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L’OMT condamne avec force l’attentat en Tunisie

PR No.: 15023

L’OMT est profondément attristée et consternée par l’attentat commis au musée du Bardo à Tunis, la capitale tunisienne. L’OMT tient à exprimer ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et sa profonde sympathie aux blessés, et à manifester sa solidarité avec le peuple et le Gouvernement tunisiens et avec les pays dont sont ressortissants tous ceux qui ont trouvé la mort ou ont été blessés dans cet attentat.  

« Cet acte de violence doit être condamné par la communauté internationale. Au sein de la grande famille du tourisme mondial, nous sommes consternés par cet abominable attentat. Nos pensées vont vers les familles et les proches des victimes. Nous tenons à assurer une fois de plus le peuple et le Gouvernement tunisiens de notre solidarité » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai.

« Le tourisme est vital pour l’économie de la Tunisie. Nous continuerons d’apporter notre soutien pour que le tourisme reste porteur de possibilités de développement pour la population du pays » a-t-il ajouté.

 

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Le développement du tourisme en Afrique menacé par la criminalité liée aux espèces sauvages

PR No.: 15017

Le tourisme d’observation de la faune est l’un des principaux segments touristiques en Afrique, selon une nouvelle étude de l’OMT publiée à l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage. Alors que le tourisme offre des perspectives de croissance pour tous sur l’ensemble du continent, le document souligne que le braconnage et le commerce illicite d’espèces sauvages représentent de sérieuses menaces pour l’avenir du développement socio-économique en Afrique. 

Dans une optique visant à soutenir les efforts internationaux entrepris dans la lutte contre le braconnage, qui a atteint des niveaux sans précédent, et pour renforcer le rôle du tourisme face à la criminalité liée aux espèces sauvages, l’OMT s’engage dans une nouvelle voie : améliorer l’état des connaissances sur la valeur économique de l’observation de la faune en Afrique. Le rapport, intitulé Towards Measuring the Economic Value of Wildlife Watching Tourism in Africa, (Vers une mesure de la valeur économique du tourisme d’observation de la faune en Afrique), fournit une première vue d’ensemble de ce segment, de son impact économique et de l’engagement actuel du secteur touristique en faveur des mesures anti-braconnage.

« Non seulement le braconnage détruit de précieux écosystèmes, mais il menace sérieusement le développement socio-économique. La perte de biodiversité entraîne directement une perte d’opportunités de développement pour le secteur du tourisme en Afrique, qui assure la subsistance de millions de personnes », a expliqué le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, dans son message à l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage.

Pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a déclaré : « Le commerce illégal d’espèces sauvages met à mal l’état de droit et menace la sécurité nationale. Il fragilise les écosystèmes et constitue un obstacle majeur aux efforts déployés par les communautés rurales et les populations indigènes pour gérer durablement leurs ressources naturelles. »

D’après l’étude, l’observation de la faune représente 80 % des ventes annuelles de voyages en Afrique, les safaris constituant le produit le plus populaire. Les espèces les plus menacées par le braconnage, telles que les éléphants et les rhinocéros, figurent parmi les plus appréciées lors des circuits d’observation de la faune.

L’étude met également en lumière l’importance économique du tourisme lié à l’observation de la faune. En plus de générer de précieux revenus dans les zones protégées grâce aux taxes d’entrée, un circuit classique d’observation de la faune coûte en moyenne 433 US$ et occasionne 55 US$ de dépenses diverses par personne et par jour. Par ailleurs, les circuits comprennent souvent d’autres services sur place tels que l’hébergement, le transport, le guide touristique et des événements culturels, générant des opportunités d’emploi non négligeables pour la population locale.

Les autorités touristiques ne sont que faiblement engagées dans la lutte contre le braconnage et l’étude fait remarquer que la marge de progression dans ce domaine est importante. Environ 50 % des voyagistes ayant participé à l’étude financent des initiatives anti-braconnage et/ou participent à des projets de conservation de la nature. Mais pour l’heure, seuls peu d’entre eux mènent une démarche proactive afin d’informer et d’engager leurs clients sur cette problématique.

