Déclaration de Glasgow - Table ronde mondiale pour l'action climatique du tourisme for Tourism Climate Action
Séance du matin : 15 mai à 16:00 - 17:30 CEST (les inscriptions seront ouvertes prochainement)
ONU Tourisme a collaboré avec le Comité européen des régions pour produire une étude très complète sur le potentiel et les effets importants du tourisme pour favoriser le développement socioéconomique en milieu rural.
Le rapport souligne le rôle crucial de la coopération entre ces deux organisations pour conjuguer les efforts aux niveaux local et mondial en vue d'atteindre les objectifs communs. Il met en évidence la capacité que possède le tourisme rural de contribuer à la résilience des communautés régionales et locales en s'attaquant à des défis tels que le dépeuplement des campagnes, les inégalités et le manque d'accès aux services essentiels.
Le Secrétaire général d'ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Le tourisme détient le potentiel de transformer les sociétés, de stimuler le développement économique local et de permettre l'autonomisation des populations locales. Cette étude réalisée avec le Comité européen des régions met en avant la contribution importante du tourisme rural au développement durable en Europe. »
Le Président du Comité européen des régions, Alves Vasco Cordeiro, a expliqué pour sa part : « La liberté de circulation a toujours été au cœur du projet européen. Le tourisme, dans le cadre de cette mobilité, a aidé à façonner notre identité européenne et c'est un moteur efficace de la croissance et de l'emploi, qui redynamise les communautés partout en Europe. »
Le tourisme détient le potentiel de transformer les sociétés, de stimuler le développement économique local et de permettre l'autonomisation des populations locales
L'étude offre un tour d'horizon complet du tourisme rural et de ses effets sur les régions en Europe, en se concentrant sur les aspects suivants :
Le rapport offre une feuille de route à l'usage des responsables de l'élaboration des politiques, des autorités locales et des parties prenantes pour mettre à profit le potentiel du tourisme rural tout en relevant les défis qui se présentent.
ONU Tourisme travaillera avec le Gouvernement croate et l’université de Zagreb en vue de l’établissement d’un centre de recherche et de développement consacré au tourisme durable.
La Croatie siège actuellement au Comité d’ONU Tourisme chargé du tourisme et de la durabilité, qu’elle a présidé de 2019 à 2023. Ce pays a démontré un leadership évident et son attachement aux valeurs fondamentales d’ONU Tourisme, sans compter l’action menée par le gouvernement pour promouvoir des pratiques compatibles avec le tourisme responsable et durable. La Croatie est donc idéalement placée pour accueillir un pôle de collaboration en vue d’encourager l’innovation et de servir de catalyseur de changement positif dans le secteur du tourisme.
La Croatie montre l’exemple en développant le tourisme d’une manière durable
Ce centre important mettra à contribution les parties intéressées des secteurs public et privé, des milieux universitaires et de la société civile afin d’aborder certaines des problématiques les plus cruciales pour le tourisme, notamment :
À Zagreb, la Ministre du tourisme et des sports de la Croatie, Nikolina Brnjac, et le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, ont signé un mémorandum d’accord aux fins de l’établissement d’un centre de recherche de pointe.
Le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, s’est félicité de cette collaboration : « La Croatie montre l’exemple en développant le tourisme d’une manière durable. Le nouveau centre de recherche à Zagreb contribuera à l’engagement pris par ONU Tourisme d’appuyer l’élaboration des politiques fondée sur les données aux niveaux régional, national et des destinations, de sorte que le tourisme connaisse une croissance responsable et inclusive, pour le bien des populations partout dans le monde. »
La Ministre du tourisme et des sports de la Croatie, Nikolina Brnjac, a ajouté : « Je suis fière qu’ONU Tourisme, qui est l’organisation faisant autorité pour le tourisme mondialement, salue nos efforts de réforme en ce qui concerne la gestion du tourisme en Croatie et notre ferme engagement envers le tourisme durable, par cette initiative visant à créer le premier centre d’ONU Tourisme sur le tourisme durable en Croatie, avec le Ministère croate du tourisme et des sports. Je suis certaine que l’ouverture du centre, avec notre partenaire l’université de Zagreb, sera couronnée de succès et que le centre fournira des éléments d’analyse très précieux à l’appui du développement durable du tourisme à l’avenir. »
ONU Tourisme met de nouveau l’accent sur les investissements touristiques lors de la rencontre qui a réuni les dirigeants publics et privés à Tirana.
