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Le tourisme international consolide sa forte reprise en dépit des défis croissants

Le tourisme international consolide sa forte reprise en dépit des défis croissants

Le tourisme international continue de montrer les signes d'une reprise forte et régulière après l'impact de la pandémie, en dépit de défis économiques et géopolitiques toujours plus grands.

Selon le dernier Baromètre du tourisme mondial de l’OMT, le tourisme international a connu un fort rebond durant les cinq premiers mois de l’année 2022, enregistrant près de 250 millions d'arrivées internationales. Ce chiffre correspond aux 77 millions d'arrivées enregistrées de janvier à mai 2021 et montre que le secteur a récupéré près de la moitié (46 %) des niveaux d'avant la pandémie de 2019.

« La reprise du tourisme s'est accélérée dans de nombreuses régions du monde, surmontant les obstacles sur son chemin », a déclaré le secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili, qui préconise dans le même temps la prudence face aux « vents économiques contraires et aux défis géopolitiques susceptibles d’impacter le secteur d'ici à 2022 et au-delà ».

L’Europe et l’Amérique en tête de la reprise

L'Europe a accueilli plus de quatre fois plus d'arrivées internationales qu'au cours des cinq premiers mois de 2021 (+350 %), stimulées par une forte demande intrarégionale et la levée de toutes les restrictions de voyage dans un nombre croissant de pays. La région a enregistré des performances très fortes en avril (+458 %), avec une période de Pâques chargée. Dans les Amériques, les arrivées ont plus que doublé (+112  %). Toutefois, ce rebond important se mesure à la faiblesse des résultats de 2021 et les arrivées restent globalement inférieures de 36 % et 40 % aux niveaux de 2019 dans les deux régions, respectivement.

La reprise du tourisme s'est accélérée dans de nombreuses régions du monde, surmontant les obstacles sur son chemin

On observe le même schéma dans les autres régions. La forte croissance au Moyen-Orient (+157 %) et en Afrique (+156 %) est restée respectivement 54 % et 50 % inférieure aux niveaux de 2019, et l'Asie et le Pacifique ont presque doublé les arrivées (+94 %), bien que les chiffres aient été 90 % inférieurs à 2019, certaines frontières étant restées fermées aux voyages non essentiels. Là aussi, l'assouplissement récent des restrictions se traduit par une amélioration des résultats pour avril et mai.

Plusieurs sous-régions ont récupéré entre 70 % et 80 % de leurs niveaux d’avant la pandémie, avec en tête les Caraïbes et l'Amérique centrale, suivies de la Méditerranée du Sud, de l'Europe de l’Ouest et du Nord. Il y a lieu  de noter que certaines destinations ont dépassé les niveaux de 2019, notamment les îles Vierges américaines, St. Maarten, la République de Moldavie, l'Albanie, le Honduras et Porto Rico.

International Tourist Arrivals

Hausse des dépenses touristiques

La hausse des dépenses touristiques en provenance des principaux marchés sources va de pair avec la reprise observée. Les dépenses internationales des touristes de France, d'Allemagne, d'Italie et des États-Unis atteignent désormais 70 à 85 % des niveaux d’avant la pandémie, tandis que les dépenses en provenance d'Inde, d'Arabie saoudite et du Qatar ont déjà dépassé les niveaux de 2019.

En termes de recettes touristiques internationales gagnées dans les destinations, un nombre croissant de pays - la République de Moldavie, la Serbie, les Seychelles, la Roumanie, la Macédoine du Nord, Sainte-Lucie, la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie, le Pakistan, le Soudan, la Turquie, le Bangladesh, le Salvador, le Mexique, la Croatie et le Portugal - ont entièrement récupéré leur niveau d'avant la pandémie.

Vaincre les défis croissants

La forte demande pendant la saison estivale de l'hémisphère nord devrait consolider ces résultats positifs, notamment parce que des destinations toujours plus nombreuses assouplissent ou lèvent les restrictions de voyage. Au 22 juillet, 62 destinations (dont 39 en Europe) n'avaient pas de restrictions liées au COVID-19  et un nombre croissant de destinations en Asie ont commencé à assouplir leurs restrictions.

Selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), la réduction globale de la capacité aérienne internationale en 2022 sera limitée à 20 % - 25 % des sièges offerts par les compagnies aériennes par rapport à 2019. Cette résilience se traduit aussi dans les taux d'occupation des hôtels. D'après les données de la société de benchmarking STR, les taux d'occupation mondiaux ont atteint 66 % en juin 2022, contre 43 % en janvier. 

Une demande plus forte que prévu a cependant créé d’importants défis d'exploitation et de main-d'œuvre, tandis que la guerre en Ukraine, la hausse de l'inflation et des taux d'intérêt, ainsi que les craintes d'un ralentissement économique constituent une menace pour la reprise. Le Fonds monétaire international prévoit un ralentissement de l'économie mondiale, qui passerait de 6,1 % en 2021 à 3,2 % en 2022, puis à 2,9 % en 2023. Dans le même temps, l'OMT continue de travailler en étroite collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour surveiller la pandémie, les nouvelles urgences de santé publique et leur impact potentiel sur les voyages.

Scénarios régionaux pour 2022

Selon les scénarios prospectifs de l'OMT publiés en mai 2022, les arrivées internationales devraient atteindre en 2022 55 % à 70 % des niveaux antérieurs à la pandémie. Ces résultats dépendent de l'évolution de la situation, principalement de celle des restrictions de voyage, de l'inflation en cours, notamment des prix élevés de l'énergie, et de la situation économique générale, de l'évolution de la guerre en Ukraine, ainsi que de la situation sanitaire liée à la pandémie. Des défis plus récents, tels que la pénurie de personnel, la forte congestion des aéroports et les retards et annulations de vols, pourraient aussi avoir un impact sur les chiffres du tourisme international.

Les scénarios par région montrent que l'Europe et les Amériques enregistrent les meilleurs résultats touristiques en 2022, tandis que la région Asie-Pacifique devrait rester à la traîne en raison de politiques de voyage plus restrictives. Les arrivées de touristes internationaux en Europe pourraient atteindre 65 % ou 80 % des niveaux de 2019 en 2022, en fonction de divers facteurs, tandis que dans les Amériques, elles pourraient atteindre 63 % à 76 % de ces niveaux.

En Afrique et au Moyen-Orient, les arrivées pourraient atteindre environ 50 à 70 % des niveaux d’avant la pandémie, tandis qu'en Asie et dans le Pacifique, elles resteraient à 30 % des niveaux de 2019 dans le meilleur des cas, en raison de politiques et de restrictions plus strictes.

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La reprise du tourisme s'accélère avec l'assouplissement des restrictions et la hausse de la confiance

La reprise du tourisme s'accélère avec l'assouplissement des restrictions et la hausse de la confiance

Le tourisme poursuit sa reprise à un rythme soutenu. Globalement, les destinations ont reçu près de trois fois plus d'arrivées internationales au premier trimestre 2022 qu'à la même période de 2021, l'Europe étant en tête du rebond du secteur.