« Vu son importance économique, le secteur du tourisme peut et doit jouer un rôle clé afin de sensibiliser les responsables politiques et les touristes sur les impacts dévastateurs de la criminalité liée aux espèces sauvages. Il doit également participer au financement des initiatives anti-braconnage. L’OMT reste en première ligne pour mobiliser la communauté touristique internationale sur cette problématique critique, qui exige une action immédiate de notre part », a ajouté M. Rifai.

 Afin de faire progresser les connaissances sur l’importance économique de l’observation de la faune et sa capacité à contribuer directement aux efforts de conservation, l’étude préconise un certain nombre d’actions aux autorités touristiques nationales, notamment : une participation plus active aux initiatives anti-braconnage, l’intégration et l’évaluation systématique des données disponibles et le renforcement des capacités pour assurer un contrôle plus homogène des visiteurs et des recettes dans les zones protégées.

L’étude Towards Measuring the Economic Value of Wildlife Watching Tourism in Africa s’appuie sur une enquête conduite auprès de 48 autorités africaines de tourisme et de conservation situées dans 31 pays et de 145 voyagistes internationaux et africains. Cette enquête a été enrichie de statistiques, d’études de cas et d’entretiens approfondis effectués auprès des gouvernements et d’organisations internationales.

Note aux rédactions :

Le tourisme d’observation de la faune concerne exclusivement des formes non consommatrices d’activité autour des espèces sauvages, comme le fait d’observer et, éventuellement, de toucher ou nourrir des animaux, par opposition aux formes consommatrices telles que la chasse ou la pêche.

Le document Towards Measuring the Economic Value of Wildlife Watching Tourism in Africa, préparé par l’OMT avec le concours de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune (CMS), a été publié le 3 mars à l’occasion de la deuxième édition de la Journée mondiale de la vie sauvage.


Liens utiles :

Étude de l’OMT sur la valeur économique du tourisme d’observation de la faune en Afrique 

Message du Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, à l’occasion de la Journée mondiale de la de la vie sauvage 2015 

Communiqué de presse : L’OMT, l’ONUDC et des ministres africains du tourisme, unis pour combattre la criminalité liée aux espèces sauvages

Programme de l’OMT sur le développement durable du tourisme 

Programme régional de l’OMT pour l’Afrique 

Journée mondiale de la vie sauvage 

 

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Déclaration du Groupe spécial des voyages et des transports en rapport avec la flambée de maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest

PR No.: PR 14078

Les principales organisations et associations internationales dans les secteurs du transport, du commerce et du tourisme se positionnent résolument aux côtés de l’Organisation mondiale de la Santé contre les interdictions générales aux voyages et au commerce et contre des restrictions comportant des mesures générales de quarantaine pour les voyageurs en provenance de pays touchés par Ebola.

Pas d'interdictions générales aux voyages et au commerce
Les principales organisations et associations internationales dans les secteurs du transport, du commerce et du tourisme se positionnent résolument aux côtés de l’Organisation mondiale de la Santé contre les interdictions générales aux voyages et au commerce et contre des restrictions comportant des mesures générales de quarantaine pour les voyageurs en provenance de pays touchés par Ebola.
 
Le Groupe spécial des voyages et des transports, institué en août 2014, demande la coopération internationale des gouvernements et du secteur des transports pour l’application des recommandations du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international, convoqué par l’OMS.
 
L’OMS ne recommande pas, comme mesures pour endiguer la flambée, d’interdictions générales des voyages et du commerce ou de mise en quarantaine de tous les voyageurs en provenance de pays touchés par le virus Ebola.
 
Ces mesures peuvent donner une impression erronée de contrôle de la situation et avoir un effet néfaste sur les agents de santé se portant volontaires pour aider aux efforts de lutte contre le virus Ebola et de prévention dans les pays touchés. Ces mesures peuvent avoir aussi un effet négatif sur des branches essentielles du commerce, comme l’approvisionnement en denrées alimentaires, en carburant et en matériel médical à destination des pays affectés, contribuant ainsi à accroître leurs difficultés humanitaires et économiques.
 