La conférence « Investissements touristiques et développement économique en Europe », coorganisée avec le Ministère albanais du tourisme et de l’environnement, s’est tenue dans le cadre de la Commission régionale pour l’Europe d’ONU Tourisme. Elle a rassemblé des délégations de haut rang dont des investisseurs des secteurs de l’hôtellerie, de l’aviation et de l’immobilier, des acteurs privés et divers responsables d’organisations internationales.
Les participants ont abordé et étudié les moyens de redynamiser le secteur du tourisme en Europe par des investissements stratégiques, en privilégiant la résilience et la croissance à long terme, dans le cadre plus large du Programme 2030 et des objectifs de développement durable.
Durant la conférence, ONU Tourisme a présenté la toute dernière publication en date de sa série de Lignes directrices “Tourism Doing Business”, consacrée à l’Albanie. Les Lignes directrices à l’usage des investisseurs potentiels donnent un aperçu général du panorama des affaires, de la résilience économique et du potentiel de croissance de l’Albanie :
En 2023, l’Albanie a enregistré le quatrième plus fort taux d’augmentation des arrivées de touristes internationaux à l’échelle mondiale, avec une hausse de 56 % par rapport à 2019.
La Directrice exécutive d’ONU Tourisme Natalia Bayona a expliqué pour sa part : « Le secteur du tourisme en Albanie offre un panorama dynamique et prometteur, avec une combinaison gagnante d’atouts comme la beauté naturelle du pays, la richesse de sa culture et les initiatives stratégiques qui balisent sa progression sur la voie de la croissance durable et du succès. Les annonces d’IED en installations entièrement nouvelles ont grimpé en flèche pour totaliser 135 millions d’USD dans le cluster tourisme, consolidant la position de l’Albanie comme une destination attractive pour l’investissement, augurant un bel avenir. »
Les Lignes directrices fournissent un tour d’horizon complet du panorama de l’investissement en Albanie. L’essentiel à retenir est notamment que :
Entre 2018 et 2023, quatre projets d’installations entièrement nouvelles ont été annoncés dans le cluster tourisme, d’un montant total de 135 millions d’USD (d’après fDi Intelligence du Financial Times). La Loi sur l’investissement stratégique a permis la promotion d’environ 21 projets d’investissements stratégiques liés au tourisme entre 2016 et 2023. Ces projets, dont l’exécution a commencé ou a été achevée, représentent un investissement total de 3 milliards 90 millions d’EUR et se traduisent par quelque 16 900 nouveaux emplois.
Les autorités nationales du tourisme d’Europe se sont réunies pour promouvoir les solutions communes aux plus grands défis rencontrés par le tourisme et les possibilités offertes par le redémarrage du secteur après la pandémie.
La soixante-dixième réunion de la Commission pour l’Europe d’ONU Tourisme a rassemblé 40 représentants de haut rang dans la capitale albanaise. La quasi-totalité des membres d’ONU Tourisme de la région y ont participé. La rencontre a servi de plateforme de dialogue et de collaboration et offert un espace pour échanger des connaissances, partager les meilleures pratiques et aborder les défis et les chances à saisir pour le secteur du tourisme.
Avant la réunion, le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, s’est entretenu avec le Premier Ministre albanais, Edi Rama, pour évoquer les priorités partagées et de futures collaborations. Le Secrétaire général d’ONU Tourisme a félicité les dirigeants albanais pour le relèvement du tourisme après la pandémie : le pays a été parmi les destinations les plus performantes en 2023, enregistrant une augmentation de 53 % des arrivées de touristes internationaux par rapport aux niveaux de 2019.