Selon le dernier Baromètre du tourisme mondial de l'OMT, le tourisme international a connu une augmentation de 182 % en glissement annuel en janvier-mars 2022, les destinations du monde entier ayant reçu quelque 117 millions d'arrivées internationales, contre 41 millions au premier trimestre 2021. Sur les 76 millions d'arrivées internationales supplémentaires au cours des trois premiers mois, quelque 47 millions ont été enregistrées en mars, ce qui montre que la reprise s'accélère.

L'Europe et les Amériques mènent la reprise

Les données de l'OMT montrent qu'au cours du premier trimestre de 2022, l'Europe a accueilli près de quatre fois plus d'arrivées internationales (+280 %) qu'au cours du premier trimestre de 2021, les résultats étant portés par une forte demande intrarégionale. Dans les Amériques, les arrivées ont plus que doublé (+117 %) au cours des mêmes trois mois. Cependant, les arrivées en Europe et dans les Amériques sont restées respectivement 43 % et 46 % en dessous des niveaux de 2019.

Le Moyen-Orient (+132 %) et l'Afrique (+96 %) ont également connu une forte croissance au premier trimestre 2022 par rapport à 2021, mais les arrivées sont restées respectivement 59 % et 61 % en dessous des niveaux de 2019. L'Asie-Pacifique a enregistré une augmentation de 64 % par rapport à 2021, mais les niveaux étaient là encore inférieurs de 93 % aux chiffres de 2019, car plusieurs destinations sont restées fermées aux voyages non essentiels.

Évaluation et perspectives des performances du tourisme par le groupe d'experts de l'OMT

Par sous-région, les Caraïbes et le sud de l'Europe méditerranéenne continuent d'afficher les taux de reprise les plus rapides. Dans les deux cas, les arrivées se sont rétablies à près de 75 % des niveaux de 2019, certaines destinations atteignant ou dépassant les niveaux pré-pandémie.

Les destinations s'ouvrent

Bien que le tourisme international reste 61 % en dessous des niveaux de 2019, la reprise progressive devrait se poursuivre tout au long de l’année 2022, car davantage de destinations assouplissent ou lèvent les restrictions de voyage et la demande refoulée est libérée. Au 2 juin, 45 destinations (dont 31 en Europe) étaient exemptes de restrictions liées à la COVID-19. En Asie, un nombre croissant de destinations ont commencé à assouplir ces restrictions.

Malgré ces perspectives positives, la situation économique difficile, associée à l'offensive militaire de la Fédération de Russie en Ukraine, représente un risque baissier pour la reprise du tourisme international. Jusqu'à présent, l'offensive russe en Ukraine semble avoir eu un impact direct limité sur les performances globales, même si elle perturbe les voyages en Europe de l'Est. Cependant, le conflit a d'importantes répercussions économiques au niveau mondial, exacerbant les prix déjà élevés du pétrole et l'inflation générale et perturbant les chaînes d'approvisionnement internationales, ce qui entraîne une hausse des coûts de transport et d'hébergement pour le secteur du tourisme.

Les recettes d'exportation se redresseront plus rapidement à mesure que les dépenses augmenteront

La dernière édition du Baromètre du tourisme de l'OMT montre également qu'1 trillion d’USD de recettes d'exportation du tourisme international a été perdu en 2021, s'ajoutant au trillion d’USD perdu au cours de la première année de la pandémie. Les recettes totales des exportations touristiques (y compris les recettes du transport de passagers) ont atteint un montant estimé à 713 milliards d’USD en 2021, soit une augmentation de 4 % en termes réels par rapport à 2020, mais toujours 61 % en dessous des niveaux de 2019. Les recettes du tourisme international ont atteint 602 milliards d’USD, soit également 4 % de plus en termes réels qu'en 2020. L'Europe et le Moyen-Orient ont enregistré les meilleures performances, les revenus atteignant environ 50 % des niveaux pré-pandémiques dans les deux régions.

Évaluation et perspectives des performances du tourisme par le groupe d'experts de l'OMT

Cependant, le montant dépensé par voyage est en hausse : de 1 000 USD en moyenne en 2019 à 1 400 USD en 2021.

Une reprise plus forte que prévu à l'horizon

Le dernier indice de confiance de l'OMT a montré un net rebond. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l'indice est revenu aux niveaux de 2019, reflétant un optimisme accru parmi les experts du tourisme du monde entier, s'appuyant sur une forte demande refoulée, en particulier les voyages intra-européens et les voyages des États-Unis d’Amérique vers l'Europe.

Selon la dernière enquête du groupe d'experts de l'OMT, une majorité écrasante de professionnels du tourisme (83 %) voit de meilleures perspectives pour 2022 par rapport à 2021, à condition que le virus soit contenu et que les destinations continuent d'assouplir ou de lever les restrictions de voyage. Toutefois, la fermeture en cours de certains grands marchés émetteurs, notamment en Asie et dans le Pacifique, ainsi que l'incertitude découlant du conflit entre la Fédération de Russie et l'Ukraine, pourraient retarder la reprise effective du tourisme international.

Les experts sont désormais plus nombreux (48 %) à envisager un retour possible des arrivées internationales aux niveaux de 2019 en 2023 (contre 32 % dans l'enquête de janvier), tandis que le pourcentage indiquant que cela pourrait se produire en 2024 ou plus tard (44 %) a diminué par rapport à l'enquête de janvier (64 %). Entre-temps, à la fin du mois d'avril, la capacité aérienne internationale dans les Amériques, en Afrique, en Europe, dans l'Atlantique Nord et au Moyen-Orient a atteint ou est proche de 80 % des niveaux d'avant la crise et la demande suit.

Quand pensez-vous que le tourisme international retrouvera son niveau pré-pandémique en 2019 dans votre pays ?

L'OMT a révisé ses perspectives pour 2022 à la lumière des résultats plus solides que prévu au premier trimestre de 2022, de l’augmentation significative des réservations de vols et des perspectives de l'indice de confiance de l'OMT. On s'attend maintenant à ce que les arrivées de touristes internationaux atteignent 55 % à 70 % des niveaux de 2019 en 2022, en fonction d'un certain nombre de circonstances, notamment le rythme auquel les destinations continuent de lever les restrictions de voyage, l'évolution de la guerre en Ukraine, les éventuelles nouvelles flambées de coronavirus et la situation économique mondiale, en particulier l'inflation et les prix de l'énergie.

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Démarrage solide du tourisme en 2022 alors que planent de nouvelles incertitudes

Démarrage solide du tourisme en 2022 alors que planent de nouvelles incertitudes

Le tourisme international a poursuivi son redressement en janvier 2022, avec des résultats bien meilleurs que ce qui fut un début 2021 morose. Toutefois, l’invasion russe de l’Ukraine fait peser une pression supplémentaire sur le climat d’incertitude économique actuel, auquel s’ajoutent les nombreuses restrictions sur les voyages liées à la COVID toujours en place. La confiance, globalement, risque d’en pâtir, freinant la reprise du tourisme.

