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Dixième anniversaire d’INVESTOUR

Le 24 janvier 2019, dans le cadre de la trente-neuvième édition du salon du tourisme de Madrid (FITUR), l’OMT, Casa África et IFEMA ont fêté le dixième anniversaire du rendez-vous « phare » qu’est le Forum d’affaires et d’investissement touristique pour l’Afrique (INVESTOUR). En cette occasion particulière, plus de 18 ministres africains du tourisme étaient réunis pour célébrer les réussites du secteur du tourisme dans la région en termes de croissance et de développement. La rencontre a rassemblé plus de 350 participants de plus de 59 pays, parmi lesquels 43 pays africains, et des participants du Brésil, de la Chine, de l’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de la France, du Portugal et du Royaume-Uni, entre autres.  

Nous ont fait l’honneur de leur présence à la cérémonie d’ouverture de cette année, pour le dixième anniversaire du Forum, S.E. Mme Maroto Illera, Ministre espagnole de l’industrie, du commerce et du tourisme, aux côtés de M. López-Puertas, Directeur général d’IFEMA, M. Padrón López, Directeur général de Casa África, M. Valenzuela Marzo, Secrétaire d’État espagnol aux affaires étrangères, et M. Pololikashvili, Secrétaire général de l’OMT, qui ont ouvert le Forum.

Les organisateurs d’INVESTOUR ont remis un prix à un entrepreneur rwandais, M. Greg Bakunzi, en hommage à son engagement en faveur du développement du tourisme durable en Afrique. M. Bakunzi est venu à INVESTOUR depuis sa création, en 2009. Selon lui, c’est grâce aux rencontres interentreprises (B2B) qu’il a pu donner une envergure internationale à l’activité de son entreprise, Amahoro Tours et Red Rocks Rwanda. « Cette distinction de l’OMT/Investour montre que ce que l’on entreprend avec passion et détermination finit toujours par aboutir. Aussi voudrais-je inviter mes amis africains, avec le soutien de l’OMT, à placer notre continent sous le signe du tourisme durable, car il y a beaucoup à faire, pour améliorer les moyens d’existence des populations grâce au tourisme durable » a-t-il déclaré en recevant son prix.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, les participants ont aussi assisté à la signature d’un mémorandum d’accord entre l’OMT et la Tunisie, d’un accord avec le Mali pour y accueillir la soixante-deuxième réunion de la Commission de l’OMT pour l’Afrique et d’un accord avec Cabo Verde en vue de la tenue dans ce pays de la première Conférence ministérielle OMT/OACI sur le tourisme et le transport aérien en Afrique.   

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Conception et réalisation d’enquêtes statistiques sur le tourisme en Gambie

Grâce au travail accompli par le Bureau du tourisme de la Gambie, le Bureau national de la statistique, le Comité des statistiques du tourisme et d’autres entités, y compris du secteur privé, la Gambie a grandement amélioré le système de statistiques du tourisme ces trois à quatre dernières années, comme en témoignent les différentes publications statistiques que le Bureau du tourisme et d’autres organismes ont produites et fait paraître.

Ces améliorations ont été apportées à la suite d’une analyse exhaustive du système national de statistiques du tourisme effectuée par l’OMT en 2015 et assortie de recommandations pour le renforcer. Dans le prolongement des suites données aux recommandations contenues dans le rapport de l’OMT et en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Gouvernement de la République de Gambie a sollicité de nouveau l’assistance technique de l’OMT pour concevoir et mener une enquête auprès des visiteurs et une enquête auprès des établissements touristiques, qui représentent l’étape suivante pour obtenir les données nécessaires aux fins de l’élaboration d’un compte satellite du tourisme (CST). 

En décembre 2018, l’OMT a dépêché une mission de deux semaines en Gambie pour aider le Gouvernement à mettre en place l’enquête auprès des visiteurs et l’enquête auprès des établissements touristiques qui seraient menées lors de la prochaine haute saison, et pour animer un programme de formation de formateurs, d’une durée de deux jours, consacré à la méthodologie pour la conduite d’enquêtes auprès d’établissements touristiques.