Le Secrétaire général d’ONU Tourisme et le Premier Ministre albanais ont également discuté de l’importance d’un développement touristique durable et des possibilités de renforcer encore davantage le secteur du tourisme en Albanie. Ils ont eu un échange de vues en ce qui concerne les stratégies centrales à mettre en place pour promouvoir les pratiques touristiques responsables, exploiter les possibilités offertes par l’innovation numérique et contribuer encore davantage à la croissance économique en favorisant l’enseignement du tourisme. Ils ont insisté sur l’intérêt de développer un secteur du tourisme qui soit résilient et inclusif, profitant aux populations locales et qui assure la sauvegarde du patrimoine culturel.
Les délégations de haut rang représentant 40 Membres ont été informées des activités et des travaux réalisés par ONU Tourisme depuis que la Commission s’est réunie en Bulgarie en juin 2023, ainsi que des objectifs et des priorités stratégiques, en se concentrant sur :
À Tirana, les Membres ont adopté le Règlement intérieur du Groupe de travail et les critères de sélection et indicateurs clefs de performance aux fins de l’évaluation des projets au titre du Programme d’action pour l’Europe, et ils se sont mis d’accord sur les priorités intervenant dans l’élaboration du plan de travail du Programme d’action pour 2024. Le Programme d’action pour l’Europe est l’expression des priorités des membres de la région Europe, qui est la première destination mondiale et une région pionnière en matière d’innovation dans le tourisme. C’est une approche régionale visant à répondre aux besoins spécifiques des Membres et à produire des retombées positives aux échelons régional et infrarégional.
Ce document est le fruit d’un processus de consultation parmi les membres de la région amorcé lors de la soixante-sixième réunion de la Commission pour l’Europe en 2021. Il s’agit d’assurer une plus grande adaptabilité de l’écosystème touristique européen aux nouvelles tendances et à la nouvelle donne de l’après-pandémie.
Les membres de la Commission ont été informés des préparatifs de la Journée mondiale du tourisme 2024 en Géorgie et ont accepté l’invitation de l’Azerbaïdjan de recevoir la réunion de la Commission en 2025.
La deuxième réunion du Groupe de travail pour l’Europe du Sud-Est s’est tenue en marge de la soixante-dixième réunion de la Commission pour l’Europe, à l’initiative du pays hôte, l’Albanie, et d’ONU Tourisme. Elle a permis une discussion approfondie des défis spécifiques rencontrés par le secteur du tourisme en Europe du Sud-Est. Des représentants d’Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Grèce, Macédoine du Nord, Monténégro, Roumanie, Serbie et Slovénie ont exposé leurs idées, analyses et opinions, en s’intéressant plus spécialement à la question des locations de courte durée et des investissements régionaux.
Il y aura demain, comme le veut la tradition, une conférence parallèle sur « Les investissements touristiques et le développement économique en Europe ». Ce sera l’occasion de présenter les Lignes directrices « Tourism Doing Business : Investir en Albanie » qui ont été mises au point par ONU Tourisme. Les intervenants, les experts et l’ensemble des participants vont aborder les tendances mondiales et les opportunités d’investissement dans le tourisme, identifier les moyens d’accélérer les investissements touristiques pour produire des changements positifs et profitant à tous et exposer les exemples de réussite et les pistes à explorer en ce qui concerne les investissements touristiques en Albanie.
ONU Tourisme travaillera avec le Ministère de la culture de la République de Moldova pour promouvoir le rôle moteur des femmes dans le tourisme et renforcer la contribution du secteur à l’égalité des sexes.
