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Le Conseil exécutif de l'OMT soutient un plan solide et unifié d’un tourisme mondial

Le Conseil exécutif de l'OMT soutient un plan solide et unifié d’un tourisme mondial

Le Conseil exécutif de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) s'est réuni en présentiel et en ligne à l’occasion de sa cent-douzième session. Il s'agissait du premier grand événement en présentiel concernant le tourisme et les Nations Unies depuis que la COVID-19 a été déclarée pandémie. Le Conseil exécutif a pu réunir 170 délégués de 24 pays, qui tous ont accepté de soutenir la Déclaration de Tbilissi et de prendre l’engagement de rendre les voyages internationaux à nouveau sûrs. Le Conseil a également décidé d'ouvrir un nouveau bureau régional de l'OMT pour le Moyen-Orient.

Le Conseil exécutif de l'institution spécialisée des Nations Unies veille à ce que l'Organisation mène à bien son programme de travail et respecte son budget. Après l'ouverture de la session par le Premier Ministre de Géorgie, Giorgi Gacharia, le Secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili, a présenté les réalisations des 12 derniers mois, notamment la fourniture d’un soutien technique aux Membres, la défense du tourisme au plus haut niveau politique, et le renforcement des contributions du secteur aux objectifs de développement durable au sein de l’ensemble du système des Nations Unies.

Le tourisme pendant et après la COVID-19

En ouvrant la réunion, le Premier Ministre de Géorgie, Giorgi Gacharia, a déclaré que « la période d’après-crise offrait l'occasion à notre secteur du tourisme de mettre en valeur le caractère unique de la Géorgie et de faire du pays une destination de premier plan, en apportant de nombreux avantages sociaux et économique ».

Travailler ensemble à la construction d'un secteur du tourisme qui fonctionne pour tout le monde, et où la durabilité et l'innovation font partie intégrante de tout ce que nous faisons

Dans son allocution de bienvenue, le Secrétaire général Zurab Pololikashvili a souligné « que le redémarrage du tourisme doit être bien géré et que notre secteur est à la hauteur de son potentiel unique ». Il a ajouté que « cette crise a mis en évidence le rôle important du tourisme, qui partie intégrante de notre vie », en jetant les bases pour « travailler ensemble à la construction d'un secteur du tourisme qui fonctionne pour tout le monde, et où la durabilité et l'innovation font partie intégrante de tout ce que nous faisons ».

Autre preuve de la reconnaissance du tourisme au niveau mondial, , le Secrétaire général des Nations Unies a, pour la toute première fois, adressé un message de soutien au Conseil exécutif, rappelant le rôle clé du tourisme pour les personnes et la planète. António Guterres a déclaré que « le tourisme peut être une force au service du bien dans notre monde, en jouant un rôle protecteur de notre planète et de sa biodiversité, et en célébrant ce qui fait de nous des êtres humains ». Il a également souligné que « ce Conseil exécutif est une plate-forme de collaboration importante qui permet d’explorer les moyens d’aller de l’avant et de soutenir l'avenir du tourisme ».

L'Arabie Saoudite accueillera le bureau régional de l'OMT au Moyen-Orient

Les membres du Conseil ont salué l'offre du Royaume d'Arabie Saoudite de créer un bureau régional de l'OMT pour le Moyen-Orient. Dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour accroître le nombre d'arrivées de touristes, notamment en assouplissant les règles en matière de visas pour les visiteurs, le nouveau bureau fournira à l'OMT une base à partir de laquelle elle pourra orienter le développement du tourisme dans toute la région.

Son Excellence Ahmed Al Khateeb, Ministre du Tourisme du Royaume, a félicité l'OMT pour "son leadership durant cette période difficile". Nous sommes honorés que l'Arabie saoudite ait été approuvée pour accueillir le bureau régional de l'OMT pour le Moyen-Orient. Cette approche collaborative contribuera à stimuler la croissance et à renforcer la résilience de l'ensemble du secteur du tourisme aux niveaux national et régional. Il a annoncé que le bureau régional pour le Moyen-Orient sera ouvert fin 2020 et début 2021.

La déclaration de Tbilissi pour un tourisme durable

Le Conseil exécutif a approuvé la ‘Tbilisi Declaration: Actions for Sustainable Recovery. « Déclaration de Tbilissi : actions pour une reprise durable ». La déclaration reconnaît que le tourisme est l'un des secteurs les plus touchés par la pandémie et considère que l’arrêt du tourisme international offre une chance de réorienter le secteur vers un avenir plus durable et plus inclusif.

Les membres ont également accepté à l'unanimité la proposition de l'Espagne d'accueillir la cent treizième session du Conseil exécutif, au cours de laquelle se tiendront les élections du Secrétaire général pour la période 2022-2025 (19 janvier 2021).