D’après les dernières données disponibles, les arrivées de touristes internationaux dans le monde ont plus que doublé (+130 %) en janvier 2022 par rapport à 2021. Il y a eu 18 millions de visiteurs supplémentaires à l’échelle mondiale en ce premier mois de l’année, soit l’équivalent de l’augmentation totale enregistrée sur l’ensemble de l’année 2021.

Ces chiffres viennent confirmer la tendance positive déjà enclenchée l’an dernier, mais le rythme du redressement en janvier a souffert de l’apparition du variant Omicron et de la réintroduction de restrictions sur les voyages dans différentes destinations. Après la baisse de 71 % de 2021, les arrivées internationales au mois de janvier 2022 restaient inférieures de 67 % aux niveaux d’avant la pandémie.

L’Europe et les Amériques en tête

Toutes les régions ont connu un net rebond en janvier 2022, même si c’est rapporté aux bas niveaux de début 2021. L’Europe (+199 %) et les Amériques (+97 %) ont continué d’afficher les plus forts résultats, avec des niveaux d’arrivées internationales restant encore d’environ la moitié de ceux d’avant la pandémie (-53 % et -52 %, respectivement).

Le Moyen-Orient (+89 %) et l’Afrique (+51 %) ont enregistré aussi en janvier 2022 une progression par rapport à 2021, mais qui représente une chute de 63 % et de 69 %, respectivement, par rapport à 2019. L’Asie-Pacifique affichait une croissance interannuelle de 44 %, mais plusieurs destinations demeuraient fermées aux voyages non essentiels d’où la plus forte chute observée des arrivées internationales par rapport à 2019 (-93 %).

Par sous-région, c’est l’Europe occidentale qui obtenait les meilleurs résultats, avec quatre fois plus d’arrivées en janvier 2022 qu’en 2021, mais 58 % de moins qu’en 2019. De plus, les Caraïbes (-38 %) et l’Europe méridionale et méditerranéenne (-41 %) affichaient les plus forts taux de reprise par rapport aux niveaux de 2019. Ce sont des îles des Caraïbes et d’Asie-Pacifique et de petites destinations d’Europe et d’Amérique centrale qui ont eu la meilleure performance par rapport à 2019 : les Seychelles (-27 %), la Bulgarie et Curaçao (-20 % toutes les deux), El Salvador (-19%), la Serbie et les Maldives (-13 % toutes les deux), la République dominicaine (-11 %), l’Albanie (-7 %) et l’Andorre (-3 %). La Bosnie-Herzégovine (+2 %) a même fait mieux qu’avant la pandémie. Parmi les plus grandes destinations, la Turquie et le Mexique ont connu une baisse de 16 % et 24 % respectivement par rapport à 2019.

Les perspectives de redressement

Après la chute sans précédent de 2020 et 2021, le tourisme international devrait poursuivre son redressement progressif en 2022. Au 24 mars, 12 destinations n’avaient pas de restrictions liées à la COVID-19 en place et de plus en plus de destinations étaient en train d’assouplir ou de lever les restrictions sur les voyages, permettant ainsi à la demande comprimée de s’exprimer.

La guerre en Ukraine pose de nouveaux défis pour l’environnement économique mondial et risque de faire obstacle au retour de la confiance à l’égard des voyages dans le monde. Les marchés émetteurs des États-Unis d’Amérique et d’Asie, qui ont commencé à s’ouvrir, pourraient en subir tout particulièrement les effets, surtout en ce qui concerne les voyages à destination de l’Europe, car ce sont des marchés historiquement plus réfractaires au risque.

La fermeture des espaces aériens ukrainien et russe et l’interdiction visant les transporteurs russes dans de nombreux pays européens pèsent sur les voyages intra-européens. De plus, elles obligent à des détours sur les vols long-courrier entre l’Europe et l’Asie de l’Est, faisant augmenter la durée de vol et les coûts. La Fédération de Russie et l’Ukraine représentaient un total combiné de 3 % des dépenses mondiales au titre du tourisme international en 2020 et au moins 14 milliards d’USD de recettes du tourisme mondial pourraient être perdus si le conflit devait se prolonger. Ces deux marchés sont importants pour les pays voisins, mais aussi pour les destinations « mer et soleil » d’Europe. Le marché russe avait aussi pris un poids considérable pendant la pandémie pour les destinations lointaines telles que les Maldives, les Seychelles ou le Sri Lanka. En tant que destinations, la Fédération de Russie et l’Ukraine représentaient 4 % du total des arrivées internationales en Europe mais seulement 1 % des recettes du tourisme international de l’Europe en 2020.

Incertitude économique et pressions

Il est trop tôt pour évaluer l’impact, mais on a observé au niveau des recherches de vols et des réservations par divers canaux un ralentissement la semaine après l’invasion, suivi d’un rebond début mars.

Il est certain que l’offensive fera peser une pression supplémentaire sur un environnement économique déjà difficile, sapant la confiance des consommateurs et augmentant l’incertitude autour des investissements. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que la croissance économique mondiale pourrait être inférieure de plus de 1 % cette année à la projection établie avant, tandis que l’inflation, déjà élevée au début de l’année, pourrait être supérieure d’au moins 2,5 %. L’OMT relève que la flambée récente des cours du pétrole (le baril de Brent a atteint son plus haut niveau en 10 ans) et la montée de l’inflation font que les services d’hébergement et de transport sont plus chers et accentuent la pression sur les entreprises, le pouvoir d’achat des consommateurs et l’épargne.

Ces prévisions cadrent aussi avec l’analyse des conséquences potentielles du conflit sur la reprise économique mondiale et la croissance qui a été faite par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), laquelle a aussi revu à la baisse ses projections de croissance économique mondiale en 2022 de 3,6 % à 2,6 %, alertant que, dans ce ralentissement, les pays en développement seront les plus vulnérables.

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En 2021, le tourisme enregistre une croissance de 4 % mais reste très en dessous des niveaux d’avant la pandémie

En 2021, le tourisme enregistre une croissance de 4 % mais reste très en dessous des niveaux d’avant la pandémie

  • L’OMT fait état d’une progression de 4 % des arrivées de touristes internationaux en 2021
  • 2021 a néanmoins été encore une année difficile, les arrivées restant inférieures de 72 % aux niveaux d’avant la pandémie
  • Le redressement nécessite une coordination renforcée et une hausse des taux de vaccination

En 2021, le tourisme mondial a progressé de 4 % par rapport à 2020 (415 millions contre 400 millions). Cependant, les arrivées de touristes internationaux (visiteurs qui passent la nuit) sont restées inférieures de 72 % à celles de 2019, l’année d’avant la pandémie, d’après les premières estimations de l’OMT. Ces chiffres s’inscrivent dans le prolongement d’une année 2020 qui aura été la pire année de l’histoire du tourisme, marquée par une chute de 73 % des arrivées internationales.