Dépistage à la sortie des pays affectés
 
L’OMS recommande les dépistages pratiqués actuellement à la sortie pour toutes les personnes quittant les pays affectés par les aéroports internationaux, les ports maritimes et les principaux points de passage terrestres. Ces contrôles peuvent réduire le nombre de personnes présentant des symptômes qui partent des pays avec des niveaux élevés de transmission du virus Ebola.
 
Si le dépistage à l’entrée des pays non affectés peut être l’occasion de sensibiliser davantage le grand public au virus Ebola, il peut néanmoins demander des ressources conséquentes en termes de personnel, d’installations et de systèmes pour s’occuper des voyageurs malades chez qui l’on suspecte une infection à virus Ebola.
 
Les meilleures mesures de protection dans les pays qui ne sont pas touchés ont trait à un niveau suffisant de préparation, comportant une surveillance renforcée pour détecter et diagnostiquer précocement les cas, du personnel au point et une planification opérationnelle garantissant que les cas suspects sont pris en charge d’une manière sûre, en réduisant le plus possible tout risque de propagation ultérieure du virus Ebola.
 
Informer les voyageurs
 
Des campagnes de communication doivent être menées pour informer les voyageurs, les compagnies aériennes, les équipages, les personnels aux points d’entrée et l’ensemble des personnels de santé des symptômes de la maladie à virus Ebola et de ce qu’il faut faire face à une personne qui les présente. Les données sur l’efficacité des dépistages à la sortie doivent être communiquées.
 
Les personnes qui se sont rendues dans l’un des trois pays d’Afrique de l’Ouest actuellement touchés par la maladie à virus Ebola (Guinée, Libéria et Sierra Leone) doivent, au cours des 21 jours suivant leur retour, prendre les précautions suivantes:
 
  • rester à proximité d’un établissement de soins performant;
  • connaître les symptômes de l’infection (fièvre d’apparition brutale, faiblesse intense, douleurs musculaires, céphalées, vomissements, diarrhée, éruption cutanée et, parfois, saignements);
  • signaler immédiatement toute fièvre égale ou supérieure à 38°C au service d’urgence local (de préférence par téléphone) en mentionnant les antécédents de voyage.
 
Il est à noter que
 
  • le traitement précoce améliore les chances de guérison;
  • pour contracter l’infection à virus Ebola, il faut un contact direct avec les liquides biologiques d’un sujet infecté;
  • les sujets asymptomatiques ne sont pas contagieux, même en phase d’incubation de la maladie.
Participation des personnes en provenance de pays affectés aux événements internationaux
 
Le Comité d’urgence du RSI a décidé que, pour les personnes en provenance de pays ayant une transmission du virus Ebola, il ne devait pas y avoir d’interdiction générale à leur participation aux réunions et événements internationaux. Les décisions concernant cette participation doivent être prises au cas par cas par le pays hôte. Celui-ci pourra exiger un contrôle sanitaire supplémentaire des participants.
 
Le Groupe spécial des voyages et des transports, comprenant l’OMS, collabore pour:
 
  • établir des orientations sur les recommandations pour les dépistages à la sortie des pays touchés;
  • fournir un ensemble de considérations et d’étapes à suivre pour planifier le dépistage aux points d’entrée, à l’intention des pays qui introduisent cette mesure dans le cadre de leur plan de préparation;
  • informer les secteurs de l’aviation et du transport maritime des procédures à suivre pour s’occuper sans risque des voyageurs que l’on suspecte d’être infectés par le virus Ebola à bord d’un avion ou d’un bateau ou aux points d’arrivée;
  • fournir des informations sur Ebola aux voyageurs à l’arrivée ou au départ des aéroports, des ports ou d’autres points de transit;
  • élaborer des protocoles à l’intention du secteur du transport maritime de passagers;
  • collecter des données et travailler avec les autorités pour réduire les restrictions aux arrivées dans les ports, ainsi qu’aux mouvements de bateaux et d’aéronefs.
Le Groupe spécial s’inquiète des informations indiquant des refus de dispenser des soins médicaux à des passagers de navires ayant fait escale dans les ports de la région affectée par Ebola.
 
