Une grande figure de la philanthropie mondiale devient le premier Africain désigné par l’OMT Ambassadeur du tourisme responsable
PR No.: PR 18043
Madrid (Espagne), le 7 juin 2018 – Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a nommé Aliko Dangote Ambassadeur du tourisme responsable dans le cadre de la soixante et unième réunion de la Commission régionale pour l’Afrique qui s’est tenue à Abuja (Nigéria).
Considéré comme l’un des plus brillants hommes d’affaires du continent, Aliko Dangote a fondé Dangote Group il y a 30 ans ; c’est aujourd’hui le plus grand conglomérat de l’Afrique de l’Ouest.
M. Dangote a également créé la plus grande fondation d’Afrique, Dangote Foundation, laquelle se consacre à la nutrition, à la santé et à l’éducation des populations les plus vulnérables du continent.
Le tourisme est une activité qui pèse d’un grand poids économique et qui sert de trait d’union entre les pays. L’OMT œuvre en faveur d’un tourisme bien géré qui contribue au développement durable et responsable et qui offre des possibilités de croissance aux populations et aux économies.
« Avec cette nomination, M. Dangote rejoint les personnalités nommées par l’OMT Ambassadeurs du tourisme responsable ; nous comptons sur eux pour diffuser à travers le monde notre travail et notre vision de l’avenir » a déclaré le Secrétaire général, M. Pololikashvili.
Contacts:
Programme de l'OMT Communication et publications
Tel: (+34) 91 567 8100 / Fax: +34 91 567 8218 / comm@UNWTO.org
Related Content
Les ministres africains du tourisme soulignent l’importance de mesurer correctement le tourisme pour améliorer les politiques
PR No.: PR 18041
Madrid (Espagne), le 5 juin 2018 - « Les statistiques du tourisme, catalyseur du développement » a été le thème du séminaire de cette année tenu en marge de la soixante et unième réunion de la Commission de l’OMT pour l’Afrique [Abuja (Nigéria), 4-6 juin]. Le dialogue ministériel organisé en cette occasion a traité de l’importance des statistiques du tourisme : « améliorer la mesure pour améliorer la gestion ».
Ont assisté à la réunion de la Commission pour l’Afrique 18 ministres du tourisme de la région et des acteurs clés du tourisme de 36 pays. Les participants ont mis en relief la façon dont les projets de tourisme peuvent aider à faire reculer la pauvreté, l’importance de méthodes novatrices de développement du tourisme dans la région et la nécessité d’identifier et de mobiliser de nouveaux partenariats et de nouvelles ressources à l’appui du développement du secteur.
Compte tenu de l’essor du tourisme international en Afrique, il convient de mesurer avec exactitude l’impact économique global du tourisme pour que les stratégies de tourisme contribuent efficacement aux économies nationales. Le dialogue ministériel a fait ressortir l’importance de la collecte et de la compilation de données quantitatives et qualitatives. Il fallait également mobiliser les acteurs nationaux et des partenariats institutionnels à l’appui d’un système rigoureux de statistiques du tourisme.
« Les priorités de mon mandat découlent des besoins exprimés par nos États membres et comprennent des impératifs aussi critiques que ceux de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, d’améliorer l’éducation dans le tourisme et d’encourager l’innovation » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, avant d’ajouter : « Nous devons nouer des liens étroits entre les secteurs public et privé pour mettre la force transformatrice du tourisme au service de la croissance sur tout le continent et pour le bien des populations ».
Le Président de la République fédérale du Nigéria, Muhammadu Buhari, présent à la réunion, a déclaré pour sa part que « le Nigéria détient un immense potentiel, pour le tourisme et pour l’investissement ». Il a insisté sur l’importance du secteur eu égard à sa contribution au développement durable et à son rôle pour continuer à diversifier l’économie et accroître la résilience des sociétés.
C’est dans ce contexte qu’a été mentionnée la nécessité d’établir un cadre statistique pour la mesure du tourisme durable. Ce cadre recouvre les dimensions environnementale, sociale et culturelle du tourisme en vue de la réalisation des 17 objectifs de développement durable du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
La prochaine réunion de la Commission pour l’Afrique aura lieu au deuxième trimestre 2019.