Le premier numéro de 2022 du Baromètre OMT du tourisme mondial fait apparaître que l’augmentation des taux de vaccination, conjuguée à l’assouplissement des restrictions sur les voyages grâce au renforcement de la coordination et des protocoles transfrontières, a permis de libérer la demande comprimée. Le tourisme international a connu un léger rebond au deuxième semestre 2021, avec des arrivées internationales en repli de 62 % au troisième trimestre comme au quatrième trimestre par rapport aux niveaux d’avant la pandémie. D’après les données limitées à disposition, les arrivées internationales en décembre ont été de 65 % inférieures aux niveaux de 2019. L’impact du variant Omicron et de l’explosion des cas de COVID-19 reste encore à déterminer dans toute son ampleur.

Une reprise lente et inégale

Le rythme du redressement demeure lent et inégal d’une région du monde à une autre en raison des différences en ce qui concerne les restrictions sur la mobilité, les taux de vaccination et les niveaux de confiance des voyageurs. Ce sont l’Europe et les Amériques qui enregistrent en 2021 les plus forts résultats par rapport à 2020 (+19 % et +17 % respectivement), tout en restant dans les deux cas inférieurs de 63 % aux niveaux d’avant la pandémie.

Par sous-région, les Caraïbes affichent la meilleure performance (+63 % par rapport à 2020, mais 37 % en dessous de 2019) et certaines destinations se rapprochent, voire dépassent, les niveaux d’avant la pandémie. L’Europe méridionale méditerranéenne (+57 %) et l’Amérique centrale (+54 %) ont aussi bénéficié d’un net rebond, mais demeurent à des niveaux inférieurs de 54 % et 56 %, respectivement, aux niveaux de 2019. L’Amérique du Nord (+17 %) et l’Europe centrale et orientale (+18 %) remontent aussi au-dessus des niveaux de 2020. 

Parallèlement, l’Afrique a connu une hausse de 12 % des arrivées en 2021 par rapport à 2020, même si les chiffres restent de 74 % inférieurs à ceux de 2019. Au Moyen-Orient, les arrivées ont reculé de 24 % par rapport à 2020 et de 79 % par rapport à 2019. En Asie-Pacifique, les arrivées étaient encore de 65 % en dessous des niveaux de 2020 et de 94 % inférieures aux chiffres d’avant la pandémie, de nombreuses destinations restant fermées aux voyages non essentiels.  

Hausse des dépenses touristiques

La contribution économique du tourisme en 2021 (mesurée en produit intérieur brut direct du tourisme) est estimée à 1 900 milliards d’USD, au-dessus des 1 600 milliards d’USD de 2020, mais encore bien loin des chiffres d’avant la pandémie (3 500 milliards d’USD). Les recettes d’exportation du tourisme international pourraient dépasser les 700 milliards d’USD en 2021, ce qui représente un léger mieux par rapport à 2020 en raison de l’augmentation des dépenses par voyage, mais c’est moins de la moitié des 1 700 milliards d’USD enregistrés en 2019.

Le niveau moyen de recettes par arrivée devrait atteindre 1 500 USD en 2021, contre 1 300 USD en 2020. Cela s’explique par les volumes importants d’épargne accumulée et l’allongement de la durée des séjours, et par les tarifs de transport et d’hébergement plus élevés. La France et la Belgique font état de baisses des dépenses touristiques relativement plus faibles, de -37 % et de -28 %, respectivement, par rapport à 2019. L’Arabie saoudite (-27 %) et le Qatar (-2 %) affichent aussi des résultats légèrement meilleurs en 2021.

Perspectives pour 2022

Les dernières indications en provenance du groupe d’experts de l’OMT sont que la plupart des professionnels du tourisme (61 %) tablent sur des perspectives plus favorables pour 2022. Ils sont 58 % à s’attendre à un rebond en 2022, essentiellement au troisième trimestre, et 42 % à tabler sur un rebond potentiel seulement en 2023. Les experts sont une majorité (64 %) à estimer maintenant que le retour des arrivées internationales aux niveaux de 2019 n’interviendra qu’en 2024 ou après, contre 45 % d’après l’enquête de septembre.

L’indice de confiance de l’OMT affiche des signes de légère baisse pour janvier-avril 2022. Les principaux facteurs identifiés par les experts pour la reprise efficace du tourisme international sont : des campagnes de vaccination conduites rapidement et à plus grande échelle, suivies par une levée générale des restrictions sur les voyages, et une coordination accrue et des informations plus claires sur les protocoles de voyage.

Les scénarios de l’OMT tablent sur une croissance des arrivées de touristes internationaux allant de 30 % à 78 % par rapport à 2021. Toutefois, ce sont des niveaux encore de 50 % à 63 % en dessous des niveaux d’avant la pandémie.

La vague récente de cas de COVID-19 et le variant Omicron devraient perturber la reprise et saper la confiance en ce début d’année 2022, sachant que des pays remettent en place des interdictions sur les voyages et des restrictions visant certains marchés. Parallèlement, les vaccinations continuent de progresser de manière inégale et de nombreuses destinations ont encore leurs frontières complètement fermées, surtout en Asie-Pacifique. Un environnement économique difficile pourrait venir peser encore plus sur la reprise efficace du tourisme international, avec la flambée des cours du pétrole, une inflation en hausse, l’augmentation potentielle des taux d’intérêt, les niveaux élevés d’endettement et des chaînes d’approvisionnement qui restent perturbées. On peut néanmoins s’attendre à ce que la reprise du tourisme en cours dans de nombreux marchés, principalement en Europe et dans les Amériques, conjuguée à des vaccinations à grande échelle et à une levée générale et coordonnée des restrictions sur les voyages, aide à rétablir la confiance parmi les consommateurs et à accélérer le redressement du tourisme international en 2022.  

Parallèlement au sursaut du tourisme international, le tourisme interne continue de tirer le redressement du secteur dans un nombre croissant de destinations, particulièrement celles ayant de vastes marchés internes. D’après les experts, le tourisme interne et les voyages près de chez soi, de même que les activités de plein air, les produits en rapport avec la nature et le tourisme rural figurent parmi les grandes tendances de voyage qui continueront de caractériser le tourisme en 2022.

Note : Les informations ci-dessus sont fournies sur la base des données disponibles réunies par l’OMT au moment de la publication.

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Le tourisme mondial connaît une embellie au troisième trimestre, mais la reprise reste fragile

Le tourisme mondial connaît une embellie au troisième trimestre, mais la reprise reste fragile

Après un premier semestre 2021 morose, le tourisme international a rebondi pendant la saison estivale de l'hémisphère nord, dopant les résultats du troisième trimestre de l'année, notamment en Europe.

Selon la toute dernière édition du Baromètre OMT du tourisme mondial, les arrivées de touristes internationaux (visiteurs avec nuitée) ont augmenté de 58 % en juillet-septembre par rapport à la même période de 2020. Elles sont toutefois restées inférieures de 64 % aux niveaux de 2019. L'Europe a enregistré la meilleure performance relative au troisième trimestre, avec des arrivées internationales en baisse de 53 % par rapport à la même période de trois mois de 2019. En août et septembre, les arrivées, en retrait de 63 % par rapport à 2019, affichaient leurs meilleurs résultats mensuels depuis le début de la pandémie.

