Value
europe

Le tourisme est essentiel pour l’emploi et les exportations, déclare le Président portugais en acceptant la Lettre ouverte de l’OMT et du WTTC sur les voyages et le tourisme

PR No.: PR12075

Le Président portugais, Anibal Cavaco Silva, a souligné l’importance du tourisme pour l’emploi et les exportations de son pays alors qu’il recevait la Lettre ouverte de l’OMT et du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) sur les voyages et le tourisme. Cette lettre vise à mobiliser des soutiens en faveur du tourisme parmi les dirigeants mondiaux (Lisbonne, Portugal, le 6 décembre 2012).

Lors de sa rencontre avec le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, et le Président du WTTC, David Scowsill, le Président Cavaco Silva a rappelé que le tourisme est directement responsable de 9% du PIB portugais et qu’il emploie 8% de la main-d’œuvre.   

« Le tourisme est très important pour l’emploi et les exportations du Portugal » a déclaré le Président Cavaco Silva. Celui-ci a souligné que le secteur a la capacité de faire reculer la pauvreté partout dans le monde et s’est félicité du travail mené à cet égard sous l’égide des Nations Unies par l’entremise de l’OMT. Le Président a jugé primordial « d’encourager une plus grande mobilité à l’échelle mondiale. C’est un facteur critique non seulement pour le secteur touristique, mais aussi pour le bien-être des populations, car le secteur touristique revêt une importance croissante pour de nombreux pays. »

« Alors que beaucoup de pays d’Europe sont aux prises avec une conjoncture difficile, le tourisme peut offrir des solutions : non seulement il contribue directement à l’emploi et à la croissance, mais il a aussi énormément de liens avec de nombreux autres secteurs de l’économie auxquels il apporte un surcroît de demande » a indiqué M. Rifai.   

Le Président du WTTC, David Scowsill, a déclaré pour sa part que « peu de pays dépendent autant des voyages et du tourisme que le Portugal. En 2012, notre secteur aura contribué directement et indirectement à près de 18% de tous les emplois et à 15% du PIB portugais. Il existe un vaste secteur privé attaché à la croissance économique et à la création d’emplois qui est déterminé à travailler avec les pouvoirs publics afin de stimuler encore plus la croissance en cette période économique difficile. Le Président a pris la mesure de l’immense contribution économique et sociale du secteur à l’économie portugaise, ce qui se reflète dans les propos qu’il a tenus lors de notre rencontre. »

Ont également participé à la rencontre M. Pedro Costa Ferreira, Président de l’Association portugaise des agences de voyages ; M. André Jordan, Président d’Andre Jordan Group, membre du WTTC ; M. Fernando Pinto, Président de TAP Portugal, membre du WTTC ; et M. Manuel Fernando Espírito Santo, Président de Rioforte, membre du WTTC.

 

Contacts :

OMT

Responsable médias : Marcelo Risi

Tél. : (+34) 91 567 81 60

UNWTO.org

 

WTTC

Directeur de la communication : Toby Nicol

Tél. : (+44 ) 207481 6483

www.wttc.org

Related Content

Des entreprises allemandes de tourisme prennent l’engagement de défendre le Code mondial d’éthique du tourisme

PR No.: PR12073

 

L’association allemande du voyage (DRV) et treize de ses membres ont, à l’instar d’un nombre croissant d’entreprises et d’associations touristiques, souscrit au Code mondial d’éthique du tourisme établi par l’OMT (Budva, Monténégro, 17 novembre 2012).

À l’occasion du congrès annuel de la DRV, un total de quatorze organismes allemands ont signé des Engagements du secteur privé, marquant ainsi leur attachement à promouvoir et à mettre en pratique les valeurs du tourisme responsable et durable telles que prônées dans le code.

« Le secteur allemand du voyage adhère au Code mondial d’éthique du tourisme établi par l’Organisation mondiale du tourisme, ce que vient confirmer la signature par l’Association allemande du tourisme (DRV, la principale association professionnelle du secteur en Allemagne) et des entreprises touristiques de premier plan » a déclaré Ernst Burgbacher, Secrétaire d’État parlementaire au Ministère fédéral allemand de l’économie et de la technologie, dans un message vidéo au congrès.

« Je me félicite véritablement de cette initiative de la DRV et suis très heureux que la cérémonie ait lieu en présence du Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai. Les touristes allemands voyagent beaucoup et les entreprises touristiques allemandes sont présentes dans le monde entier, d’où l’importance qu’elles assument aussi la responsabilité d’agir en faveur d’un tourisme socialement acceptable, sensible aux questions environnementales et durable » a-t-il ajouté.

