Message depuis Madrid : Le tourisme et la COVID-19
Chers amis,
C’est unis que nous continuons d’affronter un défi sans précédent. Le virus de la COVID-19 sévit indifféremment.
Il ne connaît pas de frontières et, comme on l’a vu ces derniers jours, personne n’est à l’abri.
Nous sommes donc tous reconnaissants à toutes celles et ceux qui ne peuvent rester en sécurité chez eux en ce moment :
Aux personnels de santé, en première ligne de la lutte contre le virus, et aux personnes qui assurent le maintien des chaînes vitales d’approvisionnement, merci.
Par ailleurs, la situation ne cesse d’évoluer, ce qui fait que les prédictions, les messages d’espoir autant que les messages alarmistes, perdent rapidement leur sens.
C’est particulièrement vrai pour le tourisme. Notre secteur a été le secteur le plus durement frappé par cette crise. Et nous ne pouvons pas encore prendre la mesure de ce qu’en sera l’impact total.
Mais le tourisme n’a pas dit son dernier mot. Et, à mesure que le secteur retrouvera le chemin de la croissance, nous devrons veiller à ce que ses retombées profitent à l’ensemble de la société, en particulier à ceux qui en ont le plus besoin.
Il y a deux semaines, nous avons institué le comité de crise pour le tourisme mondial. Il reçoit un appui de haut niveau de tout le secteur. Il compte aussi parmi ses membres des institutions des Nations Unies et je me félicite de cette collaboration pour limiter à un minimum l’impact de cette crise sur nos vies et nos moyens d’existence.
C’est unis et déterminés que nous nous projetons aussi vers l’avenir.
Nous avons publié aujourd’hui nos Recommandations pour le redressement. Nous les avons diffusées auprès de nos membres, dans tout le secteur du tourisme et auprès du grand public.
Je veux croire que ces recommandations seront utiles pour guider le tourisme au cours des semaines et des mois difficiles qui nous attendent. Nous invitons les gouvernements à les inclure dans leurs plans d’action. De la sorte, le tourisme pourra être un moteur du redressement, comme il l’a été tant de fois par le passé.
Merci.
Le Secrétaire général
Zurab Pololikashvili