L’initiative intitulée “Empowering Young Women: sustainable livelihoods through tourism” (L’autonomisation des jeunes femmes : des moyens d’existence durables grâce au tourisme) a été conçue pour aider les femmes à toutes les étapes de leur carrière dans le secteur, mais aussi pour faire progresser certains des objectifs de développement durable, tels que ceux liés à l’égalité des sexes, à une croissance économique partagée et durable, au plein emploi productif, et au travail décent pour tous. Le projet bénéficiera également du soutien de l’Agence pour l’investissement et de l’Université d'État de la République de Moldova, ainsi que de financements du service estonien de la coopération au développement du Ministère des affaires étrangères de la République d’Estonie.
Le coup d’envoi de l’initiative a été donné sous la forme d’une séance pilote de formation aux compétences utiles dans le tourisme, animée par neuf formatrices « pionnières » et cinq entrepreneuses rurales à Puhoi (26-27 février). Cette séance, qui a couvert une large gamme de sujets allant de la sûreté et de la sécurité des touristes à l’aptitude à se servir des outils numériques, est la première d’une longue série car l’intention est d’étendre la formation à environ 200 femmes de zones rurales de toute la République de Moldova en avril 2024.
Les experts d’ONU Tourisme ont ensuite travaillé avec les femmes repérées pour devenir potentiellement formatrices elles-mêmes, qui diffuseront les compétences utiles dans le tourisme et militeront pour l’égalité des sexes. L’appui apporté a consisté à mettre en relief l’importance de l’égalité entre les femmes et les hommes dans le tourisme, analyser les défis rencontrés mondialement par les femmes dans le secteur et passer en revue les meilleures pratiques en matière d’autonomisation des femmes. Cette stratégie vise à enclencher, en République de Moldova, un cycle de mentorat et de perfectionnement des formatrices capable de s’auto-alimenter, pour assurer un perfectionnement professionnel dans la durée.
Natalia Bayona, Directrice exécutive d’ONU Tourisme, a déclaré : « Les femmes tiennent une place cruciale dans le secteur du tourisme, dans lequel elles représentent 54 % de la main-d’œuvre à l’échelle mondiale. Cependant, les inégalités entre les femmes et les hommes demeurent un défi bien réel, car les femmes sont 42 % à travailler dans l’économie souterraine contre 32 % des hommes, et elles sont payées 14,7 % de moins en moyenne que les hommes. L’éducation et les programmes de renforcement des capacités sont essentiels pour transformer à la fois le secteur et l’avenir pour les femmes. »
Andrei Chistol, Secrétaire d’État du Ministère de la culture de la République de Moldova, a déclaré : « Le tourisme rural est l’une des priorités du Ministère de la culture moldove. La formation dispensée à 200 femmes pour renforcer les capacités dans le domaine du tourisme apportera une contribution importante au développement et à la consolidation des collectivités rurales, à la création de nouveaux emplois et à la promotion de nouvelles destinations touristiques qui vont enrichir l’offre de la République de Moldova en tant que destination. »
« Le programme pilote, dispensé par des formatrices ‘pionnières’, illustre bien l’impact immédiat de l’initiative en termes de formation pratique des entrepreneuses rurales, et c’est un début avant de l’étendre à l’ensemble du pays. En outre, l’accent mis sur la défense de l’égalité des sexes dans le secteur du tourisme témoigne de l’engagement pris, au titre de cette initiative, de favoriser l’inclusion et la diversité. Ce projet montre combien la collaboration et la concertation peuvent être porteuses de transformation » a expliqué Otilia Dandara, Première Rectrice adjointe de l’Université d’État de la République de Moldova.
La deuxième édition de ‘Tourism Tech Adventures’ d’ONU Tourisme avec Infecar a été consacrée aux technologies touristiques et aux solutions pour les hôtels ainsi qu’aux nouveaux modèles de gestion
Plus de 120 entrepreneurs en provenance de près de 70 pays dans le monde ont présenté leurs projets lors du concours de start-up axé sur les solutions et technologies touristiques pour les hôtels et sur les nouveaux modèles de gestion, à l’initiative d’ONU Tourisme et promu par Infecar. À l’issue de cette activité de repérage d’entrepreneurs du secteur, 10 finalistes ont été retenus en provenance du monde entier et les deux lauréats ont été les start-up Twistic et WeavAIR.