À propos du Groupe spécial des voyages et des transports
 
Ce groupe comporte les membres suivants: Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), l’Airports Council International (ACI), l’Association internationale du transport aérien (IATA), le World Travel and Tourism Council (WTTC), l’Organisation maritime internationale (OMI), la Chambre internationale de la marine marchande (CIMM) et la Cruise Lines International Association (CLIA).
 
Il a été créé en août 2014 pour soutenir les efforts mondiaux visant à endiguer la propagation de la maladie à virus Ebola et proposer une action internationale coordonnée pour les voyages, le commerce et le secteur du tourisme.
 
À propos de la maladie à virus Ebola
 
Le risque de transmission de la maladie à virus Ebola au cours des voyages est faible. Contrairement à d’autres infections, comme la grippe ou la tuberculose, ce virus ne se transmet pas par voie aérienne (ou par les particules en suspension dans l’air) à partir d’un sujet infecté. La transmission nécessite un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes ou d’animaux infectés vivants ou morts; ces expositions sont improbables pour le voyageur ordinaire.
 
Une personne ne devient contagieuse qu’à partir du moment où elle manifeste des symptômes qui sont de la fièvre, une faiblesse, des douleurs musculaires, des céphalées et une irritation de la gorge. Ces premiers symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée et, dans certains cas, de saignements.
 
Si une personne, y compris un voyageur, a un risque d’avoir été exposé au virus Ebola, il doit consulter un médecin dès le premier signe de la maladie. La rapidité du traitement améliore le pronostic vital.
 

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Le Chef du Gouvernement marocain reçoit la Lettre ouverte de l’OMT et du WTTC sur les voyages et le tourisme

PR No.: PR 14072

Compte tenu du rôle joué par le tourisme comme ressort vital du développement socioéconomique, le Chef du Gouvernement du Royaume du Maroc, S.E. Abdelilah Benkirane, a accepté la Lettre ouverte de l’OMT et du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) sur les voyages et le tourisme [Rabat (Maroc), 29 septembre 2014].

La Lettre ouverte de l’OMT et du WTTC invite les responsables publics du monde entier à donner acte du rôle essentiel joué par le tourisme pour assurer une croissance plus durable et équilibrée et à élever le secteur au rang de priorité dans les politiques nationales, de façon à tirer le maximum de profit du potentiel qu’il détient de contribuer au développement.

L’acceptation de la Lettre ouverte par le Premier Ministre, M. Benkirane, démontre l’engagement renouvelé du Gouvernement marocain de faire du développement touristique une priorité, dans le droit fil de la stratégie touristique pour le pays, « Vision 2020 ». Le tourisme au Maroc occupe la première place en tant que source de devises et la deuxième pour ce qui est de la contribution au PIB et la création d’emplois.

« Le Maroc a fait un travail remarquable pour ériger le tourisme en priorité nationale, de sorte que ce secteur représente aujourd’hui l’un des moteurs de l’économie du pays » a déclaré M. Rifai. « En acceptant la Lettre ouverte, le Gouvernement marocain renforce son engagement exemplaire en faveur du développement du secteur, au Maroc et à travers le monde » a-t-il ajouté.

Le Président du WTTC, David Scowsill, a indiqué pour sa part : « Les voyages et le tourisme ont contribué à l’économie marocaine à hauteur de 8,6% l’an dernier, soit 76,1 milliards de dirhams marocains, et cette contribution devrait progresser de 8,1% de plus en 2014. Au Maroc, les perspectives de croissance du secteur sont excellentes ; nous nous réjouissons de l’accent mis par le pays sur les politiques sociales et économiques, y compris des excellentes initiatives prises en faveur du tourisme durable ».