Le président de la DRV, Jürgen Büchy, a déclaré pour sa part : « Nous adhérons depuis longtemps aux principes fondamentaux du code d’éthique du tourisme si bien qu’il est dans l’ordre naturel des choses, pour notre association professionnelle, de signer cet Engagement. Par notre signature, nous voulons contribuer dans le contexte du tourisme à un comportement respectueux et responsable vis-à-vis de toutes les populations et cultures comme de l’environnement. Nous espérons de la sorte sensibiliser d’autres entreprises au code afin que les principes qui y figurent se reflètent de manière plus évidente dans notre activité quotidienne. »

Le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, a évoqué la nécessité pour le secteur privé de faire siens les principes du tourisme éthique, durable et accessible à tous pour que le tourisme responsable « devienne une réalité palpable dans le monde ». 

« Il est extrêmement encourageant que des entreprises touristiques aussi grandes et réputées que celles qui sont présentes aujourd’hui aient pris cette mesure cruciale en faveur d’un tourisme plus responsable » a-t-il indiqué.   

Le directeur exécutif de TUI AG et président de TUI Travel PLC, Michael Frenzel, a déclaré : « Le tourisme rapproche les gens et les marchés et c’est l’un des secteurs ayant la croissance la plus rapide au monde. Nous devons, dans le cadre des services touristiques que nous fournissons dans les destinations, être attentifs à la situation écologique et sociale dans le pays récepteur. Le code d’éthique du tourisme établi par l’OMT joue à cet égard un rôle essentiel pour promouvoir un développement touristique responsable. »

Le Code mondial d’éthique du tourisme établi par l’OMT, qui a été adopté par l’Assemblée générale de l’OMT en 1999 et approuvé par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2001, énonce un ensemble de principes destinés à orienter le développement du tourisme dans l’optique de maximiser les bienfaits socioéconomiques du secteur et de limiter à un minimum toute incidence négative.

L’OMT s’attache à promouvoir l’adhésion des entreprises et des associations touristiques du secteur privé au Code mondial d’éthique du tourisme. L’un des principaux objectifs de l’Engagement du secteur privé envers le code est de mettre spécialement l’accent sur les aspects sociaux, culturels et économiques. Il s’agit d’attirer plus particulièrement l’attention sur les questions relatives aux droits de l’homme, l’intégration sociale, l’égalité des sexes, l’accessibilité ainsi que la protection des groupes vulnérables et communautés d’accueil.

 

Note aux rédactions :

 

Entreprises signant l’Engagement du secteur privé envers le Code mondial d’éthique du tourisme établi par l’OMT :

AIDA Cruises, Air Berlin, Deutscher ReiseVerband (DRV), FTI Group, Gebeco, Phoenix Reisen, REWE Touristik Gesellschaft, Schauinsland-Reisen, SKR Reisen, Studiosus Reisen München, Thomas Cook AG, TUI AG, TUIfly et Windrose Finest Travel.

 

Liens utiles :

Code mondial d’éthique du tourisme

 

Contacts :

 

Responsable médias pour l’OMT : Marcelo Risi

Tél. : (+34) 91 567 81 60

 

Programme de communications de l’OMT

Tél. : +34 91-567-8100

Télécopie : +34 91-567-8218

Related Content

Un tourisme bien géré peut contribuer à la protection des zones humides dans le monde

PR No.: PR12045

Qu’ils pratiquent le kayak dans les marais d’Iberá en Argentine ou l’observation des oiseaux dans le lac Ba Bê au Viet Nam, les touristes apportent un revenu pour la conservation des zones humides à travers le monde, comme le démontre une nouvelle publication lancée par le Secrétariat de Ramsar et l’OMT

Outre qu’elles fournissent des services essentiels tels que de l’eau, des aliments et de l’énergie, les zones humides offrent des possibilités importantes pour le tourisme, lequel peut, à son tour, assurer des retombées économiques pour les communautés locales et une gestion durable des zones humides, comme l’explique la publication Destination Wetlands: Supporting Sustainable Tourism (Destination : les zones humides, pour un tourisme durable)

La croissance du tourisme durable ne reflète pas seulement une réalité environnementale, mais également un désir des touristes eux-mêmes de s’adonner au tourisme vert. « On constate une tendance parmi les touristes à se tourner vers des formes « vertes » de tourisme, vers des destinations riches en espèces sauvages et en patrimoine » a déclaré Cristian Barhalescu, Secrétaire d’État au Ministère roumain du développement régional et du tourisme. « Alors que les zones humides, en raison de leur diversité et de leur richesse, font l’objet d’un développement touristique, tous les acteurs impliqués devraient accorder une attention particulière à l’interconnexion entre tourisme et zones humides. »

À l’aide de 14 études de cas couvrant différents types de zones humides dans le monde, la publication démontre la façon dont les pratiques compatibles avec un tourisme durable dans les zones humides et autour peuvent contribuer à la conservation, à la croissance économique, à la réduction de la pauvreté et à la défense des cultures locales.