Tous ont participé au ‘Tourism Tech Adventures’ d’ONU Tourisme les 19 et 20 février dans le cadre de DigiON, le salon de la transformation numérique pour les entreprises qui fait une place centrale à l’innovation et se tient sur l’île de Grande-Canarie, aux Canaries (Espagne). Les start-up ont exposé leurs projets sous forme de pitch auprès de grands professionnels de la filière, parmi lesquels Social Hub, Amadeus, Kerten Hospitality, Hague School of Hospitality, Atlantis Tecnología y Sistemas, Minor Hoteles, TUI Group et Federación de Empresarios de Hostelería y Turismo des îles Canaries.
En organisant ce Défi, ONU Tourisme et Infecar ont cherché à révolutionner le secteur du tourisme en s’appuyant sur la durabilité et l’innovation comme vecteurs du changement. Dès le départ, le concours a ciblé les solutions qui redéfinissent le panorama de l’hôtellerie et les nouveaux modèles de gestion. C’est un secteur d’activité qui a généré 1 400 milliards d’USD de recettes du tourisme international l’an dernier seulement, avec un nombre de touristes internationaux estimé à 1 milliard 286 millions.
Natalia Bayona, Directrice exécutive d’ONU Tourisme, a expliqué : « Le concours a mobilisé 120 start-up de plus de 70 pays proposant des solutions fondées sur la technologie et l’intelligence artificielle et capables de révolutionner l’hôtellerie et de produire de nouveaux modèles de gestion s’inscrivant dans une logique durable. Je tiens à féliciter les 10 entrepreneurs finalistes, à qui seront offerts un accompagnement et de nouvelles opportunités grâce au Réseau d’innovation d’ONU Tourisme. Leur rôle est vital dans un secteur hôtelier en pleine mutation, pour refondre le paysage touristique grâce à leurs solutions de rupture. »
En plus d’un soutien personnalisé, les start-up bénéficient d’un mentorat d’ONU Tourisme et de ses partenaires ainsi que de la possibilité de faire partie du Réseau d’innovation d’ONU Tourisme qui est l’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme. De même, étant donné l’engagement d’ONU Tourisme en faveur de l’éducation, les finalistes ont pu recevoir des bourses d’études pour suivre des formations de la ‘Tourism Online Academy’. La plateforme, qui compte déjà à son actif plus de 25 000 étudiants de plus de 150 pays, est un centre d’apprentissage en ligne de tout premier plan qui répond aux besoins des personnes travaillant ou aspirant à travailler dans le secteur du tourisme.
La start-up arrivée en tête dans la catégorie des innovations en matière d’hôtellerie numérique et de nouveaux modèles de gestion a été Twistic, entreprise espagnole qui change l’expérience pour l’utilisateur grâce à des applications mobiles, le recours à la signature électronique ou des étiquettes électroniques. Les autres finalistes ont été la start-up tchèque Schulering, laquelle a créé une plateforme professionnelle fédérant l’hôtellerie autour de l’apprentissage ; la start-up Everhost, des États-Unis d’Amérique, qui cherche à faire que les visiteurs se fondent dans la population locale lorsqu’ils arrivent sur leur lieu de destination ; Sparkle Haze, des Émirats arabes unis, qui s’intéresse aux applications des mégadonnées et de l’intelligence artificielle pour améliorer l’expérience pour l’utilisateur et la sécurité de la clientèle ; et la start-up tunisienne Ostel Flow, offrant des solutions de nouvelle génération en nuage.
