant que les femmes demeurent sous-représentées aux postes de direction, que leur progression de carrière est semée d’obstacles et qu’elles ont un accès limité à l’éducation et à la formation. 

#InvestInWomen 

Le thème de cette année « Investir en faveur des femmes » (#InvestInWomen) souligne le besoin d’investissements pour faire face au déficit annuel prévu de 360 milliards d’USD de financements si l’on veut atteindre les objectifs mondiaux en matière d’égalité des sexes énoncés dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, et en particulier l’objectif 5 des objectifs de développement durable : parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.  

La Journée internationale des femmes est une occasion privilégiée d’analyser les progrès réalisés et de lancer un appel pour mobiliser les volumes considérables d’investissement dont nous avons besoin pour parvenir à l’égalité des sexes dans le secteur du tourisme

Investir davantage en faveur des femmes produirait des effets très bénéfiques, car c’est un fait établi que réduire les disparités entre les sexes peut faire augmenter le PIB par habitant de 20 % et créer près de 300 millions d’emplois dans l’économie mondiale d’ici 2035.  

«La Journée internationale des femmes est une occasion privilégiée d’analyser les progrès réalisés et de lancer un appel pour mobiliser les volumes considérables d’investissement dont nous avons besoin pour parvenir à l’égalité des sexes dans le secteur du tourisme » a déclaré le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili. « Dans de nombreux pays, nous observons le résultat des investissements faits par le passé, mais il y a encore beaucoup à faire pour ouvrir de nouvelles perspectives pour la croissance économique, l’inclusion sociale et le développement durable.» 

Aider les Membres à prendre des mesures concrètes  

Au cours de la semaine qui a précédé la Journée internationale des femmes, ONU Tourisme a tenu une série de webinaires dans différentes régions du monde, invitant les gouvernements, les entreprises, les organisations de la société civile et les personnes à prendre des mesures concrètes pour investir en faveur des femmes et promouvoir l’égalité des sexes dans le secteur du tourisme. Cela recouvre : 

• Mettre en œuvre des politiques et des initiatives à l’appui de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans le tourisme, notamment une rémunération égale, l’accès à l’éducation, la formation et la possibilité d’exercer des responsabilités
• Soutenir les entreprises, les activités et les initiatives dirigées par les femmes tout le long de la chaîne de valeur du tourisme.  
•  Encourager les partenariats et la collaboration pour faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans le tourisme aux échelons local, national et international.   

Liens connexes :

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• UN Tourism #IWD24 Webinar Series #InvestinWomen 
• Tourisme et autonomisation des femmes
• Projet ‘Centre Stage’
• Lignes directrices à l’usage des acteurs publics du tourisme pour la prise en compte de la dimension de genre
• Stratégie de prise en compte de la dimension de genre pour les entreprises touristiques
• ‘Gender Equality in Tourism Training’ 1-hour online course 
• Snapshot of gender-equality and women’s empowerment in National Tourism Strategies 

Le Congrès mondial sur le tourisme de neige, de montagne et de bien-être s’intéresse aux nouveaux voyageurs

• All Regions
• 29 Feb 2024

« Mountainlikers : durabilité et bien-être, les clefs du tourisme de montagne » sera le thème de la douzième édition du Congrès mondial sur le tourisme de neige, de montagne et de bien-être. Le Congrès se déroulera du 20 au 22 mars en Andorre dans le cadre de la période des « Cinq années d’action pour le développement dans les régions montagneuses » qui a été proclamée par les Nations Unies.

La rencontre abordera les principaux sujets au programme en accordant une place centrale au tourisme de santé et de bien-être, à la durabilité, au développement du tourisme haut de gamme dans les régions de montagne, aux produits touristiques émergents, et à la formation et aux moyens d’attirer du personnel. 

ONU Tourisme présentera, en cette occasion, son rapport récent « Comprendre et quantifier le tourisme de montagne » élaboré avec le Partenariat de la montagne de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Par ailleurs, des villages ‘Best Tourism Villages by UN Tourism’ seront représentés au Congrès, tels que Saas-Fee, dans la région de Valais, en Suisse (BTV en 2021), St. Anton am Arlberg, en Autriche (BTV 2023) et Ordino, en Andorre (BTV en 2023).  

Tenir compte de la nouvelle demande touristique 

La nouveauté cette année est que le Congrès sera axé sur « le bien-être », ce qui répond à la nouvelle demande touristique et au besoin d’adapter l’offre aux nouvelles tendances de voyage et aux défis que rencontrent les destinations de montagne, face à la nécessité de se diversifier et à l’avancée des changements climatiques. 

Organisé par le Gouvernement andorran et ONU Tourisme, en collaboration avec la Comú (mairie) d’Encamp, le Congrès bénéficie aussi du soutien des autres municipalités d’Andorre et de deux parrains principaux : Andorra Telecom comme partenaire technologique et Creand, Crèdit Andorrà, comme parrain Argent. 

Des expériences de mise en place d’un « tourisme de bien-être » seront présentées  notamment par Lászlo Puczko, PDG de Health Tourism Worldwide, Joan Muro, Président de l’Association du tourisme de santé de Andorra Health Destination, ou encore Emma Haefeli, Directrice marketing de CHENOT GROUP (Suisse), entre autres. 

Pour aborder un autre thème, celui du « tourisme thermal », et analyser en profondeur ce segment dans les régions de montagne, le Congrès bénéficiera de la présence de Csilla Mezősi, Secrétaire générale de la European Spas Association. 

La durabilité aussi occupera une place importante. Il y aura des interventions comme celle de Javier Corso, qui viendra présenter le projet que la National Geographic a réalisé avec Andorra Turisme aux fins de la gestion de l’impact du secteur sur l’environnement et sur la population, intitulé : « L’Andorre au naturel, l’espace où germent les idées ». Javier Corso est « explorateur » à la National Geographic, titre réservé à un petit nombre de personnes dans le monde œuvrant à la protection de la planète. 

Le Congrès prêtera, en outre, une attention particulière à la formation et au renforcement des capacités. Lors de cette édition, Rui Zhou, Président du Bella Vista Institute of Higher Education, en Suisse, et María Abellanett, Présidente du CETT de Barcelone, débattront des défis et des besoins en matière de ressources humaines en ce qui concerne le tourisme de montagne dans un avenir proche.  

Enfin, une autre thématique, celle du sport, sera traitée par David Astrié, Directeur d’Icònic Andorra, résidence médico-sportive qui a l’ambition de devenir une référence, en Europe et dans le monde, pour les entraînements sportifs en altitude. Des expériences de réussite seront exposées par des représentants de Best of the Alps, Lech Zürs Tourism (Autriche), l’Agence des Pyrénées et Pic du Midi (France).  

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