La publication a été lancée lors de la 11e session de la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Ramsar sur les zones humides se tenant à Bucarest (Roumanie) du 6 au 13 juillet 2012. Cette session, qui a pour thème les zones humides et le tourisme, doit débattre d’une résolution qui fera date sur ce sujet, dans laquelle il est demandé instamment d’assurer des pratiques touristiques rigoureuses dans les zones humides.

« L’adoption de cette résolution sur le tourisme et les zones humides donnera aux pays un cadre de référence important qui les aidera à mieux reconnaître les connexions entre les zones humides et le tourisme, dans le but de développer un tourisme durable dans les zones humides et les autres écosystèmes. Des mesures y sont proposées, à court et à long terme, pour garantir la durabilité du tourisme dans les zones humides » a indiqué Anada Tiéga, Secrétaire général de la Convention de Ramsar. « Naturellement, il nous faut prendre en considération le tourisme dans toutes les zones humides, pas seulement dans celles qui ont été désignées comme des sites Ramsar, car les parties contractantes à la Convention se sont engagées à gérer toutes les zones humides et à promouvoir leur utilisation rationnelle. »

« Le développement de l’écotourisme dans les zones humides constitue une priorité pour la Roumanie, comme par exemple le delta du Danube. Les sites Ramsar de Roumanie doivent recevoir toute notre attention et le Ministère de l’environnement et des forêts, en collaboration avec le Ministère du développement régional et du tourisme, y veillera » a affirmé Corneliu Mugurel Cozmanciuc, Secrétaire d’État au Ministère roumain de l’environnement et des forêts.

L’accent mis sur le tourisme à la 11e session de la Conférence des Parties s’inscrit dans le contexte d’une collaboration accrue entre l’OMT et le Secrétariat de Ramsar. Les deux organisations travaillent ensemble depuis 2010 afin d’assurer le développement d’un tourisme durable dans les zones humides, la Journée mondiale des zones humides (2 février) s’étant déroulée en 2012 sur le thème « Le tourisme dans les zones humides : une expérience unique ».

« Les zones humides, qui attirent des millions de touristes chaque année, constituent un des meilleurs atouts du tourisme » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai. « L’OMT, en partenariat étroit avec le Secrétariat de Ramsar, s’emploie à favoriser une gestion durable du tourisme dans les zones humides. Cela passe par des politiques et une planification judicieuses permettant la conservation de ces zones pour le bénéfice des générations futures. »

Les arrivées de touristes internationaux ont atteint les 982 millions d’arrivées en 2011 et devraient dépasser le milliard en 2012, générant plus de 1 000 milliards d’USD de recettes du tourisme international. On estime que la moitié de la totalité des touristes se rend dans les zones humides, en particulier les zones côtières.

 

Liens utiles :

« Destination : les zones humides, pour un tourisme durable »

Études de cas sur le tourisme dans les zones humides

Journée mondiale des zones humides 2012

Programme de l’OMT Développement durable du tourisme (en anglais)

Photographies de la 11e session de la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Ramsar sur les zones humides

 

Contacts :

OMT

Responsable médias : Marcelo Risi 

Tél. : (+34) 91 567 81 60

 

Secrétariat de la Convention de Ramsar

Responsable de la communication : Oana Barsin

Tél. (portable/Roumanie): (+40) 74 921 25 22

Related Content

Pour la Journée mondiale de l’environnement, l’OMT lance un projet destiné à protéger la biodiversité en Géorgie

PR No.: PR033

À l’occasion des célébrations de la Journée mondiale de l’environnement, l’OMT lance un projet en faveur de la biodiversité en Géorgie visant à protéger, grâce au tourisme, les écosystèmes de montagne et d’eau douce.

La biodiversité, qui incite des millions de personnes à voyager de par le monde chaque année, constitue le capital naturel du tourisme. Or, la biodiversité est en péril à l’échelle mondiale, principalement à cause d’activités humaines réalisées sur une base non durable.