Pour conclure la session, l'OMT a organisé un Forum sur l'investissement, qui a réuni des experts des secteurs public et privé afin d'explorer les possibilités et les défis en matière d'investissements dans le secteur du tourisme dans le paysage post-pandémique.

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Baisse de 65 % du nombre de touristes internationaux durant le premier semestre 2020, selon l'OMT

Baisse de 65 % du nombre de touristes internationaux durant le premier semestre 2020, selon l'OMT

Les arrivées de touristes internationaux ont plongé de 93 % en juin par rapport aux chiffres de 2019, d’après les dernières données de l'Organisation mondiale du tourisme qui montrent l'impact sévère que la COVID-19 a eu sur le secteur. Selon le dernier numéro du Baromètre du tourisme mondial de l'institution spécialisée des Nations Unies, les arrivées de touristes internationaux ont diminué de 65 % au cours du premier semestre. Il s'agit d'une baisse sans précédent, les pays du monde entier ayant fermé leurs frontières et introduit des restrictions sur les voyages en réponse à la pandémie.

Ces dernières semaines, des destinations toujours plus nombreuses se réouvrent aux touristes internationaux. Selon l'OMT, au début du mois de septembre, 53 % des destinations avaient assoupli leurs restrictions sur les voyages. Néanmoins, de nombreux gouvernements restent prudents, et ce dernier rapport montre que les mesures de confinement introduites durant le premier semestre ont eu un impact massif sur le tourisme international. La baisse brutale et soudaine des arrivées a mis en danger des millions d'emplois et d'innombrables entreprises.

Comptabilisation du coût économique

Selon l'OMT, la demande de voyages internationaux sur la période janvier-juin 2020 a fortement chuté, entraînant une perte de 440 millions d'arrivées internationales et d'environ 460 milliards de dollars de recettes (exportations du tourisme international). Cela représente environ cinq fois la perte en termes de recettes du tourisme international enregistrée en 2009 pendant la crise économique et financière mondiale.

Le tout dernier Baromètre du tourisme mondial montre l'impact profond que cette pandémie a sur le tourisme, un secteur dont des millions de personnes dépendent pour leur subsistance

Selon le Secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili : « le tout dernier Baromètre du tourisme mondial montre l'impact profond que cette pandémie a sur le tourisme, un secteur dont des millions de personnes dépendent pour leur subsistance. Toutefois, il est désormais possible de voyager de manière sûre et responsable dans de nombreuses régions du monde, et il est impératif que les gouvernements travaillent en étroite collaboration avec le secteur privé pour relancer le tourisme mondial. Une action coordonnée est essentielle ».

Toutes les régions du monde sont durement touchées

Malgré la réouverture progressive de nombreuses destinations depuis la seconde moitié du mois de mai, l'amélioration attendue des chiffres du tourisme international pendant la haute saison estivale dans l'hémisphère nord ne s'est pas concrétisée. L'Europe a été la deuxième région la plus touchée de toutes les régions du monde, avec une baisse de 66 % des arrivées de touristes au cours du premier semestre 2020. Les Amériques (-55%), l'Afrique et le Moyen-Orient (-57% chacun) ont également souffert. Cependant, l'Asie et le Pacifique, première région à ressentir l'impact de la COVID-19 sur le tourisme, a été la plus touchée, avec une baisse de 72 % des touristes pour la période de six mois.

Au niveau sous-régional, l'Asie du Nord-Est (-83%) et l'Europe du Sud de la Méditerranée (-72%) ont subi les plus fortes baisses. Toutes les régions et sous-régions du monde ont enregistré des baisses de plus de 50 % des arrivées en janvier-juin 2020. La contraction de la demande internationale se traduit aussi par des baisses à deux chiffres des dépenses touristiques internationales sur les grands marchés. Les principaux marchés émetteurs, tels que les États-Unis et la Chine, restent au point mort, bien que certains marchés, comme la France et l'Allemagne, aient connu une certaine amélioration en juin. 

Si l’on se projette dans l’avenir, Il semble probable que la réduction de la demande de voyages et de la confiance des consommateurs continuera à avoir un impact sur les résultats pour le reste de l'année. En mai, l'OMT a esquissé trois scénarios possibles, qui prévoient une baisse de 58 % à 78 % des arrivées de touristes internationaux en 2020. Les tendances actuelles jusqu'en août indiquent une baisse de la demande plus proche de 70 % (scénario 2), d’autant plus que certaines destinations réintroduisent actuellement des restrictions sur les voyages.

La prolongation des scénarios jusqu'en 2021 laisse entrevoir un changement de tendance l'année prochaine, sur la base des hypothèses d'une levée progressive et linéaire des restrictions sur les voyages, de la disponibilité d'un vaccin ou d'un traitement et d'un retour de la confiance des voyageurs. Toutefois, malgré cela, le retour aux niveaux de 2019 en termes d’arrivées de touristes devrait prendre deux et demi à quatre ans.