Entre janvier et septembre, les arrivées de touristes internationaux dans le monde ont reculé de 20 % par rapport à 2020, ce qui représente une nette amélioration par rapport aux six premiers mois de l'année (-54 %). Dans certaines sous-régions (Europe du Sud et méditerranéenne, Caraïbes, Amérique du Nord et centrale), les arrivées ont en fait dépassé les niveaux de 2020 au cours des neuf premiers mois de 2021. Certaines îles des Caraïbes et d'Asie du Sud, ainsi que quelques petites destinations d'Europe méridionale et méditerranéenne, ont connu leurs meilleures performances au troisième trimestre 2021, selon les données disponibles, avec des arrivées proches des niveaux pré-pandémiques, voire parfois supérieures.

Nous ne pouvons pas baisser la garde et devons poursuivre nos efforts pour assurer l’égalité d’accès aux vaccins, coordonner les procédures de voyage, utiliser les certificats numériques de vaccination pour faciliter la mobilité, et continuer à soutenir le secteur

Le Secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : "Les données pour le troisième trimestre de 2021 sont encourageantes. Toutefois, les arrivées sont toujours inférieures de 76 % aux niveaux prépandémiques et les résultats dans les différentes régions du monde restent inégaux." Il a ajouté qu’avec l’augmentation des cas et l’apparition de nouveaux variants, « nous ne pouvons pas baisser la garde et devons poursuivre nos efforts pour assurer l’égalité d’accès aux vaccins, coordonner les procédures de voyage, utiliser les certificats numériques de vaccination pour faciliter la mobilité, et continuer à soutenir le secteur. » 

L'augmentation de la demande est attribuable à la confiance accrue des voyageurs, à la progression rapide des vaccinations et à l'assouplissement des restrictions d'entrée dans de nombreuses destinations. En Europe, le certificat COVID numérique de l'UE a contribué à faciliter la libre circulation au sein de l'Union européenne, débloquant ainsi une demande fortement réprimée après de nombreux mois de restriction des voyages. Les arrivées n'ont été inférieures que de 8 % à la même période de 2020, tout en restant inférieures de 69 % à 2019. Les Amériques présentent les plus forts résultats du tourisme récepteur de janvier à septembre, avec des arrivées en hausse de 1 % par rapport à 2020, mais toujours 65 % en dessous des niveaux de 2019. C’est aux Caraïbes que l’on trouve les meilleurs résultats par sous-région avec des arrivées supérieures de 55 % à celles de la même période de 2020, mais toujours 38 % en dessous de 2019.

Un rythme de reprise lent et irrégulier

Malgré la remontée constatée au troisième trimestre de l'année, le rythme de la reprise reste inégal selon les régions du monde. Cela est dû à des degrés variables de restrictions de mobilité, de taux de vaccination et de confiance des voyageurs. Alors que l'Europe (-53 %) et les Amériques (-60 %) ont bénéficié d'une amélioration relative au cours du troisième trimestre 2021, les arrivées en Asie et dans le Pacifique ont diminué de 95 % par rapport à 2019, de nombreuses destinations restant fermées aux voyages non essentiels. L'Afrique et le Moyen-Orient ont enregistré des baisses respectives de 74 % et 81 % au troisième trimestre 2021 par rapport à 2019. Parmi les grandes destinations, la Croatie (-19 %), le Mexique (-20 %) et la Turquie (-35 %) ont affiché les meilleurs résultats en juillet-septembre 2021, selon les informations actuellement disponibles.

Amélioration progressive des recettes et des dépenses

Au troisième trimestre 2021, les données sur les recettes du tourisme international font apparaître une amélioration du même ordre. Le Mexique a enregistré le même niveau de recettes qu’en 2019 tandis que la Turquie (-20 %), la France (-27 %) et l’Allemagne (-37 %) ont connu un repli comparativement moindre qu’en début d’année. S’agissant des voyages à l’étranger, là aussi les résultats ont été un peu meilleurs, la France et l’Allemagne affichant, respectivement, -28 % et -33 % pour les dépenses du tourisme international au troisième trimestre.

Côté positif, les dépenses touristiques par voyage ont considérablement augmenté, vu les hauts niveaux d’épargne et de demande comprimée, venant amortir le coup porté aux économies. Les recettes internationales sont passées d’une moyenne de 1 000 USD par arrivée en 2019 à 1 300 USD en 2020, et pourraient dépasser 1 500 USD en 2021. Cela étant, la hausse des dépenses s’explique aussi par l’allongement de la durée des séjours et l’augmentation des tarifs des transports et de l’hébergement.

Perspectives d’avenir

Malgré l’embellie récente, la reprise, déjà lente et fragile, pourrait être entravée par la progression inégale des vaccinations dans le monde et par l’apparition de nouveaux variants de la COVID-19. La pression que la pandémie fait peser sur l’économie pourrait aussi se répercuter sur la demande de voyages, plombée par la flambée récente des cours du pétrole et par la perturbation des chaînes d’approvisionnement. D’après les dernières données de l’OMT, les arrivées de touristes internationaux en 2021 devraient rester entre 70 % et 75 % en dessous des niveaux de 2019, une baisse comparable à celle de 2020.

Les recettes du tourisme international pourraient atteindre 700-800 milliards d’USD en 2021 ; c’est un peu mieux qu’en 2020, mais moins de la moitié du niveau enregistré en 2019 qui était de 1 700 milliards d’USD. La contribution économique du tourisme est estimée à 1 900 milliards d’USD en 2021 (telle que mesurée en termes de produit intérieur brut touristique direct), un niveau bien inférieur à celui d’avant la pandémie (3 500 milliards d’USD).

La reprise en toute sécurité du tourisme international continuera de dépendre largement d'une réponse coordonnée entre les pays en termes de restrictions de voyage, de protocoles de sécurité et d'hygiène harmonisés et d'une communication efficace pour contribuer à rétablir la confiance des consommateurs, en particulier à un moment où les cas se multiplient dans certaines régions.

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Les vaccinations et la réouverture des frontières favorisent la reprise du tourisme

Les vaccinations et la réouverture des frontières favorisent la reprise du tourisme

Le tourisme international a montré des signes de rebond en juin et en juillet 2021 avec l’assouplissement des restrictions sur les voyages dans certaines destinations et la progression générale des vaccinations dans de nombreuses régions du monde.

D’après le dernier numéro du Baromètre OMT du tourisme mondial, il y aurait eu 54 millions de touristes internationaux en juillet 2021 : c’est 67 % de moins qu’en juillet 2019, mais le meilleur résultat enregistré depuis avril 2020. Ce chiffre est à rapporter aux 34 millions d’arrivées internationales estimées au mois de juillet 2020, tout en étant bien en dessous des 164 millions de 2019.