Liens utiles :
Programme de la soixante et unième réunion de la Commission de l’OMT pour l’Afrique
Contacts:
Responsable principal médias de l'OMT, Marcelo Risi
Tel: (+34) 91 567 81 60 / mrisi@UNWTO.org
Programme de l'OMT Communication et publications
Tel: (+34) 91 567 8100 / Fax: +34 91 567 8218 / comm@UNWTO.org
Related Content
INVESTOUR 2019: X Forum touristique sur les investissements et les opportunités d’affaires en Afrique , 24 janvier 2019
Des administrations africaines du tourisme signent la Déclaration de Kinshasa
PR No.: PR 18032
Madrid (Espagne), le 11 avril 2018 - Une semaine intensive d’échange de données d’expérience et de renforcement des capacités en rapport avec la protection de la vie sauvage et de la biodiversité s’est achevée à Kinshasa (République démocratique du Congo). Cette initiative régionale, menée dans le cadre du programme OMT/Chimelong sur la vie sauvage et le tourisme durable, a débouché notamment sur la Déclaration de Kinshasa traitant des problématiques du braconnage et de l’empreinte carbone, préoccupations importantes du secteur.
La conférence régionale a fait la synthèse des ateliers de formation itinérants qui se sont déroulés tout au long de l’année 2017 dans le but d’encourager les populations locales et les acteurs du tourisme à se faire les défenseurs de la conservation de la biodiversité et de la protection de l’environnement. L’an dernier, ce sont plus de 120 personnes du Bénin, du Gabon, de Guinée, du Niger et de la République démocratique du Congo qui ont bénéficié de la formation, destinée à renforcer les compétences nécessaires pour plaider cette cause en concevant et en menant à bien localement des initiatives dans leurs pays respectifs, qui furent présentées pendant la conférence.
Lors de la cérémonie d’ouverture, à laquelle ont assisté plus d’une centaine de participants de ces cinq pays, plus le Zimbabwe, le Ministre du tourisme de la République démocratique du Congo, S. E. M. Franck Mwe di Malila Apenela, a souligné que le lien entre le développement du tourisme et la conservation de la biodiversité revêt une importance vitale et que ce n’est pas une coïncidence qu’il figure parmi les principales priorités du programme d’action de l’OMT pour l’Afrique à paraître prochainement. M. Shanzhong Zhu, Directeur exécutif de l’OMT, a exprimé l’espoir que les résultats présentés pendant la conférence débouchent sur des activités génératrices d’avantages économiques et encouragent la protection et une gestion appropriée de la biodiversité, de manière compatible avec un développement durable du tourisme.
La cérémonie d’ouverture a été suivie d’une allocution principale prononcée par le journaliste et producteur Seamus Kearney, lequel a insisté sur les possibilités d’associer les médias aux initiatives en rapport avec le tourisme durable et sur la nécessité d’une communication honnête et transparente.
La délégation de l’OMT, composée de M. Shanzhong Zhu, Directeur exécutif, et de M. Jaime Mayaki, Directeur adjoint du programme pour l’Afrique, a été reçue officiellement par le Premier Ministre de la République démocratique du Congo, S. E. M. Bruno Tshibala. Cette entrevue fut l’occasion de souligner la relation essentielle entre diversification économique, développement du tourisme et conservation de la biodiversité en République démocratique du Congo et de saluer la vision de l’avenir de son Gouvernement qui fait du tourisme une priorité pour la création d’emplois.
Une table ronde a réuni les Ministres du tourisme de la République démocratique du Congo, Franck Mwe di Malilia Apenela, et de la République du Niger, Ahmet Botto, ainsi que le Secrétaire permanent du Ministère du tourisme et de l’hôtellerie de la République du Zimbabwe, le Dr Thokozile Chitepo, et le Directeur exécutif de l’OMT, Shanzhong Zhu. Ils ont mis en relief l’importance de la communication institutionnelle et étaient d’accord sur le potentiel de mobilisation des autorités touristiques à l’appui des mesures de conservation des espèces sauvages.