« La biodiversité, qui tient une place centrale dans l’existence de chacun d’entre nous, est pourtant en train de s’appauvrir à un rythme alarmant » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai. « En développant un tourisme durable, nous pouvons contribuer à changer les mentalités et accroître la conservation. Ce projet-ci permettra de mieux faire connaître la richesse que recèle la Géorgie en matière de biodiversité, d’obtenir des revenus aux fins de la conservation de la nature et de préserver, pour les générations futures, des espèces et des habitats précieux. »

« Au sein de la région du Caucase, la Géorgie représente une zone de grande diversité biologique. Ces zones écologiquement riches sont reconnues à l’échelle mondiale comme étant des zones prioritaires, d’après des critères tels que la diversité des espèces et des variétés de plantes. Cette grande diversité biologique rend la Géorgie encore plus attrayante en tant que destination touristique » a affirmé la Directrice de l’administration nationale géorgienne du tourisme, Maia Sidamonidze. « L’écotourisme peut financer la conservation, contribuer à la protection des écosystèmes menacés et promouvoir le développement des zones touchées par la pauvreté. Toutefois, il existe aussi des exemples où le tourisme a un impact négatif sur l’environnement. Compte tenu de ces effets opposés, le projet vise à réduire cette dualité en faisant mieux connaître ces zones à protéger. »

« L’écotourisme est promis à un bel avenir et il existe un immense potentiel de développement de l’écotourisme dans les zones protégées de Géorgie. Nous espérons que, dans un avenir proche, la Géorgie obtiendra un label en matière d’écotourisme » a déclaré Giorgi Shonvadze, Président de l’organisme responsable des zones protégées.

Le projet, qui sera réalisé par l’Unité-conseil de l’OMT sur le tourisme et la biodiversité, permettra de développer des produits touristiques dans les écosystèmes de montagne et d’eau douce appartenant à quatre zones protégées du pays, dans l’optique de mieux faire connaître ces zones et d’obtenir des revenus en vue de leur conservation.

Les produits susceptibles d’être développés comprennent un parcours en tyrolienne, une promenade sur des passerelles de corde dans la canopée et un parcours en canoë. Une stratégie de marketing sera également mise au point afin de promouvoir les nouveaux produits et des ateliers de formation seront organisés à l’intention des autorités chargées de la protection de la nature, des fonctionnaires du tourisme et d’autres parties prenantes à l’échelon local.

Le projet a été lancé à Tbilissi (Géorgie) à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement (5 juin), en présence du Ministre géorgien de l’environnement, du Président de l’organisme géorgien responsable des zones protégées et de la Directrice de l’administration nationale géorgienne du tourisme. D’ici à la fin du projet, au printemps 2014, un certain nombre de produits touristiques durables et fondés sur la biodiversité auront été mis en place et seront gérés par les parties prenantes au niveau local.

Le projet bénéficie du soutien du Ministère fédéral allemand de l’environnement, de la conservation de la nature et de la sûreté nucléaire. Il sera mis en œuvre par l’organisme géorgien responsable des zones protégées, l’administration nationale géorgienne en charge du tourisme et le Centre NACRES pour les sciences et la recherche.

 

Liens utiles :

Unité-conseil de l’OMT sur le tourisme et la biodiversité

Journée mondiale de l’environnement

Journée mondiale du tourisme 2010 – Tourisme et biodiversité

 

Contacts :

Responsable médias : Marcelo Risi

Tél. : (+34) 91 567 81 60

 

Programme de communications de l’OMT

Tél. : +34 91-567-8100

Télécopie : +34 91-567-8218

Related Content

Nous devons agir de concert pour que le tourisme ne se prête pas à l’exploitation et au trafic d’êtres humains, affirment l’ONU et des partenaires internationaux

PR No.: PR 12023

24 avril 2012 (Vienne) – S’érigeant fermement contre le trafic d’êtres humains, notamment d’enfants, dans le secteur du tourisme, les dirigeants de deux institutions des Nations Unies se sont engagés aujourd’hui à unir leurs efforts pour éradiquer ce fléau clandestin. Yury Fedotov, Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), et Taleb Rifai, Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), ont aussi réclamé une action mondiale concertée à tous les niveaux de la société.

« Aujourd’hui, nos deux organisations ont clairement déclaré au monde entier qu’elles ne participeront pas à des activités où des femmes et des enfants sont exploités » a affirmé M. Fedotov lors d’un événement qui a eu lieu cette semaine, au cours de la 21e session de la Commission de l’ONU pour la prévention du crime et la justice pénale (CPCJP). 

M. Rifai a déclaré : « Nous sommes ici pour réitérer l’engagement du secteur du tourisme à combattre le trafic d’êtres humains, un affront inacceptable aux droits et à la dignité humains, et pour établir une feuille de route précise afin de renforcer notre coopération dans la lutte contre l’un des crimes les plus horribles de notre époque. »

Hier, l’ONUDC et l’OMT ont signé un protocole d’accord pour intensifier leur collaboration contre cette forme d’exploitation. 

Ni plus ni moins d’un milliard de touristes, soit une personne sur sept au monde, voyageront à l’étranger en 2012, et ces chiffres ne cessent de croître. Cette expansion est certes synonyme de croissance économique, de création d’emplois et de développement, mais il est avéré que les infrastructures touristiques sont aussi utilisées pour l’exploitation et le trafic de personnes, et les enfants sont particulièrement vulnérables.  