Un rebond modéré dans la plupart des destinations

La plupart des destinations ayant communiqué des données pour juin et juillet 2021 ont connu un rebond modéré des arrivées internationales par rapport à 2020. Cependant, 2021 reste une année difficile pour le tourisme mondial, les arrivées internationales de janvier à juillet étant de 80 % inférieures à leur niveau de 2019. L’Asie-Pacifique a continué d’afficher les résultats les plus faibles au cours de la période allant de janvier à juillet, avec une chute de 95 % des arrivées internationales par rapport à 2019. Le Moyen-Orient (-82 %) a connu la deuxième plus forte baisse, suivi de l’Europe et l’Afrique (-77 % toutes les deux). Les Amériques (-68 %) ont, par comparaison, connu une baisse moins prononcée, les Caraïbes affichant la meilleure performance de toutes les sous-régions du monde. De petites îles des Caraïbes, d’Afrique et d’Asie-Pacifique, de même que plusieurs petites destinations européennes, ont obtenu les meilleurs résultats en juin et en juillet, avec un nombre d’arrivées proche des niveaux d’avant la pandémie, ou parfois supérieur.

La véritable reprise du tourisme avec les bienfaits qui l’accompagnent se fait encore attendre, en raison du manque de cohérence des règles et des dispositions réglementaires et des disparités au niveau des taux de vaccination, qui continuent de saper la confiance pour voyager

La confiance pour voyager revient petit à petit

Cette amélioration tient à la réouverture de nombreuses destinations aux voyageurs internationaux, principalement en Europe et dans les Amériques. L’assouplissement des restrictions sur les déplacements pour les voyageurs vaccinés, conjugué aux progrès du déploiement des vaccins contre la COVID-19, a contribué à faire revenir la confiance des consommateurs et à rétablir progressivement des conditions sûres de mobilité en Europe et dans d’autres régions du monde. À l’inverse, la plupart des destinations d’Asie demeurent fermées aux voyages non essentiels.

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Il existe clairement une forte demande de tourisme international et de nombreuses destinations recommencent à recevoir des visiteurs de manière sûre et responsable. Cependant, la véritable reprise du tourisme avec les bienfaits qui l’accompagnent se fait encore attendre, en raison du manque de cohérence des règles et des dispositions réglementaires et des disparités au niveau des taux de vaccination, qui continuent de saper la confiance pour voyager. » 

Recettes touristiques

Bien que les destinations continuent de signaler de bas niveaux de recettes du tourisme international au cours des sept premiers mois 2021, plusieurs ont affiché une modeste amélioration en juin et en juillet, certaines dépassant même leurs recettes de 2019. Parmi les plus grandes destinations, le Mexique a enregistré approximativement le même niveau de recettes touristiques en juin 2021 qu’en 2019, affichant au mois de juillet une augmentation de 2 % par rapport à 2019.

Cela vaut aussi pour le tourisme émetteur. Parmi les plus grands marchés, la France (-35 %) et les États-Unis d’Amérique (-49 %) ont vu une nette amélioration en juillet, même si les dépenses touristiques sont restées bien inférieures à leurs niveaux de 2019. 

Et demain

Les perspectives pour septembre à décembre 2021 restent mitigées d’après la dernière enquête en date auprès du groupe d’experts de l’OMT, sachant que 53 % des répondants s’attendent à une détérioration. Seuls 31 % des experts tablent sur de meilleurs résultats vers la fin de l’année. Il ressort aussi de l’enquête que la plupart des professionnels du tourisme continuent de compter sur un rebond quand s’exprimera la demande comprimée de voyages internationaux en 2022, essentiellement aux deuxième et troisième trimestres.

Près de la moitié de tous les experts (45 %) continue de penser qu’il faudra attendre 2024 ou après pour que le tourisme international retrouve ses niveaux de 2019, tandis qu’ils sont 43 % à prévoir un rétablissement en 2023. Par région, c’est en Asie-Pacifique que l’on trouve la plus forte proportion d’experts (58 %) tablant sur un retour aux niveaux de 2019 en 2024 ou après. En Europe, la moitié des répondants pense que ce pourrait être en 2023. Le Moyen-Orient affiche le plus d’optimisme, avec un rétablissement complet attendu d’ici 2022.

Iternational tourist arrivals: Scenarios for 2021
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Les voyages internationaux marquent le pas globalement, avec néanmoins un sursaut en mai

Les voyages internationaux marquent le pas globalement, avec néanmoins un sursaut en mai

La pire crise de l’histoire du tourisme se prolonge, entrant dans sa deuxième année. De janvier à mai, les arrivées de touristes internationaux ont été de 85 % inférieures à leurs niveaux de 2019 (et en baisse de 65 % par rapport à 2020), ainsi que le montrent les données de l’OMT. Malgré un léger sursaut en mai, l’apparition de variants de la COVID-19 et le maintien des restrictions font que le tourisme interne se relève plus rapidement que les voyages internationaux.

Il ressort des données les plus récentes de l’OMT que les destinations, à l’échelle mondiale, ont enregistré au cours des cinq premiers mois de l’année 147 millions d’arrivées internationales en moins (visiteurs qui passent la nuit) qu’au cours de la même période en 2020, et 460 millions de moins qu’avant la pandémie (2019). Les données laissent néanmoins entrevoir un sursaut relativement modeste au mois de mai : les arrivées ont baissé de 82 % (par rapport à mai 2019) après avoir chuté de 86 % en avril. Cette légère tendance à la hausse s’est manifestée à mesure que certaines destinations ont commencé à assouplir les restrictions et que la confiance des consommateurs s’est un peu améliorée.

Accélérer le rythme des vaccinations partout dans le monde, assurer une coordination et une communication efficaces des restrictions sur les voyages qui évoluent constamment, et promouvoir les outils numériques pour faciliter la mobilité : tout ceci est indispensable pour rétablir la confiance envers les voyages et faire redémarrer le tourisme

Faire revenir la confiance pour réamorcer le tourisme 

« Accélérer le rythme des vaccinations partout dans le monde, assurer une coordination et une communication efficaces des restrictions sur les voyages qui évoluent constamment, et promouvoir les outils numériques pour faciliter la mobilité : tout ceci est indispensable pour rétablir la confiance envers les voyages et faire redémarrer le tourisme » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili. 

Par région, l’Asie-Pacifique a continué d’accuser la baisse la plus prononcée, avec une chute de 95 % des arrivées internationales au cours des cinq premiers mois 2021 par rapport à la même période en 2019. L’Europe (-85 %) enregistrait la deuxième plus forte baisse des arrivées, suivie du Moyen-Orient (-83 %) et de l’Afrique (-81 %). Les Amériques (-72 %) ont, par comparaison, connu une baisse moindre. En juin, le nombre de destinations ayant leurs frontières complètement fermées a diminué, pour se situer à 63, contre 69 en février. Parmi elles, 33 sont des destinations d’Asie-Pacifique. Il y en a juste 7 en Europe, la région ayant en place actuellement le moins de restrictions sur les voyages.

De leur côté, les Caraïbes (-60 %) affichent la meilleure performance relative de toutes les sous-régions du monde au cours de la période allant jusqu’en mai 2021. La hausse des voyages en provenance des États-Unis d’Amérique a profité aux destinations des Caraïbes et de l’Amérique centrale, ainsi qu’au Mexique. L’Europe occidentale, l’Europe méridionale et méditerranéenne, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale ont aussi connu des résultats un peu meilleurs en mai qu’en avril.