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L’OMT met en évidence le potentiel du tourisme interne au service du redressement économique des destinations partout dans le monde

L’OMT met en évidence le potentiel du tourisme interne au service du redressement économique des destinations partout dans le monde

Tandis que les restrictions sur les voyages commencent à être assouplies à l’échelle mondiale, les destinations partout dans le monde s’attachent à développer le tourisme interne, et nombreuses sont celles qui ont pris des mesures incitatives pour encourager les voyages à l’intérieur du pays. D’après l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), le tourisme interne devrait reprendre plus vite que les voyages internationaux, ce qui en fait, pour les pays développés et les pays en développement, un tremplin intéressant pour se rétablir des effets économiques et sociaux de la pandémie de COVID-19.

Étant donné l’importance du tourisme interne, l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme a fait paraître la troisième de sa série de notes d’information sur le tourisme et la COVID-19 : Comprendre le tourisme interne pour en exploiter le potentiel. D’après les données de l’OMT, on a recensé en 2018 environ 9 milliards de voyages de tourisme interne dans le monde, soit six fois plus que le nombre des arrivées de touristes internationaux (1,4 milliard en 2018). La publication décrit la façon dont les destinations dans le monde prennent activement des mesures pour développer le tourisme interne, par exemple en offrant des vacances en prime aux salariés ou des coupons et autres encouragements à voyager à l’intérieur du pays.

Le tourisme interne comme moteur du redressement

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « L’OMT s’attend à ce que le tourisme interne reparte plus vite et avec plus d’intensité que les voyages internationaux. Vu son ampleur, le tourisme interne pourra aider de nombreuses destinations à se remettre des impacts économiques de la pandémie tout en permettant de sauver des emplois, de protéger les moyens d’existence et de retrouver aussi les bienfaits sociaux apportés par le tourisme. »

L’OMT s’attend à ce que le tourisme interne reparte plus vite et avec plus d’intensité que les voyages internationaux

La note montre également que dans la plupart des destinations, le tourisme interne génère des niveaux plus élevés de recettes que le tourisme international. Dans les pays de l’OCDE, le tourisme interne intervient pour 75 % dans les dépenses touristiques totales. Dans l’Union européenne, les dépenses de tourisme interne sont 1,8 fois plus élevées que les dépenses du tourisme récepteur. À l’échelle mondiale, les plus grands marchés de tourisme interne en termes de dépenses sont les États-Unis d’Amérique (près de 1 000 milliards d’USD), l’Allemagne (249 milliards d’USD), le Japon (201 milliards d’USD), le Royaume-Uni (154 milliards d’USD) et le Mexique (139 milliards d’USD).

Initiatives pour stimuler le tourisme interne  

Vu le poids du tourisme interne et les tendances actuelles, de plus en plus de pays s’emploient à développer leurs marchés, signale l’OMT. Cette nouvelle note fournit des études de cas d’initiatives destinées à stimuler la demande interne. Elles comprennent des initiatives axées sur le marketing et la promotion et des incitations financières. Parmi les exemples de pays prenant des mesures ciblées pour accroître leurs nombres de touristes internes, on peut citer notamment :

  • Italie : les Bonus Vacanze sont distribués aux foyers gagnant moins de 40 000 EUR sous forme de chèques pouvant aller jusqu’à 500 EUR à dépenser dans les hébergements touristiques nationaux.
  • La Malaisie a alloué l’équivalent de 113 millions d’USD sous forme de remises sur les voyages et des réductions de l’impôt sur les personnes physiques allant jusqu’à 227 USD pour des dépenses de tourisme interne.
  • Le Costa Rica a déplacé toutes les dates de vacances de 2020 et de 2021 pour qu’elles tombent des lundis, et permettre ainsi aux Costariciens de profiter de longs week-ends pour voyager à l’intérieur du pays et allonger la durée de leurs séjours.
  • La France a lancé la campagne #CetÉtéJeVisiteLaFrance pour mettre en relief la diversité de destinations que l’on peut trouver dans tout le pays.
  • L’Argentine a annoncé la création d’un observatoire du tourisme interne pour mieux cerner le profil des touristes argentins.
  • La Thaïlande va subventionner 5 millions de nuitées dans des hébergements hôteliers à 40 % du tarif normal et jusqu’à cinq nuits.
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Plus de 50 % des destinations dans le monde assouplissent les restrictions sur les voyages, mais l’heure reste à la prudence

Plus de 50 % des destinations dans le monde assouplissent les restrictions sur les voyages, mais l’heure reste à la prudence

À l’échelle mondiale, une majorité de destinations (53 %) a maintenant commencé à assouplir les restrictions sur les voyages mises en place en réponse à la pandémie de COVID-19. S’il est vrai que de nombreuses destinations restent prudentes face à l’évolution de la pandémie, la septième édition du rapport de l’OMT “COVID-19 Related Travel Restrictions: A Global Review for Tourism” (Restrictions sur les voyages liées à la COVID-19 : tour d’horizon mondial pour le tourisme) confirme la tendance actuelle vers une reprise progressive du tourisme.