La participation des populations locales, la mise au point de programmes d’éducation en rapport avec le tourisme durable et la sensibilisation à la biodiversité et à la vie sauvage ont été certains des thèmes mis en avant au cours du débat ministériel.
« Les réalisations de l’Année internationale du tourisme durable pour le développement célébrée en 2017, la Déclaration de Lusaka sur le tourisme durable et la mobilisation des communautés en Afrique et la première Charte africaine de tourisme durable et responsable adoptée par la COP 22 offrent un cadre idéal pour faire évoluer le secteur du tourisme vers des pratiques plus durables » a déclaré le Directeur exécutif de l’OMT, Shanzhong Zhu.
Dans la Déclaration, les pays signataires prennent l’engagement de renforcer le rôle du tourisme durable en tant que levier du développement local et d’appui à la conservation et à la préservation de l’environnement, de contribuer au renforcement de la conservation de la biodiversité, faire un travail de sensibilisation et lutter contre les diverses formes de surexploitation des ressources, notamment le braconnage, et de réduire l’empreinte carbone des activités liées au tourisme.
La communication stratégique au cœur de l’action de plaidoyer
En plus de la conférence régionale, les délégués ont participé à un atelier de formation consacré à la communication et aux relations médias, animé par Mme Rut Sobrino Gomez, Responsable à l’OMT du projet médias pour le programme OMT/Chimelong. Sur le thème « Communiquer le lien entre vie sauvage et tourisme durable », des fonctionnaires de ces pays ont analysé le potentiel de la vie sauvage au service de la promotion de leurs destinations et passé en revue les méthodologies et les pratiques en matière de communication stratégique pouvant leur être utiles.
L’atelier a offert un tour d’horizon complet des angles d’approche, théoriques et pratiques, de la communication stratégique et des différentes modalités de gestion des relations médias. L’activité de formation recouvrait la création de produits novateurs pour susciter l’intérêt des journalistes, l’établissement d’une relation de confiance avec le milieu des médias et comment donner aux organes de presse les moyens de défendre la cause de la protection de la vie sauvage et du tourisme durable. Les participants, par petits groupes de travail, se sont exercés à formuler des stratégies de communication pour leurs produits touristiques, comme peuvent l’être les parcs de Zongo et de Malebo en République démocratique du Congo.
L’atelier sur la communication et les relations médias comme la conférence régionale s’inscrivaient dans le cadre du programme OMT/Chimelong. Cette initiative, dont l’exécution s’étend de 2017 à 2019, traite du potentiel du tourisme durable entendu comme un moteur essentiel de la protection et de la conservation de la vie sauvage en Afrique et en Asie. Le programme inclut, entre autres, un renforcement des capacités des administrations du tourisme, une mobilisation des médias sur ces dossiers, y compris un prix du journalisme, et la mise en valeur des talents grâce à un programme de bourses.
Plus d'information
Programme régional pour l'Afrique
Contacts:
Responsable principal médias de l'OMT, Marcelo Risi
Tel: (+34) 91 567 81 60 / mrisi@UNWTO.org
Programme de l'OMT Communication et publications
Tel: (+34) 91 567 8100 / Fax: +34 91 567 8218 / comm@UNWTO.org
Related Content
Action conjointe de l’OMT et ONU-Environnement pour aider les médias à plaider la cause de l’environnement et de la vie sauvage
Vingt journalistes représentant des médias internationaux ont participé à un atelier organisé par ONU-Environnement à Nairobi (Kenya) et consacré à la biodiversité, aux défenseurs de l’environnement, aux droits environnementaux et au tourisme durable, en coopération avec l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Cet atelier fait partie de l’initiative de défense des droits environnementaux lancée récemment par ONU-Environnement. Il cadre également avec l’initiative OMT/Chimelong sur la vie sauvage et le tourisme durable. Ces deux programmes considèrent les journalistes comme des partenaires essentiels pour défendre cette cause mondiale.
La transparence, l’exactitude et l’impartialité de l’information sont enseignées dans la plupart des écoles de journalisme. En outre, on attribue souvent aux médias un rôle de surveillance des politiques et de représentation de l’opinion publique, relayant la voix de ceux que l’on n’entend pas. Tels furent certains des aspects abordés lors de l’atelier, destiné à permettre aux médias d’offrir un traitement journalistique plus complet des sujets liés à l’environnement et à la vie sauvage.