Des perspectives inégales pour le restant de l’année 2021

Le tourisme international repart à la hausse petit à petit, mais le redressement reste très fragile et contrasté. Les préoccupations croissantes concernant le variant Delta du virus ont poussé plusieurs pays à réintroduire des restrictions. De plus, le caractère changeant et le manque d’informations claires sur les conditions d’entrée pourraient continuer de brider la reprise des voyages internationaux pendant la saison estivale dans l’hémisphère Nord. Toutefois, les programmes de vaccination partout dans le monde, conjugués à l’assouplissement des restrictions pour les voyageurs vaccinés et le recours à des dispositifs numériques comme le certificat COVID numérique de l’Union européenne contribuent tous à la normalisation graduelle des voyages.

Il faut relever, en outre, que les déplacements internes tirent la reprise dans de nombreuses destinations, surtout dans celles où il existe un vaste marché interne. La capacité en sièges sur les vols intérieurs en Chine et en Fédération de Russie a déjà dépassé les niveaux d’avant la crise et les déplacements internes aux États-Unis d’Amérique se renforcent toujours plus.

 

International Tourist Arrivals: Scenarios for 2021
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Le nombre de touristes en baisse de 83 % mais la confiance revient peu à peu

Le nombre de touristes en baisse de 83 % mais la confiance revient peu à peu

Les arrivées de touristes internationaux ont baissé de 83 % au premier trimestre 2021 en raison du maintien de restrictions généralisées sur les voyages. Cependant, l’indice de confiance établi par l’OMT montre des signes d’un léger retour de la confiance.

Entre janvier et mars 2021, les destinations du monde entier ont reçu 180 millions d’arrivées internationales en moins par rapport au premier trimestre de l’an dernier. L’Asie-Pacifique a continué d’afficher les plus bas niveaux d’activité, accusant une chute de 94 % des arrivées internationales sur ces trois mois. L’Europe a eu la deuxième plus forte baisse (-83 %), suivie de l’Afrique (-81 %), du Moyen-Orient (-78 %) et des Amériques (-71 %). Ceci fait suite à la chute de 73 % des arrivées de touristes internationaux dans le monde enregistrée en 2020, qui en a fait la pire année de l’histoire du secteur. 

Le manque de coordination compromet la reprise du tourisme #RestartTourism

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a fait observer : « Il existe un volume considérable de demande comprimée et nous voyons la confiance revenir peu à peu. Les vaccinations seront cruciales pour la reprise, mais il nous faut améliorer la coordination et la communication et faire en sorte que le dépistage soit plus facile et plus abordable dans l’optique de voir repartir le tourisme pour la saison estivale dans l’hémisphère Nord. »

Les vaccinations seront cruciales pour la reprise, mais il nous faut améliorer la coordination et la communication et faire en sorte que le dépistage soit plus facile et plus abordable dans l’optique de voir repartir le tourisme pour la saison estivale dans l’hémisphère Nord

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a fait observer : « Il existe un volume considérable de demande comprimée et nous voyons la confiance revenir peu à peu. Les vaccinations seront cruciales pour la reprise, mais il nous faut améliorer la coordination et la communication et faire en sorte que le dépistage soit plus facile et plus abordable dans l’optique de voir repartir le tourisme pour la saison estivale dans l’hémisphère Nord. »

Globalement, 60 % des experts n’attendent un rebond du tourisme international qu’en 2022, alors qu’ils étaient 50 % dans l’enquête de janvier 2021. Les 40 % restants prévoient un possible sursaut en 2021, mais c’est un peu moins que le pourcentage de janvier. Près de la moitié des experts ne comptent pas sur un retour aux niveaux de 2019 du tourisme international avant 2024 ou après. Les experts sont un peu moins nombreux (37 %), par rapport à l’enquête du mois de janvier, à tabler sur un retour aux niveaux d’avant la pandémie en 2023.

Les experts du tourisme considèrent le maintien des restrictions sur les voyages et le manque de coordination des protocoles sanitaires et de voyage comme constituant le principal obstacle au rebond du secteur.

L’impact de la COVID sur le tourisme fait baisser de 4 % les exportations mondiales globales

Le Baromètre OMT du tourisme mondial met aussi en évidence les conséquences économiques de la pandémie. Les recettes du tourisme international en 2020 ont baissé de 64 % en termes réels (monnaies locales, prix constants), l’équivalent d’une perte de plus de 900 milliards d’USD, faisant baisser de plus de 4 % en 2020 la valeur des exportations mondiales globales. La perte totale de recettes d’exportation du tourisme international (transport de voyageurs compris) s’élève à près de 1 100 milliards d’USD. L’Asie-Pacifique (-70 % en termes réels) et le Moyen-Orient (-69 %) sont les régions qui ont connu les plus fortes chutes des recettes.

International Tourist Arrivals: Scenarios for 2021
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La chute des arrivées de touristes a été de 87 % en janvier 2021 et l’OMT recommande une plus grande coordination pour faire redémarrer le tourisme

La chute des arrivées de touristes a été de 87 % en janvier 2021 et l’OMT recommande une plus grande coordination pour faire redémarrer le tourisme

Les effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19 sur le tourisme mondial continuent en 2021, les nouvelles données faisant apparaître une chute de 87 % des arrivées de touristes internationaux au mois de janvier par rapport à 2020. L’heure reste à la prudence en ce qui concerne les perspectives pour le restant de l’année. L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) continue de recommander de mieux coordonner les protocoles de voyage entre les pays pour permettre une reprise sûre du tourisme et éviter au secteur de subir une autre année de pertes colossales.

Après une fin 2020 difficile, le tourisme mondial a connu d’autres coups durs en ce début d’année 2021 avec le durcissement des restrictions sur les voyages décidé par les pays face aux nouvelles flambées du virus. D’après la dernière édition en date du Baromètre OMT du tourisme mondial, toutes les régions du monde ont continué d’enregistrer de fortes chutes des arrivées de touristes au premier mois de l’année. Les dépistages obligatoires, les quarantaines et dans certains cas la fermeture complète des frontières ont été autant d’obstacles à la reprise des voyages internationaux. En outre, les vaccinations ont progressé à une échelle et à un rythme moins importants que prévu, retardant encore plus le redémarrage du tourisme.

Toutes les régions du monde sont durement touchées

Il faut une action énergique et urgente de la communauté internationale pour redresser la barre en 2021. Ce sont des millions et des millions de personnes et d’entreprises qui en dépendent

L’Asie-Pacifique (-96 %), région qui maintient le plus haut niveau de restrictions sur les voyages, est celle qui a subi la plus forte baisse des arrivées internationales au mois de janvier. L’Europe et l’Afrique ont enregistré toutes les deux une baisse de 85 % des arrivées et le Moyen-Orient une chute de 84 %. Les Amériques ont connu une baisse de 77 % des arrivées internationales au mois de janvier après avoir obtenu des résultats un peu meilleurs au dernier trimestre de l’année.