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Projet de stratégie nationale de tourisme en République de Guinée en collaboration avec l’OMT et le PNUD Guiné

La République de Guinée a fait du secteur du tourisme l’un des principaux piliers du développement socioéconomique du pays dans son Plan national de développement économique et social (PNDES, 2016-2020).

En collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’OMT apporte une assistance technique au Gouvernement guinéen aux fins de la formulation d’une stratégie nationale de développement du tourisme mettant spécialement l’accent sur le développement de l’écotourisme. La stratégie énoncera des recommandations pour faire progresser le développement et la professionnalisation du secteur en termes de planification stratégique, de gestion, de développement des produits, de marketing et de promotion. Elle fournira aussi un cadre juridique et administratif à l’appui de la durabilité d’ensemble du secteur dans ses dimensions économique, sociale et environnementale. 

Les activités du projet ont démarré en novembre 2018 par une mission initiale pour dresser un état des lieux du secteur du tourisme et identifier les points forts, les possibilités et les contraintes à traiter dans la stratégie.

Il est prévu de présenter le projet de stratégie aux parties prenantes dans le cadre de consultations sous forme d’ateliers nationaux et régionaux en février 2019. 

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LES MINISTRES AFRICAINS DU TOURISME SOULIGNENT L’IMPORTANCE D’UNE MESURE CORRECTE DU TOURISME POUR AMÉLIORER LES POLITIQUES ET LES STRATÉGIES À LA SOIXANTE ET UNIÈME RÉUNION DE LA COMMISSION DE L’OMT POUR L’AFRIQUE [ABUJA (NIGÉRIA), 4-6 JUIN]

LES MINISTRES AFRICAINS DU TOURISME SOULIGNENT L’IMPORTANCE D’UNE MESURE CORRECTE DU TOURISME POUR AMÉLIORER LES POLITIQUES ET LES STRATÉGIES À LA SOIXANTE ET UNIÈME RÉUNION DE LA COMMISSION DE L’OMT POUR L’AFRIQUE [ABUJA (NIGÉRIA), 4-6 JUIN]
« Les statistiques du tourisme, catalyseur du développement » : tel était le thème du séminaire de cette année organisé dans le contexte de la soixante et unième réunion de la Commission de l’OMT pour l’Afrique [Abuja (Nigéria), 4-6 juin]. Ont assisté à la réunion de la Commission pour l’Afrique 18 ministres du tourisme de la région et des acteurs clés du tourisme de 36 pays. Le séminaire, en trois volets, a réuni des acteurs publics et privés afin de débattre du rôle capital des statistiques du tourisme en Afrique pour mesurer le volume, la valeur et l’impact du tourisme, dans l’optique d’améliorer les politiques et stratégies pour le secteur. Le séminaire était structuré comme suit : i) Dialogue ministériel – L’importance des statistiques du tourisme : « améliorer la mesure pour améliorer la gestion » ; ii) Première séance – Les statistiques du tourisme dans la pratique : comment aller de l’avant ; et iii) Deuxième séance – Élargir la portée des statistiques du tourisme : l’établissement d’un cadre statistique de mesure du tourisme durable en Afrique. Les participants ont mis en relief la façon dont les projets de tourisme peuvent contribuer à réduire la pauvreté, l’importance de méthodes novatrices de développement du tourisme dans la région et la nécessité d’identifier et de mobiliser de nouveaux partenariats et de nouvelles ressources à l’appui du développement du secteur. Compte tenu de l’essor du tourisme international en Afrique, il convient de mesurer avec exactitude l’impact économique global du tourisme pour que les stratégies de tourisme contribuent efficacement aux économies nationales. Le dialogue ministériel a fait ressortir l’importance de la collecte et de la compilation de données quantitatives et qualitatives. Il fallait également mobiliser les acteurs nationaux et des partenariats institutionnels à l’appui d’un système rigoureux de statistiques du tourisme. « Les priorités de mon mandat découlent des besoins exprimés par nos États membres et comprennent des impératifs aussi critiques que ceux de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, d’améliorer l’éducation dans le tourisme et d’encourager l’innovation » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, avant d’ajouter : « Nous devons nouer des liens étroits entre les secteurs public et privé pour mettre la force transformatrice du tourisme au service de la croissance sur tout le continent et pour le bien des populations ».
La rencontre a été ouverte officiellement par le Secrétaire de la Fédération, Boss Gida Mustapha, au nom du Président de la République fédérale du Nigéria, Muhammadu Buhari. « le Nigéria détient un immense potentiel, pour le tourisme et pour l’investissement ». Il a insisté sur l’importance du secteur eu égard à sa contribution au développement durable et à son rôle pour continuer à diversifier l’économie et accroître la résilience des sociétés. C’est dans ce contexte qu’a été mentionnée la nécessité d’établir un cadre statistique pour la mesure du tourisme durable. Ce cadre recouvre les dimensions environnementale, sociale et culturelle du tourisme en vue de la réalisation des 17 objectifs de développement durable du Programme de développement durable à l’horizon 2030. La réunion et le séminaire ont débouché sur l’Appel à l’action d’Abuja en faveur du développement des statistiques du tourisme en Afrique, lequel a été adopté à l’unanimité par les représentants africains d’administrations nationales du tourisme et d’autres secteurs connexes, instituts de la statistique, organisations internationales et régionales, secteur privé et milieux universitaires venus assister à la rencontre. La prochaine réunion de la Commission pour l’Afrique aura lieu au deuxième trimestre 2019 à Bamako (Mali).
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STRATEGIE DE COMMUNICATION DE CRISE POUR MADAGASCAR

