L’appel lancé aux dirigeants ibéro-américains de s’appuyer sur le tourisme comme moteur du développement
Le tourisme possède une capacité incomparable d’être un moteur du développement durable : telle a été la position claire défendue par l’OMT à la vingt-septième édition du Sommet ibéro-américain des chefs d’État et de gouvernement en Andorre.
Ce sommet hybride, spécialement axé sur le rôle de l’innovation au service du développement durable, a réuni les dirigeants des 22 pays hispanophones et lusophones d’Amérique latine et d’Europe. Dans le cadre du Sommet, la Rencontre sur l’activité d’entreprise dans l’espace ibéro-américain a réuni de hauts responsables des entreprises les plus en vue de la région, notamment du secteur bancaire et de l’aviation. Dans son intervention à cette réunion, l’OMT a fait valoir son rôle de premier plan pour affronter les grands défis pour le tourisme. Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a souligné l’importance démontrée du secteur sur les plans économique et social pour tous les pays participants et réitéré avec force son appel à montrer clairement la voie à suivre, à se coordonner et à mener une action concertée.
Pour une reprise et un redressement coordonnés
Coordonner la mise en place des protocoles pour des voyages internationaux sûrs, de façon à éviter d’alimenter l’incertitude et de saper la confiance
Sachant que le tourisme est un pilier du développement et de l’emploi dans toutes les économies ibéro-américaines, M. Pololikashvili a souligné « l’intérêt du tourisme pour nous aider à renouer avec la croissance, et en mieux ». Il a, parallèlement, mentionné le besoin pressant de « coordonner la mise en place des protocoles pour des voyages internationaux sûrs, de façon à éviter d’alimenter l’incertitude et de saper la confiance ». Le « Certificat vert numérique » pour la reprise du tourisme dans l’Union européenne d’ici juin ou juillet « devrait être un exemple à suivre pour d’autres régions du monde et pays ; on ne peut pas se permettre davantage de chaos » a-t-il ajouté.
L’OMT a présenté son nouvel outil de suivi des destinations, ‘Destination Tracker’, produit en partenariat avec l’Association du transport aérien international (IATA), pour remédier à l’incertitude et au manque de confiance entourant les voyages. L’OMT a également informé les participants de ses partenariats renforcés avec les institutions internationales de financement, pour assurer à l’emploi et aux entreprises du secteur du tourisme le soutien nécessaire en cette période de crise. Pour la suite, l’action menée par l’OMT avec la Banque interaméricaine de développement et avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture permettra de faire en sorte que la reprise du tourisme ait des retombées positives pour les populations rurales des deux côtés de l’Atlantique.
Des dirigeants unis
La délégation de l’OMT a participé en Andorre à cette réunion bisannuelle aux côtés de Sa Majesté le roi Felipe VI d’Espagne, du Chef du Gouvernement andorran, Espot Zamora, du Chef du Gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, du Président de la République portugaise, Marcelo Rebelo de Sousa, du Président de la République dominicaine, Luis Abinader, et du Président de la République du Guatemala, Alejandro Giammattei. Les dirigeants des 17 autres États membres de la Communauté ibéro-américaine de nations, de ses observateurs associés et de ses observateurs consultatifs d’organisations internationales y ont participé par des moyens virtuels.
Le Sommet en Andorre s’est tenu après des réunions de haut niveau entre la direction de l’OMT et les Présidents respectifs de la République dominicaine et de la République du Guatemala. La veille de l’ouverture du Sommet, le Président de la République dominicaine, Luis Abinader, et le Président de la République du Guatemala, Alejandro Giammattei, ont tous les deux fait une visite officielle au siège de l’OMT à Madrid.
L’OMT a insisté, lors de ces réunions, sur l’importance de la coopération pour faire redémarrer le tourisme dans le cadre d’une démarche concertée. On a aussi mis en relief l’importance du tourisme dans ces deux pays – pas seulement le poids économique du secteur, mais également ses contributions au développement rural et les débouchés qu’il offre aux populations autochtones.
La délégation de l’OMT a participé en Andorre
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