La rencontre a commencé par une intervention du Dr Luthando Dziba, co-Président des études africaines à la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les systèmes écosystémiques (IPBES). Il a souligné l’immense richesse de la biodiversité africaine et sa contribution cruciale à toute une gamme de services essentiels rendus par les écosystèmes, ainsi que le réservoir considérable de savoir autochtone et local que l’on trouve sur le continent. Le Dr Dziba a néanmoins informé les journalistes que « 500 000 km2 environ de terres africaines – soit 3 % de la surface du continent – sont déjà dégradées du fait de l’érosion et de l’appauvrissement de la biodiversité ».
« Ce n’est pas une fatalité pour l’Afrique » a-t-il déclaré. Les gouvernements africains ont pris des mesures de protection de la biodiversité, notamment d’expansion des zones protégées, de restauration des écosystèmes et de lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Toutefois, « il faut de toute urgence faire mieux comprendre la valeur de la biodiversité africaine pour le bien-être de l’être humain et pour le développement socioéconomique » a-t-il affirmé.
« Dans nos sociétés aujourd’hui, l’impact du travail des médias est plus que remarquable. Les médias ne se contentent pas d’informer le grand public ; ils éduquent, sensibilisent et offrent une tribune sans équivalent à des populations généralement absentes du discours public, en plus de signaler des problèmes et des irrégularités qui pourraient passer inaperçus » a expliqué Rut Gomez Sobrino, facilitatrice de la formation médias et chargée du développement des médias à l’OMT.
« Les journalistes peuvent donc être d’importants alliés pour plaider la cause de la protection de l’environnement et de la vie sauvage » a-t-elle déclaré, ajoutant que : « Les médias ont la lourde responsabilité de couvrir les problématiques actuelles d’intérêt mondial, mais aussi une fantastique occasion à saisir de traiter de manière innovante le sujet de la protection de l’environnement et de la vie sauvage, car c’est un sujet transversal pouvant être couvert sous de multiples angles et à destination de publics variés ».
Related Content
Le nouveau programme d’action de l’OMT pour l’Afrique avance à Berlin
PR No.: PR 18023
Berlin (Allemagne), le 9 mars 2018 – La réunion de travail des ministres africains convoquée par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) lors de l’édition de cette année du salon international du tourisme de Berlin (ITB), le 8 mars, a décidé d’aller de l’avant en ce qui concerne le nouveau programme d’action de l’OMT pour l’Afrique, structuré en dix points. Le document final sera adopté lors de la réunion de la Commission de l’OMT pour l’Afrique qui se tiendra au Nigéria en juin 2018.
Alors que les arrivées de touristes internationaux ont augmenté de 8 % en Afrique en 2017, à un rythme supérieur à la moyenne mondiale de croissance des arrivées, le tourisme est de plus en plus reconnu comme un levier du développement pour l’ensemble du continent, dont la grande diversité en termes de nature, de culture et de vie sauvage représente le principal vecteur de développement.
Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a souligné que « le tourisme détient un immense potentiel pour ouvrir des perspectives de développement à long terme en Afrique à condition d’être géré correctement, c’est-à-dire sur un mode durable des points de vue économique, social et environnemental ».
Les participants venus de 17 pays, dont 14 ministres, ont appuyé une méthode concertée pour mettre à profit le potentiel touristique du continent, lequel a attiré l’an dernier plus de 62 millions de visiteurs internationaux. Les points du programme d’action de l’OMT pour l’Afrique incluent, entre autres, la connectivité, l’image et la marque de l’Afrique, la réduction de la pauvreté, les changements climatiques, l’éducation et le renforcement des compétences, ou encore le financement. Les participants ont souligné l’importance de sensibiliser les autres secteurs de l’économie à l’ampleur de l’impact du tourisme, pour le bien des sociétés et des populations, de façon à élever le tourisme au rang de priorité d’action nationale.