Cette étude, réalisée par l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme, analyse les restrictions jusqu’à la date du 1er septembre. Elle fait apparaître qu’un total de 115 destinations (53 % de toutes les destinations dans le monde) ont assoupli les restrictions sur les voyages, soit 28 de plus qu’au 19 juillet. De ce total, 2 ont levé toutes les restrictions, les 113 autres maintenant certaines restrictions en place.

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Un leadership coordonné et une coopération accrue entre les gouvernements font maintenant que le tourisme redémarre, lentement mais sûrement, dans de nombreuses régions du monde. Commencer à lever les restrictions sur les voyages permet aussi de se donner la possibilité de bénéficier de nouveau des retombées socioéconomiques du tourisme. La vigilance et la prudence restent de mise, mais il est préoccupant de constater que certaines destinations maintiennent des restrictions totales sur les voyages, surtout là où le tourisme joue un rôle vital et où le développement économique et social est menacé. »

Des analyses plus poussées du tourisme

Un leadership coordonné et une coopération accrue entre les gouvernements font maintenant que le tourisme redémarre, lentement mais sûrement, dans de nombreuses régions du monde

Pour la première fois, le rapport de l’OMT consacré aux restrictions sur les voyages liées à la COVID-19 comprend des données clé sur l’infrastructure sanitaire et d’hygiène en place dans les destinations, tout en analysant les taux de notification de nouveaux cas de COVID-19. Cela permet à l’OMT de déterminer les facteurs intervenant dans la décision d’une destination d’assouplir les restrictions. En particulier, le rapport montre ce qui suit :

  • Les destinations ayant assoupli les restrictions sur les voyages ont généralement une infrastructure sanitaire et d’hygiène de haut ou de très haut niveau. Elles ont aussi tendance à avoir des taux d’infection à la COVID-19 relativement bas.
  • Dans les économies avancées, 79 % des destinations touristiques ont déjà assoupli les restrictions. Dans les économies émergentes, elles sont juste 47 % à l’avoir fait.
  • 64 % des destinations ayant assoupli les restrictions présentent une dépendance moyenne à élevée vis-à-vis du transport aérien pour les arrivées de touristes internationaux.

Parallèlement, le rapport montre que de nombreuses destinations partout dans le monde abordent avec une extrême prudence l’assouplissement des restrictions sur les voyages qu’elles ont mises en place en réponse à la pandémie, certaines ayant pris des mesures draconiennes dans un effort pour protéger leurs habitants. On recense 93 destinations (43 % de toutes les destinations dans le monde) gardant leurs frontières complètement fermées au tourisme et 27 parmi elles qui les ont complètement fermées pendant au moins 30 semaines.

En outre, plus de la moitié de toutes les destinations dont les frontières sont complètement fermées au tourisme figurent parmi les pays parmi les plus vulnérables au monde. On y trouve 10 petits États insulaires en développement (PEID), 1 pays parmi les moins avancés (PMA) et 3 pays en développement sans littoral. Plus de la moitié des destinations ayant toujours en place des restrictions totales sont aussi très dépendantes vis-à-vis du transport aérien, qui intervient pour au moins 70 % dans les arrivées de touristes, avec de lourdes conséquences en termes de connectivité pour leurs habitants et leurs économies.

L’OMT continue de surveiller l’impact de la COVID-19 sur le tourisme. Depuis le début de la pandémie, l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme a averti que la situation est mouvante : même si le tourisme reprend dans certaines régions, il se peut qu’ailleurs, les restrictions soient durcies et les frontières refermées. De même, l’OMT observe une augmentation des mises en garde aux voyageurs émises par les gouvernements à leurs concitoyens, ainsi que des restrictions plus nombreuses et variées et d’autres mesures visant les passagers provenant de pays ou de régions spécifiques.

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La communauté mondiale unie pour célébrer la Journée mondiale du tourisme 2020 autour du tourisme et du développement rural

La communauté mondiale unie pour célébrer la Journée mondiale du tourisme 2020 autour du tourisme et du développement rural

L’édition 2020 de la Journée mondiale du tourisme mettra en avant le rôle incomparable du tourisme pour offrir des débouchés en dehors des grandes villes et pour préserver le patrimoine culturel et naturel dans le monde entier.

La célébration de cette Journée à l’échelon international le 27 septembre, organisée cette année sur le thème « Tourisme et développement rural », intervient à un moment critique sachant que les pays, partout dans le monde, comptent sur le tourisme pour être un moteur de la reprise, notamment en milieu rural où le tourisme est un important pourvoyeur d’emplois et un pilier de l’économie.