Dans la catégorie de l’impact du point de vue de la durabilité, l’entreprise canadienne WeavAIR, spécialisée dans les solutions de veille économique et l’audit à distance grâce aux réseaux satellitaires et à l’internet des objets, a été la start-up lauréate, et les autres finalistes ont été Senange Eco, cabinet de conseil en durabilité qui aide les entreprises sur la voie de la réalisation des objectifs de développement durable ; l’entreprise néerlandaise Hotels for Trees, qui s’engage à planter un arbre chaque fois qu’un client décide de se passer du ménage quotidien de sa chambre ; l’entreprise espagnole Effiwaste, qui s’occupe d’élimination des déchets organiques dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration par des mesures via SAAS ; et Purple Elephant, société de capital-risque basée à Nairobi (Kenya) qui conçoit à partir de zéro des start-up de technologie intelligente de voyage en se concentrant sur l’innovation dans le tourisme durable.
Sachant qu’on estime à 1,3 milliard dans le monde le nombre de personnes ayant un handicap important, l’OMT a une fois de plus collaboré avec des partenaires clé pour rendre le tourisme encore plus accessible à tous.
La Conférence de l'OMT sur le tourisme accessible s'est tenue pour la deuxième fois à Saint-Marin (16-17 novembre 2023), sous l'impulsion du Ministère italien du tourisme et en partenariat avec le Centre européen de ressources en matière d'accessibilité – AccessibleEU, une initiative phare de la Commission européenne. La Conférence a débouché sur le programme d'action de Saint-Marin, lequel offre un plan de marche clair pour la prise en compte du handicap dans chacun des pans du secteur du tourisme.
Depuis que Saint-Marin a accueilli la Conférence pour la première fois, en 2014, de nombreuses destinations et entreprises ont accompli d'immenses progrès pour améliorer l'accessibilité, rendant le tourisme plus universel.
Lors de la rencontre de cette année, sur deux jours, les plus de 200 participants ont abordé les avancées réalisées sur le plan des politiques, comme la norme internationale ISO 21902, englobant aussi bien les populations réceptrices que les visiteurs et couvrant toute la chaîne de valeur du tourisme. Une Table ronde ministérielle a réuni Saint-Marin, l'Italie, la République de Corée, l'Ouzbékistan, la République tchèque et Israël et débattu du rôle des gouvernements pour promouvoir l'accessibilité au moyen de politiques, de stratégies et de normes.
L'innovation dans le domaine du tourisme accessible a été l'un des thèmes principaux. De nouvelles solutions ont été présentées en matière d'accès aux transports, aux loisirs, aux réunions et congrès et aux services touristiques. On peut citer les exemples de SEATRAC, pour que les personnes en fauteuil roulant puissent prendre des bains de mer en Grèce ; une signalétique en Braille généralisée en ville et la certification des premiers guides touristiques non-voyants dans la ville du Cap ; ou encore la promenade en bord de mer totalement accessible de Rimini.
La Conférence a permis de renforcer les réseaux internationaux et de faire voir que Saint-Marin est une destination inclusive et une référence dans le domaine du tourisme accessible, et c'est le seul État membre de l'OMT à avoir accueilli deux conférences internationales sur le tourisme accessible.
Toutefois, l'accessibilité n'est toujours pas considérée comme un enjeu de taille par toutes les destinations, alors que l'on parle d'un marché de 1,3 milliard de personnes ayant un handicap important (2023) et que l'on estime que 1 personne sur 6 atteindra l'âge de 65 ans d'ici 2050. En Europe seulement, les « baby-boomers » représentent déjà plus d'un tiers de la population de l'Union européenne (UE) et 70 % des ressortissants de l'UE ayant un handicap ont les moyens financiers de voyager.
Les spécialistes ont discuté des meilleurs moyens de répondre à ce marché en plein essor et de proposer des expériences touristiques dans l'esprit de la « conception universelle » qui soient ouvertes à toutes et à tous, indépendamment du handicap. Les débats ont porté également sur l'importance de la capacité d'inclusion sociale et de l'accessibilité pour le tourisme durable et sur les immenses retombées économiques à attendre, pour le secteur, de la mise en place de mesures d'amélioration de l'accès.