Les victimes de ce trafic sont le plus souvent réduites à l’esclavage sexuel mais on les trouve aussi dans des cuisines ou contraintes de faire le ménage dans des maisons d’hôtes, des restaurants ou des bars. Les infrastructures touristiques peuvent également ouvrir la porte à la pratique, forcée et exploitée, de la mendicité et de la vente ambulante. On utilise même les organes des victimes de ce trafic pour attirer des personnes qui ont besoin d’une greffe.

Le secteur du tourisme peut et doit jouer un rôle essentiel pour prévenir le trafic d’êtres humains qui lui est associé, y inclus l’exploitation sexuelle, a affirmé M. Fedotov. Des codes de conduite, s’inspirant du Code mondial d’éthique du tourisme de l’OMT approuvé par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2001, ont été élaborés à l’attention des entreprises touristiques. Des lois ont été adoptées permettant de poursuivre, dans leur propre pays, les touristes ayant eu des rapports sexuels avec des enfants. Il faut soutenir ces efforts et aller au-delà, a-t-il ajouté.

En Inde, par exemple, le ministère du Tourisme, l’ONUDC, le secteur privé et Save the Children ont travaillé de concert pour élaborer puis faire adopter un « Code national de conduite pour un tourisme sûr et honorable », fondé sur le Code mondial. Les hôteliers et les voyagistes se sont engagés à le respecter pour empêcher que quiconque travaillant dans l’industrie touristique soit forcé à se droguer ou à se prostituer. Le modèle est prêt à être reproduit dans d’autres pays. 

Il y a des entreprises hôtelières qui mènent des campagnes de sensibilisation et offrent une formation professionnelle aux victimes de trafic. La chaîne Marriott International, par exemple, lutte systématiquement depuis 2006 contre de tels abus des droits humains en adoptant des positions politiques claires et en formant du personnel. Elle déploie aussi des programmes dans des communautés pour aider des jeunes vulnérables, et même des victimes réhabilitées de ce trafic, en leur offrant un nouveau départ dans la vie et des formations dans ses hôtels.

Le Dr Thomas Mayr, expert national au ministère fédéral autrichien de l’Économie, la famille et la jeunesse, a souligné l’intérêt d’une initiative germano-suisse-autrichienne pour lutter contre les abus transfrontaliers perpétrés contre des enfants. Cette action, qui comporte une campagne de sensibilisation trinationale sur le tourisme sexuel et la pornographie infantiles, vise aussi à renforcer les réseaux de protection des mineurs. 

En rehaussant leur image publique, les entreprises et les destinations éthiques peuvent, en fin de compte, accroître leur chiffre d’affaires. « Nous devons faire savoir que des êtres humains sont victimes de trafics dans le secteur du tourisme. Les consommateurs doivent pouvoir faire des choix informés sur la destination de leurs dépenses et, surtout, quant à la façon dont leur argent sera utilisé » a dit M. Fedotov.

« Il est effroyable de voir des infrastructures touristiques utilisées par des trafiquants pour persécuter des personnes vulnérables. Notre secteur s’engage donc fermement à reconquérir ces mêmes infrastructures et à les utiliser à des fins de sensibilisation contre ce trafic » a affirmé M. Rifai.

 

Contacts:

 

ONUCD

Responsable de l’information : Preeta Bannerjee

Tél. : (+43-699) 1459-5764 | GSM : (+43-699) 1459-5764

 

OMT

Administrateur général chargé des médias : Marcelo Risi

Tél. : (+34) 91 567 81 60

 

Related Content

La Communauté flamande parmi les premières régions à mesurer l’impact économique du tourisme à l’aide du compte satellite du tourisme

PR No.: PR 12017

La Communauté flamande de Belgique est devenue l’une des premières régions au monde à déterminer la contribution du tourisme à son économie en utilisant le modèle approuvé par les Nations Unies de compte satellite du tourisme (CST). Les résultats ont été annoncés lors de la visite officielle du Secrétaire général de l’OMT (12-13 mars 2012).

 

Grâce au CST, la Communauté flamande a pu mesurer exactement la part du tourisme dans l’économie de la région. Les résultats indiquent que le tourisme dans la Communauté flamande et la région de Bruxelles-capitale a contribué à l’économie à hauteur de 12,6 milliards d’euros, soit 5,3 pour cent de la valeur ajoutée brute totale.

« Les résultats obtenus grâce au CST confirment que le tourisme est l’un des secteurs les plus dynamiques de la région et un ressort vital de la croissance économique » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, qui a salué l’initiative.