Alors que les gouvernements misent sur l’effet d’entraînement du secteur pour le redressement après la pandémie, l’édition 2020 s’inscrit aussi dans le contexte d’une plus grande reconnaissance du tourisme au plus haut niveau du système des Nations Unies. L’illustration la plus significative en a été la publication récente par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, d’une note de synthèse qui fera date sur le tourisme, dans laquelle il explique que « pour les populations rurales, les populations autochtones et de nombreuses autres populations historiquement marginalisées, le tourisme est un vecteur d’intégration, d’autonomisation et de création de revenus ».

Une coopération internationale historique

Partout dans le monde, le tourisme donne aux populations rurales les moyens de se prendre en charge, en fournissant des emplois et des débouchés, tout particulièrement pour les femmes et les jeunes

Pour la première fois depuis 40 ans que l’on fête la Journée mondiale du tourisme, les célébrations officielles ne seront pas accueillies par un seul État membre de l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme, mais conjointement par les pays du bloc du MERCOSUR (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay, avec le Chili en qualité d’observateur). Cet accord de co-organisation illustre bien l’esprit de solidarité internationale qui règne dans le tourisme et que l’OMT juge essentiel pour le redressement.

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Partout dans le monde, le tourisme donne aux populations rurales les moyens de se prendre en charge, en fournissant des emplois et des débouchés, tout particulièrement pour les femmes et les jeunes. Le tourisme permet aussi aux populations rurales de maintenir leur patrimoine culturel et les traditions qui leur sont propres, et il est vital pour la sauvegarde de l’habitat et des espèces en péril. Cette Journée mondiale du tourisme est une chance à saisir de donner acte du rôle du tourisme en dehors des grandes villes et de sa capacité à contribuer à un meilleur avenir pour tous. »

Les zones rurales durement frappées par la COVID-19

Le tourisme représente, pour un nombre incalculable de collectivités rurales à travers le monde, un important pourvoyeur d’emplois et d’opportunités. Le plus souvent, c’est l’un des rares secteurs économiques viables. Il peut, en outre, redonner de la vitalité aux collectivités rurales pour leur développement. On estime que d’ici 2050, 68 % de la population mondiale vivra en milieu urbain, tandis que 80 % des personnes actuellement en situation d’extrême pauvreté vivent en dehors des villes.

Les jeunes se trouvent dans une situation particulièrement difficile : dans les zones rurales, ils sont trois fois plus susceptibles d’être au chômage que des adultes plus âgés. Le tourisme représente une planche de salut pour les jeunes, en leur permettant de gagner leur vie sans devoir partir à l’étranger ou dans une autre région.

Cette année encore, la Journée mondiale du tourisme 2020 sera fêtée par les États membres de l’OMT dans toutes les régions du monde mais aussi par des villes et d’autres destinations, des entités privées et les touristes à titre individuel. Les populations rurales elles aussi sont aux prises, en ce moment, avec les effets de la pandémie de COVID-19. Ces populations sont généralement beaucoup moins préparées à faire face aux impacts, à court et à plus long terme, de la crise. Différents facteurs l’expliquent, comme le vieillissement de la population, des niveaux plus bas de revenus et une « fracture numérique » qui perdure. Le tourisme offre une solution à tous ces défis. 

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Note de synthèse de l’ONU sur le tourisme et la COVID-19

COVID-19 et la transformation du tourisme

Le tourisme nous rassemble, les restrictions sur les voyages nous séparent.

Plus grave encore, les restrictions sur les voyages empêchent aussi le tourisme de contribuer comme il le pourrait à un meilleur avenir pour tous.

Cette semaine, le Secrétaire général de l’ONU a fait paraître la note de synthèse sur la COVID-19 et la transformation du tourisme, dont l’OMT a dirigé l’élaboration.

Ce rapport qui fera date expose clairement l’enjeu : la menace de destruction de dizaines de millions d’emplois directs dans le tourisme, la disparition de débouchés pour les populations et les communautés vulnérables les plus susceptibles de bénéficier des retombées du tourisme, et le risque réel de perdre des ressources vitales pour la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel partout dans le monde.

Le tourisme a besoin de prospérer, et il faut pour cela que les restrictions sur les voyages soient assouplies ou levées en temps opportun et de manière responsable. Cela signifie aussi que les décisions des pouvoirs publics doivent être coordonnées par-delà les frontières, le défi que nous affrontons ne faisant aucun cas des frontières ! Cette note de synthèse sur la COVID-19 et la transformation du tourisme est une contribution supplémentaire au plan de marche du secteur pour retrouver son statut, qui est sans équivalent, de source d’espoir et d’opportunités pour tous.

C’est vrai à la fois pour les pays en développement et pour les pays développés, et il est dans l’intérêt de tous les gouvernements et de toutes les organisations internationales de soutenir le tourisme.