STRATEGIE DE COMMUNICATION DE CRISE POUR MADAGASCAR
En février 2018, l’OMT a commencé à apporter une assistance technique à l’Office national du tourisme de Madagascar aux fins de la formulation d’une stratégie de communication de crise, en procédant à un examen approfondi des protocoles et des mécanismes existants de coordination institutionnelle dans le domaine de la communication de crise.
L’OMT est en train d’analyser les besoins de formation aussi bien du secteur public que des médias et de formuler une stratégie de communication de crise prévoyant des protocoles étape par étape, des modèles à utiliser pour différents types de crises et à destination des différents médias, des directives pour la mesure de l’efficacité, des meilleures pratiques et un guide d’utilisation des médias sociaux.
Le projet, en collaboration avec la Banque mondiale à Madagascar, vise à limiter à un minimum l’impact des crises dans le pays dans l’optique de doubler, d’ici 2020, le nombre de visiteurs internationaux par rapport au niveau de 2016 (293 000). En 2017, Madagascar a reçu 255 000 arrivées internationales, soit quasiment 13 % de moins qu’en 2016, à cause d’un changement de perception des risques pour la santé et pour la sécurité et de comptes rendus dans les médias sur l’actualité du pays, comme l’épisode de peste qui a duré quatre mois.
Le projet a permis à l’OMT de constater les difficultés éprouvées par certains acteurs du tourisme à Madagascar pour faire face à des crises imprévisibles, mais récurrentes, et au niveau des méthodes de communication.
La prochaine étape du projet consistera à présenter la version finale de la stratégie de communication de crise en octobre 2018 en vue de sa mise en oeuvre par l’Office national du tourisme de Madagascar et toutes les parties intéressées.
Les participants de la formation sur la stratégie de communication de crise et les relations médias tenue à Antananarivo (Madagascar), du 11 au 15 juin 2018
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Premier Africain nommé Ambassadeur du tourisme responsable

