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Baisse de 70 % du tourisme international sous l’effet des restrictions de voyage dans le monde entier

Baisse de 70 % du tourisme international sous l’effet des restrictions de voyage dans le monde entier

Les restrictions sur les voyages introduites en réponse à la pandémie de COVID-19 continuent de frapper durement le tourisme mondial, les dernières données de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) faisant état d’une baisse de 70 % des arrivées de touristes internationaux au cours des huit premiers mois de 2020.

Selon le tout dernier Baromètre du tourisme mondial de l'OMT, les arrivées de touristes internationaux ont diminué de 81  % en juillet et de 79 % en août, les deux mois qui sont traditionnellement les plus chargés de l'année et le pic de la saison estivale dans l'hémisphère nord. La baisse jusqu'en août représente 700 millions d'arrivées en moins par rapport à la même période en 2019 et se traduit par une perte de 730 milliards de dollars de recettes (exportations du tourisme international). C’est plus que huit fois la perte subie lors de la crise économique et financière mondiale de 2009.

« Cette baisse sans précédent a des conséquences sociales et économiques dramatiques et met en danger des millions d'emplois et d'innombrables entreprises », a averti le Secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili. « Cela souligne qu’il faut d’urgence relancer le tourisme en toute sécurité, en temps opportun et de manière coordonnée. »

Cette baisse sans précédent a des conséquences sociales et économiques dramatiques et met en danger des millions d'emplois et d'innombrables entreprises

Reprise de courte durée

Toutes les régions du monde ont enregistré une forte baisse des arrivées de touristes durant les huit premiers mois de l'année. L'Asie et le Pacifique, la première région à souffrir de l'impact de la COVID-19, a connu une baisse de 79 % des arrivées, suivie de l'Afrique et du Moyen-Orient (baisse de 69 % pour les deux régions), de l'Europe (-68 %) et des Amériques (-65 %).

En Europe, après la réouverture progressive des frontières internationales, des baisses relativement moins importantes ont été enregistrées en juillet et en août
(-72 % et -69 %, respectivement). La reprise a toutefois été de courte durée, des restrictions de voyage et des mises en garde ayant été réintroduites au regard de l’augmentation du nombre de contaminations. Par ailleurs, l'Asie et le Pacifique ont enregistré les plus fortes baisses avec -96 % sur les deux mois, ce qui reflète la fermeture des frontières en Chine et d'autres destinations importantes de la région.

La demande de voyages reste en grande partie faible en raison de l'incertitude persistante concernant la pandémie et du manque de confiance. D’après les dernières tendances, l'OMT s’attend à une baisse globale de près de 70 % pour l'ensemble de l'année 2020.

Rebond de la demande internationale prévu pour le troisième trimestre 2021

Le groupe d'experts de l'OMT s’attend à un rebond du tourisme international en 2021, principalement au troisième trimestre. Toutefois, pour 20 % des experts, ce rebond ne pourrait avoir lieu qu'en 2022. Les restrictions de voyage sont considérées comme l’obstacle principal à la reprise du tourisme international, tout comme la lenteur de la disparition du virus et le manque de confiance des voyageurs. Les experts ont également identifié l'absence de réponse coordonnée entre pays pour assurer des protocoles harmonisés et des restrictions coordonnées, et la détérioration de l'environnement économique comme des obstacles majeurs à la reprise.

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75e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies : la coopération et la confiance sont plus importantes que jamais

75e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies : la coopération et la confiance sont plus importantes que jamais

Message du Secrétaire général de l’OMT, 23 octobre 2020

Le système des Nations Unies, dont l’OMT est fière de faire partie, a vu le jour dans le but de promouvoir la paix entre les nations et permettre d’œuvrer ensemble en faveur d’un meilleur avenir pour tous.

Soixante-quinze ans après, cette mission n’a jamais été autant d’actualité.