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « 2020 a été la pire année de l’histoire du tourisme. Il faut une action énergique et urgente de la communauté internationale pour redresser la barre en 2021. Ce sont des millions et des millions de personnes et d’entreprises qui en dépendent. Une meilleure coordination entre les pays et des protocoles sanitaires et de voyage harmonisés sont essentiels si l’on veut rétablir la confiance à l’égard du tourisme et permettre une reprise sûre des voyages internationaux d’ici la haute saison estivale dans l’hémisphère Nord ».

Des possibilités de rebond plus tard en 2021

Sachant que, début février, 32 % de toutes les destinations mondiales étaient complètement fermées aux touristes internationaux, l’OMT prévoit des premiers mois 2021 difficiles pour le tourisme mondial.

D’après les tendances actuelles, l’OMT s’attend à ce que les arrivées de touristes internationaux affichent une baisse d’environ 85 % au premier trimestre 2021 par rapport à la même période en 2019. Cela représenterait quelque 260 millions d’arrivées internationales en moins par rapport aux niveaux d’avant la pandémie. Pour la suite, l’OMT a élaboré deux scénarios pour 2021, envisageant un possible rebond des voyages internationaux en deuxième partie d’année. Ces scénarios se fondent sur un certain nombre d’éléments, tout particulièrement une levée importante des restrictions sur les voyages, le succès des programmes de vaccination ou encore la mise en place de protocoles harmonisés tels que les Certificats verts numériques programmés par la Commission européenne.

Le premier scénario fait entrevoir un rebond en juillet, qui se traduirait par une augmentation de 66 % des arrivées internationales en 2021 par rapport aux plus bas historiques de 2020. Dans ce cas, les arrivées resteraient néanmoins inférieures de 55 % aux niveaux de 2019. Dans le second scénario, le possible sursaut surviendrait en septembre et ferait augmenter les arrivées de 22 % par rapport à l’an dernier, celles-ci demeurant néanmoins inférieures de 67 % aux niveaux de 2019.  

International Tourism arrivals in 2020 and scenarios for 2021
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2020 aura été la pire année de l’histoire du tourisme avec 1 milliard d’arrivées internationales en moins

2020 aura été la pire année de l’histoire du tourisme avec 1 milliard d’arrivées internationales en moins

Le tourisme mondial a enregistré en 2020 les plus mauvais résultats de son histoire, les arrivées internationales chutant de 74 % d’après les dernières données de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). En 2020, à l’échelle mondiale, les destinations ont reçu 1 milliard d’arrivées internationales en moins par rapport à l’année précédente, par suite d’un effondrement sans précédent de la demande et de l’instauration généralisée de restrictions sur les voyages. En guise de comparaison, la crise économique mondiale de 2009 s’était traduite par une baisse de 4 %.

D’après le dernier numéro du Baromètre OMT du tourisme mondial, cette mise à l’arrêt des voyages internationaux représente une perte de recettes d’exportation estimée à 1 300 milliards d’USD – plus de 11 fois la perte enregistrée pendant la crise économique mondiale de 2009. La crise menace de 100 à 120 millions d’emplois directs dans le tourisme, dont beaucoup dans de petites et moyennes entreprises.

Beaucoup a été fait pour rendre possibles des voyages internationaux sûrs, mais nous sommes conscients que la crise est loin d’être terminée

Compte tenu du caractère évolutif de la pandémie, de nombreux pays sont maintenant en train de remettre en place des restrictions plus sévères sur les voyages. Celles-ci comprennent les tests obligatoires, les quarantaines et, dans certains cas, la fermeture totale des frontières, autant d’éléments qui pèsent sur la reprise des voyages internationaux. Parallèlement, le déploiement progressif d’un vaccin contre la COVID-19 devrait aider à rétablir la confiance des consommateurs, contribuer à l’assouplissement des restrictions sur les déplacements et permettre, progressivement, à la situation des voyages de rentrer dans l’ordre dans le courant de l’année.

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Beaucoup a été fait pour rendre possibles des voyages internationaux sûrs, mais nous sommes conscients que la crise est loin d’être terminée. L’harmonisation, la coordination et la numérisation des mesures de réduction des risques liés à la COVID-19 au niveau des voyages, notamment le dépistage, le traçage et les certificats de vaccination, sont fondamentales pour promouvoir des voyages sûrs et pour préparer le redressement du tourisme quand les conditions le permettront ».

Perspectives de redressement : les pronostics restent prudents

L’enquête la plus récente auprès du groupe d’experts de l’OMT fait apparaître des pronostics variables pour 2021. Près de la moitié des personnes interrogées (45 %) estimaient les perspectives plus favorables pour 2021 que pour l’an dernier, 25 % tablaient sur des résultats comparables en 2021 et 30 % s’attendaient à de plus mauvais résultats.

Il semble y avoir une dégradation des perspectives globales de rebond en 2021. 50 % des personnes interrogées s’attendent maintenant à ce que le rebond ne se produise qu’en 2022, alors qu’elles étaient 21 % en octobre 2020. L’autre moitié des personnes interrogées continue de tabler sur un rebond potentiel en 2021, mais elles sont moins nombreuses que dans l’enquête d’octobre 2020 (79 % comptaient sur un redressement en 2021). Quand le tourisme reprendra, le groupe d’experts de l’OMT s’attend à une augmentation de la demande d’activités de tourisme de plein air et de nature et à ce que le tourisme interne et les expériences de voyage où l’on prend le temps (‘slow travel’) suscitent un intérêt accru.

Quand prévoyez-vous un rebond du tourisme international dans votre pays ?

À plus longue échéance, la plupart des experts ne pronostiquent pas avant 2023 de retour aux niveaux d’avant la pandémie. De fait, 43 % des personnes interrogées citent 2023, mais elles sont 41 % à ne compter sur un retour aux niveaux de 2019 qu’en 2024 ou après. D’après les scénarios de l’OMT sur une période plus longue pour 2021-2024, on peut penser qu’il faudra de deux ans et demi à quatre ans au tourisme international pour retrouver les niveaux de 2019.

Quand pensez-vous que le tourisme international reviendra aux niveaux pré-pandémiques de 2019 dans votre pays ?

Toutes les régions du monde sont touchées

L’Asie-Pacifique (-84 %), première région à subir l’impact de la pandémie, est celle qui a les plus hauts niveaux de restrictions sur les voyages en place actuellement ; elle a connu la plus forte chute des arrivées en 2020 (300 millions en moins). Le Moyen-Orient et l’Afrique ont tous deux enregistré une baisse de 75 %.

L’Europe affiche une baisse de 70 % des arrivées, malgré un léger sursaut de courte durée à l’été 2020. C’est la région qui a connu la plus forte chute en chiffres absolus, avec plus de 500 millions de touristes internationaux en moins en 2020. Les Amériques enregistrent une baisse de 69 % des arrivées internationales après une légère amélioration au dernier trimestre.

Un aperçu complet des données les plus récentes aux échelons mondial, régional et sous-régional est disponible dans le Baromètre OMT du tourisme mondial et l’instrument de l’OMT de suivi du redressement du tourisme.

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