Le programme d'action marquera un « avant » et un « après » dans la prise en compte du handicap et la contribution du tourisme aux objectifs de développement durable, assorti de l'engagement pris par les participants à la Conférence d'obtenir des résultats concrets.
Il comprend des mesures pour étendre la formation, mettre au point des systèmes de mesure et sensibiliser la filière aux avantages d'un lieu de travail ouvert à la diversité.
Les parties prenantes aligneront leurs stratégies de marketing et de vente et utiliseront des solutions numériques pour que les expériences accessibles soient à la portée de tous les consommateurs et assurer la prise en compte généralisée de l'accessibilité dans le développement des produits et dans les processus de prise de décision.
Comme suite à la Conférence, le Recueil de meilleures pratiques exposées à Saint-Marin sera publié par l'OMT en 2024, en collaboration avec AccessibleEU et ENAT.
D'autres études paraîtront également ces prochaines années consacrées à l'accessibilité dans le tourisme culturel et le tourisme de nature, les solutions numériques et d'autres bonnes pratiques.
L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) s’impose toujours davantage comme étant l’organisme faisant autorité à l’échelle mondiale pour promouvoir l’éducation et l’acquisition de compétences dans le secteur du tourisme. L’éducation représente l’une des grandes priorités de la direction de l’Organisation, soutenue pleinement par tous les États membres. C’est le socle sur lequel repose l’action pour renforcer la résilience et accélérer la transition vers une plus grande durabilité.
Dans le contexte de la vingt-cinquième session de l'Assemblée générale tenue à Samarcande (Ouzbékistan) du 16 au 20 octobre 2023, le Secrétaire général, Zurab Pololikashvili, s'est rendu à la nouvelle académie du tourisme établie à Samarcande en collaboration avec l'OMT. L'Académie formera aussi bien des étudiants désireux d'intégrer la filière tourisme que d'autres travaillant déjà dans le secteur, en les dotant des compétences voulues pour faire avancer leur carrière. Le Secrétaire général a salué l'engagement du Président Shavkat Mirziyoyev et du Ministre Aziz Abdukhakimov en faveur de l'investissement dans l'éducation et la formation professionnelle et de la reconnaissance du rôle que peuvent jouer ces dernières en dehors même du secteur du tourisme.
L'Académie de Samarcande est l'initiative la plus récente venant étoffer le réseau d'initiatives de plus en plus nombreuses engagées sous l'impulsion de l'OMT dans le domaine de l'éducation. Un mois à peine avant l'Assemblée générale, à l'occasion de la Journée mondiale du tourisme (27 septembre) de cette année, le Secrétaire général est allé à l'École d'hôtellerie et de tourisme qui vient d'ouvrir ses portes à Riyad en collaboration avec l'OMT. L'École accueille déjà ses premiers étudiants et compte bien en accueillir des milliers d'autres, venant d'Arabie saoudite mais aussi de l'ensemble de la région et du monde entier.
Outre les académies, l'OMT mène une action transformatrice de l'enseignement du tourisme à tous les niveaux. Le référentiel en matière d'éducation, lancé depuis le bureau régional de l'OMT pour le Moyen-Orient, est destiné à aider les États membres, partout dans le monde, à faire du tourisme une matière enseignée au lycée. C'est une action menée en parallèle de l'expansion de la UNWTO Tourism Online Academy, de la Ligue étudiante de l'OMT et maintenant de la Licence en gestion touristique durable proposée par l'OMT en partenariat avec la Haute École de Lucerne, en Suisse, pour accompagner la progression de chacun dans sa formation au tourisme.
L'éducation en tant que priorité pour le secteur sera au cœur du Sommet ministériel organisé par l'OMT au World Travel Market de Londres, le 6 novembre.