Les idéaux qui sont au cœur de l’action du système des Nations Unies – solidarité, coopération, aspiration à l’égalité – sont précisément ceux dont nous avons besoin pour nous relever des effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19.

C’est vrai pour tous les pans de nos sociétés, et plus spécialement pour le tourisme. Partout dans le monde, des millions et des millions de personnes sont impatientes de voir redémarrer le tourisme. Pour beaucoup, il en va de leurs moyens d’existence.

C’est pour cette raison que l’OMT se refuse à l’inertie. Même là où d’autres enjoignent la prudence, il est de notre responsabilité d’aller de l’avant et d’entraîner avec nous le reste du secteur et les dirigeants politiques.

La sixième réunion de notre comité de crise pour le tourisme mondial a mis en évidence à quel point, dans les différentes branches du tourisme mondial, chacun est résolu à enclencher la reprise. Le comité nous a permis une fois encore de rassembler un large éventail d’interlocuteurs, à l’image de la diversité du tourisme. Il y avait parmi eux à la fois des dirigeants politiques et des dirigeants d’entreprise – ceux en position de transformer les idées en actes.

Ce n’est qu’ensemble que nous serons plus forts. En nous appuyant à la fois sur la puissance du secteur privé et sur la détermination des pouvoirs publics, nous allons présenter un nouvel ensemble de protocoles communs de sécurité pour le tourisme.

Ils formeront un ensemble clair et harmonisé de protocoles d’hygiène et de sécurité qui est vital pour renforcer la confiance à l’égard des voyages internationaux.

Parallèlement, nous constatons que les gens n’ont pas seulement besoin de sentir qu’ils voyagent en toute sécurité. Ils veulent aussi être rassurés sur le soutien qu’ils recevront en ces temps incertains.

Aussi l’OMT va-t-elle établir un code international de protection des touristes et nous nous mobilisons pour que tous nos États membres, pas seulement ceux de l’Union européenne, soient inclus dans les plans en faveur d’un rétablissement sûr de la liberté de circulation des personnes dans toute l’Europe.

Toutes nos actions se fondent sur une analyse claire et objective de la situation, qui est très évolutive.

De même que des informations erronées sur les risques sanitaires de la COVID-19 mettent des vies en danger, des informations erronées sur la sécurité des voyages internationaux sont une menace pour les moyens de subsistance.

Depuis le tout début de la crise, l’OMT a été la source d’information vérifiée de confiance pour l’ensemble des acteurs du secteur, les gouvernements et les organisations internationales. Nos données et nos analyses ont guidé la réaction du tourisme ; elles en étayent maintenant le redressement.

Alors que l’ONU célèbre 75 ans de coopération et de progrès, nous soutenons la campagne « Verified » lancée par le Secrétaire général António Guterres pour prévenir la propagation d’informations fausses, dans le respect de la liberté d’opinion.

Une reprise sûre des voyages internationaux est possible. Nous l’avons constaté par nous-mêmes avec la reprise des activités en présentiel. Et nous travaillons en étroite relation avec les compagnies aériennes, les aéroports et les prestataires d’hébergement touristique pour faire valoir le rôle de premier plan endossé par le tourisme dans l’adaptation à la nouvelle réalité.

Les bienfaits de la reprise du tourisme seront ressentis bien au-delà de notre secteur. Cette reprise aidera à enclencher le relèvement de nos économies et de nos sociétés.

Et nous serons prêts pour 75 nouvelles années de mission de l’ONU au service de la paix et de la prospérité pour tous et déterminés à ne pas faire de laissés-pour-compte.

Secrétaire général de l’OMT
Zurab Pololikashvili

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Les îles Canaries rejoignent le réseau de l'Observatoire

Les îles Canaries rejoignent le réseau de l’Observatoire alors que les membres s’unissent pour fournir des données pour la relance du tourisme

Les îles Canaries sont les dernières en date à rejoindre le Réseau international des observatoires du tourisme durable (INSTO), lequel est en pleine expansion et assure un suivi du développement responsable du tourisme à l’échelle mondiale. Cette annonce est intervenue lors de la réunion annuelle du réseau INSTO, institué à l’initiative de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et qui rassemble les principaux acteurs des secteurs public et privé.