Premier Africain nommé Ambassadeur du tourisme responsable
Dans le cadre de la soixante et unième réunion de la Commission régionale pour l’Afrique, le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a nommé un grand nom de la philanthropie dans le monde, Aliko Dangote, Ambassadeur de l’OMT du tourisme responsable. Considéré comme l’un des plus brillants hommes d’affaires du continent, Aliko Dangote a fondé Dangote Group il y a 30 ans ; c’est aujourd’hui le plus grand conglomérat de l’Afrique de l’Ouest. M. Dangote a également créé la plus grande fondation d’Afrique, Dangote Foundation, laquelle se consacre à la nutrition, à la santé et à l’éducation des populations les plus vulnérables du continent. Le tourisme est une activité qui pèse d’un grand poids économique et qui sert de trait d’union entre les pays. L’OMT oeuvre en faveur d’un tourisme bien géré qui contribue au développement durable et responsable et qui offre des possibilités de croissance aux populations et aux économies. « Avec cette nomination, M. Dangote rejoint les personnalités nommées par l’OMT Ambassadeurs du tourisme responsable ; nous comptons sur eux pour diffuser à travers le monde notre travail et notre vision de l’avenir » a déclaré le Secrétaire général, M. Pololikashvili. Parmi les personnalités mobilisées pour promouvoir les valeurs positives du tourisme et ses bienfaits ainsi que le tourisme responsable entendu comme une force transformatrice figurent Lionel Messi, du F.C. Barcelone, Fernando Hierro, le sélectionneur de l’équipe nationale espagnole, ainsi que le légendaire entraîneur espagnol, Vicente del Bosque. En route pour la visite technique d’Eko Atlantic City, à Lagos, M. Zurab Pololikashvili a salué le développement des infrastructures touristiques, dont il a déclaré qu’elles généreraient à leur tour de la croissance économique. Eko Atlantic est une ville côtière nouvelle construite sur l’île de Victoria, à proximité de Lagos, au Nigéria. Elle suscite l’intérêt des investisseurs, attirés par les formidables perspectives de développement alimentées par une demande massive. C’est un point d’accès aux marchés émergents du continent. Quand il a accueilli le Secrétaire général et la délégation en visite à Lagos, le Gouverneur de l’État de Lagos, M. Akinwunmi Ambode, a souligné que les énormes investissements réalisés par son Gouvernement dans les infrastructures étaient une bonne stratégie pour faire de Lagos un pôle touristique. « Le tourisme alimente le cycle du développement, si bien que appuyons continuellement tout ce qui se rapporte au tourisme. Je vous confirme que nous continuerons à soutenir le tourisme, car tout ce qui peut intégrer et souder le continent est bon pour l’avenir » a déclaré le Gouverneur Ambode.
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NOUVEAU PROJET DE TOURISME ET DE CONSERVATION DE LA VIE SAUVAGE AU ZIMBABWE

NOUVEAU PROJET DE TOURISME ET DE CONSERVATION DE LA VIE SAUVAGE AU ZIMBABWE
En janvier 2018, l’OMT et le Ministère du tourisme et de l’hôtellerie du Zimbabwe ont lancé un projet prévoyant des activités associant développement du tourisme, conservation de la vie sauvage et moyens de subsistance durables au Zimbabwe. Le projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative OMT / Chimelong qui mise sur le tourisme pour atteindre les objectifs de développement durable et en particulier assurer la conservation de la vie sauvage.
Les principales activités consistent à créer de nouveaux équipements pour la conservation et l’observation de la vie sauvage et à faire mieux connaître le tourisme d’observation de la vie sauvage et le potentiel qu’il détient de procurer des moyens d’existence durables.
En mars 2018, l’OMT a tenu une réunion à Harare avec le Ministère du tourisme et de l’hôtellerie, le Ministère de l’environnement, les parcs nationaux du Zimbabwe, les collectivités locales et les associations pour planifier la construction et le marketing d’une plateforme d’observation des animaux, d’un campement communautaire et d’hébergements comme ceux des rangers. Il a été question aussi du renforcement des capacités dont les membres des communautés ont besoin pour créer et gérer le campement et des actions de sensibilisation au tourisme et à la conservation de la biodiversité.
La plateforme d’observation sera construite dans le parc national Hwange ; le campement communautaire et les activités se feront juste en dehors, dans le district de Tsholotsho.
Le Secrétaire permanent du Ministère du tourisme et de l’hôtellerie, le Dr Thokozile Chitepo (à droite) et le Gestionnaire de programme de l’OMT, Coopération technique, M. Marcel Leijzer (à gauche), à la réunion de démarrage du projet.
Initiative OMT / Chimelong sur la conservation de la vie sauvage et le tourisme durable en Afrique et en Asie-Pacifique /chimelong
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LES SEYCHELLES ASSURENT LA FORMATION D’AGENTS DE TOURISME ET DE GUIDES TOURISTIQUES LOCAUX