M. Rifai a ajouté que « ces dernières années, l’OMT a cherché à s’attaquer aux défis spécifiques rencontrés par le tourisme régional, notamment celui d’analyser les flux touristiques et de mesurer leur impact économique à l’échelle de la région. L’adaptation du CST à l’échelle régionale est une grande avancée à cet égard et je tiens à féliciter la Communauté flamande d’avoir ouvert la voie. »

Quant au Ministre flamand du tourisme, Geert Bourgeois, il a déclaré que « la Flandre est la première région de l’Union européenne à disposer de chiffres obtenus grâce au CST. Pour établir la valeur de ces chiffres et de ces pourcentages, il est important de les comparer avec des données équivalentes en provenance d’autres pays. S’agissant de la valeur ajoutée brute du tourisme, la Flandre est au-dessus de la moyenne. Les pays ayant un pourcentage supérieur sont des pays à forte vocation touristique comme l’Espagne ou le Portugal. »

Au cours de sa visite, M. Rifai s’est exprimé devant le parlement flamand et a prononcé une conférence spéciale à l’université K.U.Leuven. Lors de sa rencontre avec le Ministre Bourgeois, M. Rifai a fait l’éloge de l’initiative « Tourisme pour tous » prise par la Communauté flamande, qui vise à rendre le tourisme plus accessible, en particulier pour les groupes vulnérables comme les personnes handicapées ou vivant en dessous du seuil de pauvreté.

« Rendre le tourisme plus accessible à tous est au cœur du Code mondial d’éthique du tourisme et de la mission de l’OMT » a affirmé M. Rifai. « Le code encourage les autorités publiques partout dans le monde à soutenir le développement du tourisme social pour que tout un chacun puisse connaître le plaisir de voyager. Sur ce point, la Communauté flamande nous offre un exemple remarquable. »

 

Liens utiles :

Compte satellite du tourisme

From global to local: Towards the sub-nationalization of tourism measurement (Du niveau mondial au niveau local : vers une mesure du tourisme à l’échelon infranational)

Photographies

 

Contacts :

Responsable médias : Marcelo Risi

Tél. : (+34) 91 567 81 60

 

Programme de communications de l’OMT

Tél. : +34 91-567-8100

Télécopie : +34 91-567-8218

 

 

Related Content

Congrès sur le tourisme de neige et de montagne : promouvoir l’utilisation des nouvelles technologies au service du tourisme de montagne

PR No.: PR12016

Le rôle des nouvelles technologies à l’appui du tourisme de neige et de montagne sera le thème central du 7e Congrès mondial sur le tourisme de neige et de montagne organisé par l’OMT en collaboration avec la Principauté d’Andorre (La Massana, Andorre, les 11 et 12 avril 2012).  

Des experts de renom analyseront les nouvelles technologies ayant fait leur apparition ces dernières années ainsi que la façon dont elles ont révolutionné le marketing touristique et le comportement du consommateur avant, pendant et après un voyage. Le congrès, qui a pour titre « Tourisme de montagne 2.0 : les nouvelles stratégies de réussite », sera l’occasion de définir les stratégies à mettre en place pour attirer de nouveaux visiteurs et ouvrir les destinations de montagne au marché mondial.

« Le tourisme de neige et de montagne est un marché extrêmement populaire, mais qui est confronté à un certain nombre de défis » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai. « L’innovation et les nouvelles technologies ont un rôle très intéressant à jouer pour aider ces destinations à rester compétitives et à diversifier leurs produits touristiques pour avoir des touristes toute l’année ; aussi faudrait-il en faire une plus grande utilisation. » 

Des professionnels des stations de montagne en provenance de 10 pays échangeront leurs expériences concernant la façon dont ils ont intégré les nouvelles technologies dans leurs stratégies de marketing pour attirer des visiteurs et les fidéliser. Parmi les principaux orateurs, il y aura le Directeur de la station de Yongpyong en République de Corée, M. In Jun Park, et le Directeur de France Montagnes, M. Jean-Marc Silva. Des spécialistes des technologies, parmi lesquels le Directeur général de Google Travel Espagne, M. Javier González-Soria, présenteront les toutes dernières technologies dans des domaines tels que le positionnement sur le web et les communications par satellite.

Depuis 1998, le Congrès mondial sur le tourisme de neige et de montagne s’est imposé comme le principal forum pour aborder les questions et les enjeux de première importance pour le tourisme de montagne, sous toutes ses formes et en toutes saisons. Pour la première fois en 2012, l’International Mountain Report (Rapport international sur la montagne) sera présenté lors du congrès. Ce rapport contient les dernières tendances et les chiffres les plus récents concernant le tourisme de neige et de montagne.