Depuis sa création en 2004, le Réseau des observatoires du tourisme durable n’a cessé de prendre de l’ampleur et de gagner en influence. Alors que ses membres sont mobilisés actuellement pour aider le tourisme à se relever des impacts de la pandémie de COVID-19, le Réseau a tenu sa deuxième réunion virtuelle depuis le début de la crise actuelle. Cette réunion annuelle a permis à plus de 100 experts internationaux d’avoir un dialogue ouvert sur l’orientation future du tourisme et sur le soutien à apporter aux destinations pour qu’elles continuent de faire une place centrale à la durabilité dans la croissance de demain.

Accueil chaleureux du nouveau membre

L’observatoire du tourisme des îles Canaries, une des destinations les plus populaires en Europe, se joindra aux 30 autres membres de l’INSTO pour surveiller et mesurer le tourisme et fournir des données claires et objectives pour permettre des décisions fondées sur des preuves.

L’OMT souhaite chaleureusement la bienvenue aux îles Canaries dans notre réseau mondial d’observatoires. C’est la preuve de leur solide engagement envers le tourisme, entendu comme une force au service de la durabilité et du développement.

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « L’OMT souhaite chaleureusement la bienvenue aux îles Canaries dans notre réseau mondial d’observatoires. C’est la preuve de leur solide engagement envers le tourisme, entendu comme une force au service de la durabilité et du développement. Cela facilitera la production de données plus nombreuses et de meilleure qualité sur les impacts économiques, environnementaux et sociaux du tourisme aux îles Canaries. »

Mme Teresa Berástegui Guigou, Vice-Conseillère au tourisme des îles Canaries, a ajouté : « L’entrée des îles Canaries dans le Réseau international de l’OMT des observatoires du tourisme durable intervient à un moment crucial et décisif pour le secteur mondial du tourisme, du fait de la crise sanitaire et de l’importance croissante de travailler à la fois en faveur de la durabilité des destinations et de la production de connaissances sur le tourisme à l’appui de la prise de décision ».

Préoccupations immédiates et objectifs à long terme

Les discussions au cours de la réunion annuelle INSTO ont porté sur un éventail de questions pressantes et ont été alimentées par les interventions d’acteurs publics, privés et de la société civile, dont des centres universitaires. Les problématiques précises abordées ont été notamment mesurer les besoins des destinations, les indicateurs émergents en matière de santé publique et la diversité de produits touristiques pour atténuer les impacts économiques et sociaux de la crise actuelle.

La réunion a également porté sur des dossiers en cours intéressant les membres d’INSTO, notamment la mesure de la satisfaction à la fois des touristes et des résidents des destinations touristiques, l’analyse et l’amélioration de la gouvernance, ou encore la combinaison d’interventions nationales et locales inscrites dans une démarche durable au profit de la résilience et du redressement.

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Le Comité de Crise pour le Tourisme Mondial se réunit à nouveau : la coordination est vitale pour la reprise

Le Comité de Crise pour le Tourisme Mondial se réunit à nouveau : la coordination est vitale pour la reprise

L'établissement de protocoles de voyage cohérents et harmonisés, la mise en œuvre de mesures de sécurité renforcées et la garantie de la protection des emplois et des moyens de subsistance sont les principaux ingrédients nécessaires à la reprise du tourisme. Lors de la sixième réunion du Comité de Crise pour le Tourisme Mondiale, il a été rappelé aux participants que la seule façon de faire progresser la reprise durable du secteur est de travailler ensemble. Les participants à la réunion se sont engagés à créer un nouveau comité de l'OMT sur les protocoles de sécurité commune afin d'accroître la confiance dans les voyages internationaux, ainsi que des plans fermes pour améliorer la protection des consommateurs et des mesures pour protéger les emplois.