La Lettre ouverte a été remise par le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, à S.E. M. Benkirane à l’occasion de la onzième édition des Assises du tourisme à Rabat, au Maroc, en présence de M. Lahcen Haddad, Ministre du tourisme du Royaume du Maroc, José Manuel Soria Lopez, Ministre de l’industrie, de l’énergie et du tourisme du Royaume d’Espagne, Amal Karboul, Ministre du tourisme de la République tunisienne, et d’un large éventail d’acteurs de la filière tourisme au Maroc.

En 2013, le Maroc a reçu 10 millions de touristes internationaux, contre 4,8 millions en 2003. Le tourisme international a permis d’obtenir 6,9 milliards d’USD au titre des recettes en 2013, soit plus du double qu’il y a dix ans (3,2 milliards d’USD).


Note aux rédactions :  

La Lettre ouverte de l’OMT et du WTTC décrit dans les grandes lignes la valeur des voyages et du tourisme qui sont l’un des plus gros pourvoyeurs d’emplois dans le monde, un levier important de la croissance socioéconomique et du développement, de même qu’un rouage essentiel du passage à l’économie verte. À ce jour, la Lettre ouverte a été remise à 68 chefs d’État et de gouvernement.


Liens utiles :

Lettre ouverte de l’OMT et du WTTC sur les voyages et le tourisme

Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) 

 

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OMT

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Tél. : (+34) 91 567 81 60 

 

WTTC

Chef des communications : Emma Coulthurst

Tél. : (+44) 207481 6483 

www.wttc.org

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Report de la conférence ministérielle OMT/OACI sur le tourisme et le transport aérien en Afrique

Report de la conférence ministérielle OMT/OACI sur le tourisme et le transport aérien en Afrique

 

Chers membres,

Au nom du gouvernement des Seychelles, de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et de l’Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), nous voudrions vous informer du report de la Conférence ministérielle OMT / OACI sur le tourisme et le transport aérien en Afrique, initialement programmée du 13 au 15 Octobre 2014 aux Seychelles, aux nouvelles dates du 22 au 24 avril 2015. La conférence se déroulera dans le cadre de la Commission régionale pour l’Afrique, la réunion ministérielle annuelle des États membres africains de l’OMT.

Nous vous remercions d'avoir confirmé votre participation à cet important événement et espérons vous voir en avril prochain aux Seychelles.

Veuillez accepter l’assurance de notre plus haute considération.
 

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Déclaration sur les voyages et les transports en rapport avec l’épidémie de maladie à virus Ebola (EVD)

PR No.: 14056

L’épidémie actuelle de maladie à virus Ebola (EVD) aurait pris naissance en Guinée en décembre 2013. Cette épidémie touche maintenant des populations de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone, et un voyageur infecté du Liberia a récemment transmis la maladie à un petit nombre de personnes du Nigeria avec qui il avait eu un contact direct.

Le 8 août 2014, l’OMS a déclaré l’épidémie de maladie à virus Ebola en Afrique occidentale comme étant une urgence de santé publique de portée internationale conformément au Règlement sanitaire international (2005).

Afin de soutenir les efforts engagés mondialement pour enrayer la propagation de la maladie et assurer une réponse internationale coordonnée dans le secteur des voyages et du tourisme, les dirigeants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), du Conseil international des aéroports (ACI), de l’Association internationale du transport aérien (IATA) et du World Travel and Tourism Council (WTTC) ont décidé de créer un groupe de travail sur les voyages et les transports pour suivre la situation et fournir des informations à jour au secteur des voyages et du tourisme ainsi qu’aux voyageurs.