Pour s’inscrire et en savoir plus

 

Contacts :

Responsable médias : Marcelo Risi

Tél. : (+34) 91 567 81 60

 

Programme de communications de l’OMT

Tél. : +34 91-567-8100

Télécopie : +34 91-567-8218

Related Content

L’OMT et la CET renforcent leur coopération sur les questions touristiques

PR No.: PR12014

L’OMT et la Commission européenne du tourisme (CET) ont signé un accord en vertu duquel elles s’engagent à redoubler d’efforts pour affronter ensemble les grands défis auxquels est confronté le secteur touristique (Berlin, Allemagne, le 7 mars 2012).

« Les défis mondiaux exigent une coopération accrue. L’accord d’aujourd’hui souligne l’importance des synergies entre les travaux menés par nos deux organisations et constitue une avancée dans le but d’optimiser notre action » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, M. Taleb Rifai. « L’OMT et la CET travaillent en étroite collaboration depuis 2001 pour assurer le suivi des tendances sur le marché du tourisme, qui est en constante évolution, et pour aider les pays membres à être plus compétitifs. Grâce à ce nouvel accord, je suis certain que nous pourrons répondre plus efficacement aux besoins de nos Membres et du secteur touristique en général. »

La Présidente de la CET, Mme Petra Hedorfer, a assuré que « des progrès importants ont été accomplis pour accroître la compétitivité du tourisme depuis plus de dix ans que la CET et l’OMT collaborent dans le cadre de travaux de recherche. Compte tenu de l’évolution des tendances touristiques dans le monde sous l’effet des économies émergentes des pays BRIC, l’Europe, qui est la destination de voyage la plus visitée au monde, a beaucoup à gagner de ce partenariat. La recherche et la veille du marché revêtent plus que jamais une importance critique. L’accord d’aujourd’hui confirme l’importance de la collaboration à l’échelle européenne, mais également à l’échelle mondiale. »

L’une des grandes initiatives découlant du nouvel accord de coopération est la constitution du Groupe mondial de réflexion des organisations nationales du tourisme (ONT), lancé pendant le salon du voyage ITB à Berlin. Le groupe de réflexion offrira aux directeurs des organismes nationaux du tourisme de toutes les régions du monde un espace de discussion pour identifier, en vue d’une collaboration, les questions d’intérêt commun, pouvant aller de l’évolution du marché et des tendances aux nouvelles technologies, en passant par les droits des consommateurs. Il permettra en outre aux ONT de s’exprimer d’une seule voix sur les questions présentant un intérêt commun, comme l’est la facilitation des voyages.   

L’OMT et la CET uniront également leurs efforts sur des questions telles que les tendances et les études de marché, les produits et les segments, les méthodologies de marketing, l’étalonnage, la durabilité et la gestion des crises. Les deux parties poursuivront la publication des séries de manuels de meilleures pratiques et d’études de marché qui, à ce jour, couvrent les marchés d’origine les plus importants pour l’Europe, notamment la Chine, l’Inde, les États-Unis et le Moyen-Orient, et traitent de questions d’actualité comme les stratégies de marque, le marketing en ligne et le développement des produits.

 

Contacts :

Responsable médias pour l’OMT : Marcelo Risi

Tél. : (+34) 91 567 81 60

 

Commission européenne du tourisme

Nicholas Hall, Directeur exécutif par intérim

Tél. : + 32 2 - 548 90 00

www.etc-corporate.org

www.visteurope.com

Related Content

Le Président serbe souligne les bienfaits du tourisme en se ralliant à la campagne des dirigeants mondiaux en faveur du tourisme

PR No.: PR 12012

 

L’OMT et le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) se sont félicités de la décision du Président serbe Boris Tadic de s’associer à la campagne des dirigeants mondiaux en faveur du tourisme. Celle-ci rassemble des chefs d’État et de gouvernement ayant reconnu le potentiel qu’a le tourisme de contribuer à la croissance économique et au développement (Belgrade, Serbie, le 24 février 2012).

« Il existe de réelles perspectives de développement touristique en République de Serbie » a expliqué le Président Tadic, « surtout sous la forme d’itinéraires thématiques, d’escapades citadines, pour le tourisme d’affaires et le tourisme de montagne ». Le Président serbe a souligné la contribution importante du tourisme au PIB et à la création d’emplois, que ce soit directement dans le secteur touristique ou dans d’autres secteurs de l’économie. 

« En 2011, la Serbie a obtenu certains des meilleurs résultats touristiques des pays d’Europe méditerranéenne du Sud » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai. « Les arrivées de touristes internationaux ont connu une hausse de 12% et les recettes touristiques, qui représentent actuellement 7% des exportations de services de la Serbie, ont augmenté de 18%. Cela montre bien que le secteur touristique peut être un instrument crucial pour atteindre les objectifs de développement que s’est fixés le pays ».