Le programme d’action détaillé de l’OMT pour l’Afrique, sur quatre ans, sera approuvé lors de la prochaine réunion de la Commission régionale de l’OMT pour l’Afrique, qui rassemble chaque année tous les pays membres du continent et dont la soixante et unième édition aura lieu à Abuja, la capitale du Nigéria, du 4 au 6 juin 2018.
Les pays suivants étaient représentés à la réunion organisée au salon ITB : Angola, Cabo Verde, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gambie, Kenya, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mozambique, Nigéria, Soudan, Zambie et Zimbabwe.
Liens :
Investour – Forum d’affaires et d’investissement touristique pour l’Afrique
Contacts:
Responsable principal médias de l'OMT, Marcelo Risi
Tel: (+34) 91 567 81 60 / mrisi@UNWTO.org
Programme de l'OMT Communication et publications
Tel: (+34) 91 567 8100 / Fax: +34 91 567 8218 / comm@UNWTO.org
Related Content
NEUVIÈME ÉDITION D’INVESTOUR (2018)
NeuviÈme Édition d’INVESTOUR (2018)
La neuvième édition du Forum d’affaires et d’investissement touristique pour l’Afrique (INVESTOUR), le 18 janvier 2018, a réuni plus de 400 participants en provenance de plus de 40 pays, parmi lesquels 35 pays africains et des participants venus d’Argentine, Chine, Espagne, États-Unis d’Amérique, France, Italie, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni, entre autres. Plus de 28 ministres du tourisme et chefs de délégation africains ont assisté au Forum. Celui-ci a bénéficié de la présence du Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, et du Secrétaire d’État espagnol aux affaires étrangères, Ildefonso Castro.
Les tables rondes ont permis de dégager des conclusions intéressantes concernant la perception de l’Afrique sur la scène internationale, un positionnement de la marque Afrique propre à produire des effets sur le tourisme dans la région ainsi que l’importance et le rôle de la biodiversité pour accroître la participation de la population locale et assurer des moyens de subsistance durables.
Quant aux rencontres interentreprises (B2B), elles ont permis la tenue de quelque 132 réunions entre 20 entreprises internationales et les promoteurs de 46 projets africains de développement du tourisme des pays suivants : Algérie, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Kenya, Mali, Maroc, Namibie, Niger, République démocratique du Congo, Rwanda, Somalie, Soudan et Zambie.
Lors du déjeuner ministériel, l’OMT a présenté aux États membres une proposition de programme spécial pour l’Afrique. Les ministres et les chefs de délégation ont débattu des domaines de travail et des problématiques intéressant le continent. Ils ont convenu de se retrouver en marge du salon ITB de Berlin, début mars 2018, pour parachever la mise au point de ce programme.
L’aimable soutien et la générosité de nos parrains et partenaires ont également contribué au succès de cette édition. Le Forum de cette année était parrainé par Horwath HTL, premier cabinet de conseil mondial spécialisé dans les hôtels, le tourisme et les loisirs, Quantum Solutions Emerging Markets, spécialiste de la promotion, de la conception et de l’exécution de projets dans le domaine des infrastructures, biens d’équipement et services, et INFECAR, institution des foires et salons des îles Canaries.
On citera, au nombre des partenaires d’INVESTOUR, eBiz Africa Review, China Business Network, Chimelong, Ethiopian Airlines, la Chambre espagnole de commerce de Madrid, la Confédération des agences de voyages (CEAV), l’Institut espagnol du commerce extérieur (ICEX) et le Club des exportateurs et investisseurs espagnols.
L’allocution de clôture a été prononcée par Luis Padilla Macabeo, cofondateur d’INVESTOUR et Vice-Conseiller à l’action extérieure du Gouvernement des îles Canaries (Espagne).
Related Content
Programme omt/Chimelong : Formation de journalistes au Botswana axée sur le tourisme durable et la vie sauvage
L’atelier de formation tenu au Botswana en décembre 2017 s’est concentré sur le rôle qu’ont les médias d’informer et de mobiliser le grand public, mais aussi de plaider la cause du tourisme durable et des espèces sauvages. Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme OMT/Chimelong de promotion de la relation entre la vie sauvage et le tourisme durable, dont l’exécution s’étend de 2017 à 2019.