Le risque de transmission de la maladie à virus Ebola au cours d’un voyage en avion est faible. Contrairement à des infections comme la grippe ou la tuberculose, le virus Ebola ne se transmet pas dans l’air que l’on respire (ni dans les particules qu’il transporte). Sa transmission exige un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou d’autres liquides organiques de personnes ou d’animaux vivants ou morts, risque peu probable dans le cas du voyageur moyen. Néanmoins, il est conseillé aux voyageurs d’éviter ce type de contact et de prendre régulièrement des mesures d’hygiène rigoureuses telles que le lavage des mains.

Le risque d’être infecté à bord d’un avion est également limité parce que les personnes atteintes se sentent généralement tellement mal qu’elles sont incapables de voyager et qu’une infection demande un contact direct avec les liquides organiques de la personne infectée.

La plupart des infections au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone surviennent au sein de la communauté lorsque des membres de la famille ou des amis s’occupent d’une personne malade ou lorsque les préparatifs d’une cérémonie et d’un enterrement ne respectent pas des règles strictes de prévention et de contrôle de l’infection.

Il existe un deuxième groupe important de lieux où le virus peut se transmettre, à savoir les cliniques et autres établissements de santé, lorsque des travailleurs de la santé, des patients et d’autres personnes se trouvent sans protection en contact avec un individu infecté. Au Nigeria, les cas relevés concernent uniquement des personnes qui avaient été en contact direct avec voyageur isolé hospitalisé à son arrivée à Lagos.

Il convient de signaler qu’une personne infectée ne peut communiquer le virus à d’autres qu’après avoir manifesté des symptômes. Or, habituellement, aucun symptôme n’apparaît avant une période de deux à 21 jours (période d’« incubation »). Les symptômes prennent les formes suivantes : fièvre, faiblesse, douleurs musculaires, maux de tête et irritations de la gorge. Ils sont suivis de vomissements, de diarrhées, d’éruptions cutanées et, dans certains cas, de saignements.

Le risque qu’un voyageur soit infecté par le virus Ebola pendant son séjour dans un des pays touchés et qu’il contracte la maladie à son retour est faible, même si le séjour comprend des déplacements dans les zones où des cas ont été dépistés.

Les personnes (y compris les voyageurs) ayant séjourné dans une zone où des cas d’Ebola ont été récemment signalés devront consulter un médecin dès l’apparition des premiers signes de maladie (fièvre, maux de têtes, douleurs, irritation de la gorge, diarrhée, vomissements, mal au ventre, yeux rougis et, dans certains cas, saignements). Un traitement dispensé rapidement pourra améliorer le pronostic.

Il est nécessaire de renforcer la coopération internationale, qui devra soutenir les actions engagées pour enrayer le virus, arrêter sa propagation à d’autres pays et atténuer ses effets chez les personnes infectées.

Il est demandé aux pays touchés de contrôler à la sortie des aéroports internationaux, des ports maritimes et des principaux postes frontières toutes les personnes présentant des signes d’une maladie fébrile inexpliqués et qui peuvent être dus à une infection au virus Ebola. Toute personne atteinte d’une maladie ressemblant à la fièvre Ebola ne devra pas être autorisée à voyager, sauf pour une évacuation médicale justifiée.

Les pays épargnés devront renforcer leurs moyens de dépister les nouveaux cas et de les circonscrire immédiatement, tout en évitant des mesures qui risqueraient d’entraver inutilement les voyages ou les échanges commerciaux internationaux.

L’OMS ne recommande pas d’appliquer une quelconque interdiction aux voyages et aux échanges commerciaux internationaux, en accord avec l’avis rendu par son Comité d’urgence Ebola.

La restriction des voyages et le contrôle actif des voyageurs qui arrivent aux ports maritimes, aux aéroports ou aux postes frontières des pays épargnés par le virus et n’ayant pas de frontière commune avec les pays infectés ne sont actuellement pas recommandés par l’OMS.

Il importe que tous les pays fournissent à leurs ressortissants qui doivent se rendre dans des pays infectés par le virus Ebola des informations précises et utiles sur l’épidémie et sur les mesures à prendre pour réduire le risque d’exposition.

 

 

Liens utiles :

Avis de l’OMS à l’intention des voyageurs  

 

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