Le Président du WTTC, David Scowsill, a indiqué pour sa part que « la Serbie a fait d’énormes progrès pour attirer des touristes et ce sont désormais 97 000 personnes qui travaillent dans le tourisme. De nouveaux investissements sont maintenant nécessaires pour continuer de soutenir ce secteur critique de l’activité du pays, à la fois sous la forme de financements publics pour le marketing et d’investissements privés dans les infrastructures. Les annonces récentes concernant la possible entrée de la Serbie dans l’UE ouvriront de nouvelles perspectives au secteur du voyage et du tourisme. La décision du Président aujourd’hui de se rallier à la campagne des dirigeants mondiaux en faveur du tourisme montre assurément que pour la Serbie, le voyage et le tourisme sont aux avant-postes du développement et de la création d’emplois tandis que le pays se prépare en vue de pouvoir recueillir les bénéfices de sa possible entrée dans l’UE ».

Lors de sa rencontre avec le Président, M. Rifai s’est déclaré confiant dans l’avenir du tourisme en Serbie, surtout en ce qui concerne le développement de produits touristiques liés au bien-être ou encore au tourisme culturel et rural, étant donné que « de plus en plus, les touristes veulent vivre une expérience à la campagne, participer aux activités locales et connaître les traditions ».

Toujours selon M. Rifai, le tourisme rural offre, en dehors des grandes villes, des possibilités d’emploi et de revenu sur place qui permettent d’enrayer l’exode rural et contribuent aussi à maintenir les traditions et les activités économiques locales telles que l’artisanat et l’agriculture.

Le potentiel du tourisme rural au service du développement a été le thème central d’une conférence organisée dans le cadre du salon international du tourisme de Belgrade. La conférence a permis de donner un coup de projecteur sur le projet mené actuellement, d’un montant de 4 millions de dollars, au titre du Fonds pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (F-OMD), intitulé « Un tourisme durable au service du développement rural ». Le projet, fruit de la collaboration entre cinq institutions des Nations Unies (PNUD, PNUE, FAO, UNICEF et OMT) et les autorités nationales, appuie la diversification de l’économie rurale serbe grâce au tourisme. Le Fonds a vu le jour en décembre 2006 grâce à une généreuse contribution de 710 millions de dollars du Gouvernement espagnol. L’OMT est associée actuellement à onze projets relevant du F-OMD, illustrant le potentiel que détient le tourisme de contribuer à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement dans le monde entier.

En cette occasion, la Serbie est devenue le premier pays à adopter le manuel de l’OMT sur les communications de crise (UNWTO Crisis Communications Toolbox). Ce manuel détaillant étape par étape les mesures à prendre pour communiquer efficacement en période de crise aide les destinations à élaborer leurs plans de communication de crise et à atténuer l’impact des crises sur le secteur touristique. Le manuel propose des modèles de communiqués de presse et d’autres messages de communication de crise et couvre divers aspects, allant des interviews et des conférences de presse à l’utilisation des médias sociaux. Il est totalement adaptable aux besoins particuliers des pays.

Note aux rédactions :

Dans le cadre de la campagne des dirigeants mondiaux en faveur du tourisme, l’OMT et le WTTC contactent ensemble des chefs d’État et de gouvernement du monde entier afin de leur remettre une lettre ouverte. Dans cette lettre, on les invite à reconnaître le rôle capital du tourisme pour assurer une croissance plus soutenue et plus équilibrée et à lui accorder un rang de priorité élevé dans les politiques nationales de façon à en obtenir le maximum de retombées. On y explique que la valeur du secteur du voyage et du tourisme tient au fait qu’il est un des plus gros pourvoyeurs d’emplois au monde, mais aussi un ressort important de la croissance socioéconomique et du développement ainsi qu’un des leviers du passage à l’économie verte.

À ce jour, plus de 20 chefs d’État et de gouvernement ont reçu la lettre ouverte de l’OMT et du WTTC : Afrique du Sud, Arménie, Azerbaïdjan, Brunei, Burkina Faso, Chine, Colombie, Croatie, Gambie, Hongrie, Indonésie, Irlande, Kazakhstan, Kenya, Malaisie, Mexique, Mozambique, Philippines, République de Corée, Roumanie et Serbie.   

 

Liens utiles :

Lettre ouverte aux chefs d’État et de gouvernement

Pour en savoir plus sur la campagne conjointe

Manuel de l’OMT sur les communications de crise

 

Contacts :

 

Responsable médias : Marcelo Risi

Tél. : (+34) 91 567 81 60

 

 

Relations médias  pour le WTTC : Anja Eckervogt

Tél. : (+44) 20 7481 6484

 www.WTTC.org

Related Content