Nous ne pouvons qu’encourager les gouvernements à accompagner leurs déclarations vigoureuses d’actes tout aussi énergiques, en montant au créneau pour assumer un rôle de direction. À mesure que les destinations rouvrent, nous reprenons les visites en présentiel, en signe de soutien, dans un but d’apprentissage et pour rétablir la confiance envers les voyages internationaux.

Après des visites fructueuses dans des destinations d’Europe, les délégations de l’OMT viennent maintenant observer la façon dont le Moyen-Orient se tient prêt pour une reprise sûre et responsable du tourisme. En Égypte, le Président Abdel Fattah Al Sissi et son gouvernement ont fait voir qu’un soutien vigoureux et ciblé a sauvé des emplois et permis au tourisme de résister à ces remous sans précédent. Des sites emblématiques, comme les pyramides, sont maintenant prêts à recevoir de nouveau les touristes, sachant que l’on a fait une priorité de la sécurité à la fois des employés du tourisme et des touristes. De même, le Gouvernement saoudien a réservé un accueil chaleureux à l’OMT et s’est déclaré déterminé à continuer de développer le secteur du tourisme du Royaume, d’abord pour les touristes internes, puis pour les visiteurs internationaux.

La pandémie est loin d’être terminée. Comme le montrent les cas dans le monde, nous devons nous tenir prêts à agir vite pour sauver des vies. Mais il est maintenant tout aussi clair que nous pouvons aussi prendre des mesures décisives pour protéger les emplois et préserver les multiples bienfaits du tourisme, pour l’humanité et pour la planète.

Secrétaire général de l’OMT
Zurab Pololikashvili

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Secrétaire général de l'ONU : "Il est impératif que nous reconstruisions le secteur du tourisme d'une manière sûre, équitable et respectueuse du climat"

Secrétaire général de l'ONU : "Il est impératif que nous reconstruisions le secteur du tourisme d'une manière sûre, équitable et respectueuse du climat"

Dans le cadre de la réponse globale de l'ONU à la COVID-19, le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a publié aujourd'hui un dossier thématique sur l'impact de la pandémie sur le tourisme.

S'appuyant sur les dernières données de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), principal auteur de la publication, il avertit que pas moins de 100 millions d'emplois directs dans le secteur du tourisme sont menacés et que la chute massive des recettes d'exportation du tourisme pourrait réduire le PIB mondial jusqu'à 2,8 %. Le mémoire souligne que le tourisme est un pilier essentiel des SDG, des travailleurs les plus vulnérables et des nations les plus menacées.

Le tourisme a été parmi les secteurs les plus durement touchés par COVID-19 et aucun pays n'a été épargné, les restrictions sur les voyages et la chute soudaine de la demande des consommateurs ayant entraîné une chute sans précédent du nombre de touristes internationaux.

La note d'orientation "Tourisme et COVID-19" du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, explique clairement l'impact de la pandémie sur le tourisme mondial et la manière dont elle affecte tout, des emplois et des économies à la conservation des espèces sauvages et à la protection du patrimoine culturel.

M. Guterres a déclaré : "Il est impératif que nous reconstruisions le secteur du tourisme" d'une manière "sûre, équitable et respectueuse du climat" et ainsi "faire en sorte que le tourisme retrouve sa position de fournisseur d'emplois décents, de revenus stables et de protection de notre patrimoine culturel et naturel". Le secrétaire général des Nations unies a en outre souligné que le tourisme est l'un des secteurs économiques les plus importants du monde, fournissant "des moyens de subsistance à des centaines de millions d'autres personnes", tout en "stimulant les économies et en permettant aux pays de prospérer", et en permettant en même temps "aux gens de découvrir certaines des richesses culturelles et naturelles du monde et de se rapprocher les uns des autres, mettant en évidence notre humanité commune".

Il est impératif que nous reconstruisions le secteur du tourisme et ainsi faire en sorte que le tourisme retrouve sa position de fournisseur d'emplois décents, de revenus stables et de protection de notre patrimoine culturel et naturel

Le dossier avertit que les impacts de la pandémie sur le tourisme mettent déjà en péril les efforts de conservation. Citant des études de cas du monde entier, elle avertit que la chute soudaine des revenus du tourisme a coupé le financement de la conservation de la biodiversité et que, les moyens de subsistance étant menacés à l'intérieur et autour des zones protégées, les cas de braconnage et de pillage devraient augmenter. Là encore, l'impact sur la biodiversité et les écosystèmes sera particulièrement critique dans les PEID et les PMA. En outre, comme 90 % des sites du patrimoine mondial ont été fermés en raison de la pandémie, le patrimoine matériel et immatériel est menacé dans toutes les régions du monde.