LES SEYCHELLES ASSURENT LA FORMATION D’AGENTS DE TOURISME ET DE GUIDES TOURISTIQUES LOCAUX
Le Département seychellois du tourisme, en collaboration avec l’Académie du tourisme des Seychelles, a mis en route une série de formations destinées aux agents de tourisme et aux guides touristiques locaux pour assurer au visiteur le meilleur service possible pendant son séjour aux Seychelles.
La formation pour les guides touristiques est une formation de trois jours pour les guides ayant de l’expérience, mais pas de qualifications. Elle porte sur la fonction de guide touristique, les compétences en matière de communication, les rudiments en matière de connaissance de la faune et de la flore ainsi que la géographie et l’histoire des Seychelles. La formation d’une journée destinée aux agents de tourisme est obligatoire pour obtenir une licence en bonne et due forme. Elle se concentre principalement sur le service à la clientèle et les compétences en matière de communication.
La formation permet aussi aux agents de tourisme et guides touristiques d’explorer les différentes facettes du service à la clientèle. Ces actions de formation visent à améliorer les services proposés par les prestataires de services touristiques de tous les secteurs.
Cette année, 24 guides touristiques et 10 agents de tourisme ont déjà été formés. D’autres formations sont déjà programmées qui devraient permettre d’accroître ces chiffres. À l’heure actuelle, les Seychelles comptent un total de 97 guides touristiques titulaires d’une licence et de 41 agents de tourisme agréés.
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LANCEMENT PAR LE GOUVERNEMENT D’UNE PLATEFORME DE DELIVRANCE DE VISA ELECTRONIQUE (EVISA)

LANCEMENT PAR LE GOUVERNEMENT D’UNE PLATEFORME DE DELIVRANCE DE VISA ELECTRONIQUE (EVISA)
Dans le cadre de son Programme d’actions pour la période 2016-2021 dénommé « Bénin Révélé », le Président de la République du Bénin, M. Patrice TALON, a décidé de faire du tourisme une filière de développement économique, créatrice de richesses et d’emplois, à la mesure du fort potentiel touristique de son pays.
Dans cet esprit, le Gouvernement béninois a lancé le mardi 24 avril 2018 à Cotonou une plateforme numérique sécurisée de délivrance de visa électronique (evisa), dans le but de simplifier davantage les formalités d’entrée et de séjour au Bénin. Cette plateforme, accessible en français et en anglais via l’URL : https://www.evisa.gouv.bj, permet aux étrangers non africains d’obtenir en moins de 48 heures un visa de court séjour (90 jours maximum) pour le Bénin.
Seuls sont requis les noms, prénoms, numéros de passeport et dates de séjour du demandeur. Les tarifs varient entre 50 et 100 euros en fonction du nombre d’entrées de la durée du séjour. Plus de 1000 visas électroniques ont été délivrés lors des deux premières semaines, après le lancement de la plateforme Evisa-Bénin.
Cette réforme vient s’ajouter à la mesure d’exemption de visa d’entrée et de séjour au Bénin pour les ressortissants africains, décidée par le Gouvernement béninois en 2016. En simplifiant les procédures administratives, elle vise à attirer davantage de touristes internationaux et de voyageurs d’affaires vers le Bénin.
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