L’atelier de formation organisé à Kasane (Botswana), en décembre 2017, a permis d’analyser les différents angles du tourisme, les impacts du secteur sur la population locale et l’importance des espèces sauvages entendues comme une composante clé du tourisme durable. Trente journalistes locaux et internationaux ont pu mettre en commun leurs expériences, en évoquant les défis posés par le traitement de ces sujets, et prendre toute la mesure de l’importance de la vie sauvage pour le développement du tourisme.
En plus de la formation, les journalistes ont participé au Symposium international et à la Conférence annuelle du programme tourisme durable du Cadre décennal de programmation concernant les modes de consommation et de production durables. La rencontre était accueillie par l’Organisation de tourisme du Botswana et coorganisée par l’OMT et par les gouvernements de la France, du Maroc et de la République de Corée, avec le soutien du secrétariat du Cadre décennal et d’ONU-Environnement à Kasane, à l’entrée du parc national de Chobe. Elle a rassemblé des organisations internationales, des experts individuels et des entrepreneurs pour aborder un certain nombre de problématiques du tourisme durable, comme la protection des espèces sauvages et les énergies vertes.
La formation médias au Botswana était la deuxième activité de ce type organisée dans le cadre du programme OMT/Chimelong. Le programme vise à accroître le potentiel que possède le tourisme durable de favoriser la conservation des espèces sauvages. Le premier atelier médias s’était tenu en République du Congo en juillet 2017.
Outre le renforcement des capacités des journalistes à l’aide d’ateliers et de missions sur le terrain, le volet « développement médias » du programme OMT/Chimelong prévoit un prix des médias et une formation aux médias à l’intention des administrations nationales du tourisme.
Le programme OMT/Chimelong découle d’un accord conclu par les signataires en 2016 à l’occasion de la première Conférence mondiale sur le tourisme pour le développement qui s’est tenue à Beijing (Chine) en mai de cette année-là.
En savoir plus sur le programme OMT/Chimelong : /chimelong
Related Content
RENFORCER LA DURABILITÉ DES DESTINATIONS TOURISTIQUES PAR L’INNOVATION
RENFORCER LA DURABILITÉ DES DESTINATIONS TOURISTIQUES PAR L’INNOVATION
Plus d’une centaine d’acteurs du tourisme en provenance de 19 pays étaient réunis à Kasane, capitale du district de Chobe, au Botswana, du 7 au 9 décembre 2017, sur le thème « Renforçons la durabilité des destinations touristiques par l’innovation ». Les participants, dont 40 % représentaient des entités du secteur privé, ont échangé données d’expérience et savoir sur les approches innovantes propres à améliorer la planification, le financement et le marketing du tourisme et de la conservation.
Les points les plus saillants des débats ont été notamment le potentiel des technologies géospatiales et des mégadonnées au service d’une meilleure planification et d’une meilleure gestion du tourisme et les possibilités associées à l’adoption de modèles d’économie circulaire dans la chaîne de valeur du tourisme pour aller de l’avant dans la lutte contre les changements climatiques. L’importance de la relation entre tourisme, biodiversité et protection de la vie sauvage ainsi que le rôle essentiel des partenariats ont aussi été abordés dans le contexte de la mise en œuvre du Programme 2030 grâce au tourisme.
Le symposium et la conférence ont débouché sur l’adoption de « l’Appel à l’action de Kasane en faveur du tourisme durable : le tourisme que nous voulons ». Ce communiqué est une contribution du programme tourisme durable du Cadre décennal de programmation concernant les modes de consommation et de production durables qui vient s’ajouter aux réalisations de l’Année internationale du tourisme durable pour le développement. L’Appel, élaboré dans le cadre d’une démarche participative, guidera l’action du réseau du Cadre décennal sur le tourisme dans les années à venir.
Les rencontres étaient accueillies par l’Organisation de tourisme du Botswana et coorganisées par l’OMT et par les gouvernements de la France, du Maroc et de la République de Corée, avec le soutien du secrétariat du Cadre décennal et d’ONU-Environnement.
Liens :
Programme des rencontres, exposés et vidéos : ici
De plus amples informations sur le programme tourisme durable du Cadre décennal : ici