Cinq priorités pour advancer

Le Secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : "Le tourisme touche presque toutes les parties de nos sociétés et constitue une pierre angulaire de la croissance et de l'emploi, tant dans les économies développées que dans les économies en développement. Le Secrétaire général des Nations Unies se fait l'écho des cinq domaines prioritaires clés que l'OMT a identifiés pour que le tourisme revienne et favorise une reprise plus large, et tant les gouvernements que le secteur privé ont maintenant le devoir de mettre ce plan en action".

La note d'information indique que les femmes, les jeunes et les travailleurs de l'économie informelle sont les plus exposés aux pertes d'emploi et aux fermetures d'entreprises dans le secteur du tourisme. Dans le même temps, les destinations qui dépendent le plus du tourisme pour l'emploi et la croissance économique, y compris les petits États insulaires en développement (PEID) et les pays les moins avancés (PMA), seront probablement les plus touchés, notamment par une baisse prévue des investissements étrangers directs (IED).

En plus d'appeler à un soutien fort du secteur pour atténuer ces impacts massifs, le Brief souligne que cette crise représente une opportunité de repenser le tourisme, y compris la manière dont il contribue aux SDG. À cette fin, la note d'orientation propose cinq priorités pour le redémarrage du tourisme, qui visent toutes à garantir un secteur plus résilient, inclusif et neutre en carbone. Ces priorités sont les suivantes:

  1. Atténuer les impacts socio-économiques sur les moyens de subsistance, en particulier l'emploi et la sécurité économique des femmes.
  2. Stimuler la compétitivité et renforcer la résilience, notamment par la diversification économique et l'encouragement des MPME.
  3. Faire progresser l'innovation et la transformation numérique du tourisme
  4. Favoriser la durabilité et la croissance verte
  5. Renforcement de l'accent mis sur la coordination et la direction responsable.

Onze autres agences des Nations unies ont contribué à la note d'information, soulignant l'importance et la portée uniques du secteur.

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L’heure n’est plus à un timide leadership – Il est possible de relancer le tourisme en toute sécurité

L’heure n’est plus à un timide leadership – Il est possible de relancer le tourisme en toute sécurité

Le coût lié aux restrictions sur les voyages mises en place face à la pandémie de COVID-19 est clair pour tout le monde.

Entre janvier et mai, la baisse soudaine et rapide du nombre d’arrivées de touristes a coûté, selon les estimations, 320 milliards de dollars, soit trois fois plus que l'impact de la Grande Récession de 2007-2009 sur notre secteur - et ce, pour les cinq premiers mois de l'année.

La réouverture des frontières au tourisme est un soulagement bienvenu pour les millions de personnes qui dépendent de notre secteur. Mais à elle seule cette réouverture ne suffit pas, surtout au vu des récentes annonces et mesures qui semblent être toujours plus éloignées de la coordination internationale que l'OMT appelle de ses vœux depuis l'apparition de la pandémie.

En ces temps incertains, le monde entier a besoin de messages forts, clairs et cohérents. Personne n’a besoin de mesures politiques qui font fi du fait que c’est ensemble seulement que nous sommes plus forts et capables de surmonter les difficultés auxquelles nous sommes confrontés.

Ceux qui occupent des postes de direction et d'influence ont reconnu l'importance du tourisme pour l'emploi, l'économie et le rétablissement de la confiance. Ce n’est que le premier pas. Ils doivent désormais faire tout leur possible afin que les personnes recommencent à voyager, en respectant et en appliquant tous les protocoles qui font partie de la nouvelle réalité.

Comme l'OMT l'a dit dès le début de cette crise, les gouvernements ont le devoir de privilégier la santé de leurs citoyens. Mais ils ont aussi la responsabilité de protéger les entreprises et les moyens de subsistance. Trop longtemps, et dans de trop nombreux endroits, l'accent a été mis de manière excessive sur le premier aspect. Et nous en payons aujourd'hui le prix.

D’autres voies sont possibles. Le secteur du tourisme a une longue histoire au cours de laquelle il a su s’adapter et relever les défis auxquels il était confronté.

Ces dernières semaines, le tourisme mondial a montré la voie en trouvant et en mettant en œuvre des solutions qui nous aideront à nous adapter à la nouvelle réalité, alors que nous attendons un vaccin qui ne sera peut-être pas disponible avant de nombreux mois. Des tests rapides mais rigoureux dans les ports et les aéroports, ainsi que des applications de traçage et de suivi, ont le potentiel de relancer le tourisme en toute sécurité, en s'appuyant sur la courbe d'apprentissage du comportement des individus et des sociétés au cours de ces derniers mois difficiles.

Il faut que ces solutions soient pleinement adoptées, et pas seulement explorées avec prudence. Tout retard serait catastrophique et risquerait de réduire à néant tous les progrès que nous avons accomplis pour que le tourisme devienne un véritable pilier du développement durable et solidaire.

De plus, ce sont les plus vulnérables de nos sociétés qui seront le plus durement touchés car ceux qui sont le mieux protégés contre les répercussions socio-économiques de l'arrêt du tourisme ne cessent d’appeller instamment à la prudence.

Les actions unilatérales sur le court terme auront des conséquences dévastatrices sur le long terme. Dans l'ensemble, les personnes ont appris à se comporter de manière responsable. Les entreprises et les services ont mis en place des protocoles et adapté leurs activités. Il est temps que ceux qui prennent les décisions politiques comblent les écarts, afin que nous puissions tous avancer ensemble.

Secrétaire général de l’OMT
Zurab Pololikashvili

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UN Tourism News


ONU TOURISME - Actualités - Nº15 | 12 août 2020
Les réponses au COVID-19 ne doivent pas saper la solidarité et la confiance

Les réponses au COVID-19 ne doivent pas saper la solidarité et la confiance

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Cela va de pair avec la responsabilité de préserver l’esprit de solidarité internationale qui a caractérisé notre action face à cette crise commune, action qui a réuni les institutions internationales, la société civile en général et les personnes à titre individuel.

Encore et encore, la pandémie nous met à l’épreuve et montre que pour l’affronter, nous sommes plus forts ensemble que séparément.

Zurab Pololikashvili
Secrétaire général,
Organisation mondiale du tourisme

Le tourisme reprend : 40 % des destinations ont maintenant assoupli les restrictions sur les voyages


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On assiste au redémarrage responsable du tourisme dans le monde à mesure qu’un nombre croissant de destinations assouplissent les restrictions sur les voyages liées à la COVID-19 et s’adaptent à la nouvelle réalité. D’après l’analyse la plus récente de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), 40 % de toutes les destinations dans le monde ont maintenant assoupli les restrictions sur le tourisme international imposées en réponse à la COVID-19.

 

L’impact de la COVID-19 sur le tourisme mondial apparaît dans toute son ampleur alors que l’OMT chiffre le coût du blocage


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On a maintenant une image claire du lourd bilan des pertes causées par la COVID-19 au niveau du tourisme international d’après les chiffres de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), lesquels font apparaître, pour la période allant jusqu’en mai, un coût déjà trois fois supérieur à celui de la crise économique mondiale de 2009. Alors que la situation continue d’évoluer, l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme fournit la première analyse globale de l’impact de la pandémie, à la fois en nombre de touristes et en manque à gagner, avant la parution prochaine d’informations à jour relatives aux restrictions sur les voyages dans le monde.

 

Un tourisme sûr, responsable et accessible : l’OMT, la Fondation ONCE et ENAT, partenaires en faveur du tourisme pour tous


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L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) invite les destinations à tenir compte des besoins des voyageurs en situation de handicap ou ayant des besoins particuliers en termes d’accès à mesure qu’elles rouvrent aux visiteurs. En partenariat avec la Fondation espagnole ONCE et avec le Réseau européen du tourisme accessible (ENAT), l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme fait paraître de nouvelles lignes directrices en vue d’assurer l’accessibilité et l’inclusion alors que s’opère le redémarrage responsable du tourisme.

 

La OMT invita a las start-ups a mostrar cómo acelerar los ODS

L’OMT invite les start-up à présenter leurs idées pour accélérer les ODD

L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a annoncé le lancement d’un nouveau concours de start-up à la recherche d’innovateurs capables d’accroître la contribution du tourisme au développement durable.

En sa qualité d’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme, l’OMT guide l’action du secteur pour aider à atteindre les 17 objectifs de développement durable (ODD), notamment par le biais de la plateforme en ligne Tourism 4 SDGs (le tourisme pour les ODD). Sachant que la communauté mondiale a maintenant 10 ans à peine pour assurer la réalisation de cet ambitieux programme pour l’humanité et pour la planète, la capacité incomparable du tourisme de faire progresser un certain nombre d’ODD revêt plus d’importance que jamais.

El sector turístico continuará tomando medidas contra la contaminación por plásticos


Le secteur du tourisme continue d’agir contre la pollution plastique

Une nouvelle série de recommandations publiées aujourd'hui décrivent comment le secteur du tourisme mondial peut poursuivre sa lutte contre la pollution plastique tout en faisant face efficacement aux défis de santé publique et d'hygiène de la pandémie COVID-19.

La pandémie en cours a durement frappé le secteur du tourisme, mettant en péril plus de 100 millions d'emplois. Aujourd'hui, alors que les pays commencent à se redresser et que le tourisme redémarre dans un nombre croissant de destinations, l'Initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme, dirigée par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) en collaboration avec la Fondation Ellen MacArthur, a fourni un plan d'action aux parties prenantes des secteurs public et privé pour s'attaquer aux causes profondes de la pollution plastique en ces temps compliqués.

 


Présence dans les médias:

Le Monde Covid-19 : le chômage partiel prolongé jusqu’en décembre dans le secteur du tourisme

OMT
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