Donnant le ton de la réunion, le Secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili, a souligné que les moyens de subsistance économiques de millions de personnes sont en jeu et que l'inaction n'est pas une option. Une reprise rapide et durable du tourisme est essentielle.

"Une coordination forte est nécessaire pour accélérer la levée des restrictions de voyage en toute sécurité, pour accroître les investissements dans les systèmes qui favorisent la sécurité des voyages, y compris les tests de sortie, et pour soutenir et soutenir les entreprises et les emplois. Si nous n'abordons pas ces trois priorités, nous ne pourrons pas relancer le tourisme et donc sauver des millions d'emplois", a déclaré M. Pololikashvili.

Diverses voix du plus haut niveau politique de toutes les régions du monde ont participé à cette sixième réunion du Comité, en soulignant les interventions du ministre espagnol de l'industrie, du commerce et du tourisme, Reyes Maroto ; Ahmed bin Aqil Al Khateeb, ministre du tourisme du Royaume d'Arabie Saoudite ; Khaled El-Enany, ministre du tourisme et des antiquités d'Égypte ; Dato' Sri Hajah Nancy Shukri, ministre du tourisme, des arts et de la culture de Malaisie ; Abdulla Mausoom, ministre du tourisme des Maldives ; Rita Marques, secrétaire d'État au tourisme du Portugal et José Luis Uriarte, sous-secrétaire au tourisme du Chili.

Protocoles de sécurité communs

Une coordination forte est nécessaire pour accélérer la levée des restrictions de voyage en toute sécurité, pour accroître les investissements dans les systèmes qui favorisent la sécurité des voyages, y compris les tests de sortie, et pour soutenir et soutenir les entreprises et les emplois

Sur le plan pratique, Harry Theoharis, ministre grec du tourisme, a présenté la proposition d'une nouvelle série de protocoles de voyage communs, qui a été accueillie favorablement par la direction de l'OMT et d'autres membres du Comité. De même, Marco Troncone, directeur général de l'aéroport de Rome Fiumicino, a déclaré que les voyages internationaux en toute sécurité reviendront, et a souligné le rôle que des protocoles d'hygiène solides et l'innovation peuvent jouer pour renforcer la confiance des consommateurs.

Dans la même veine, le secrétaire général de la CPI, John Denton, a présenté des plans pour un système complet de tests avant le départ afin d'accroître la confiance des consommateurs et d'éliminer la nécessité d'une quarantaine à l'arrivée. Avec eux, Adam Goldstein, président mondial de la CLIA, et Luis Felipe Oliveira, PDG du Conseil international des aéroports, ont clairement exposé les mesures proactives prises pour rendre le tourisme de croisière et les voyages aériens sûrs tant pour les passagers que pour les travailleurs.

Les citoyens d'abord

Considérant que les personnes sont le moteur du tourisme mondial, l'OMT a également souligné que les politiques de relance doivent être axées sur les personnes. Cette démarche devrait tenir compte de la restauration de la confiance des consommateurs et de protocoles internationaux cohérents et normalisés, qui se renforcent mutuellement et sont essentiels au retour du tourisme. Lors de cette réunion du Comité de Crise pour le Tourisme Mondial, l'OMT a annoncé son intention d'élaborer un nouveau Code International pour la Protection des Touristes. Ce sera le premier cadre juridique à protéger les droits des touristes en tant que consommateurs, en harmonisant les normes minimales dans les différents pays et en garantissant une répartition équitable des responsabilités pour les touristes touchés par la pandémie entre les parties prenantes de l'ensemble du secteur.

Un comité technique pour le développement de ce code se réunira avant la fin du mois. L'OMT s'efforce également de protéger les emplois et d'aider les travailleurs touchés par la pandémie à trouver de nouvelles opportunités. S'adressant au Comité, Kamal Ahluwaila, de la société technologique Eightfold.ai, a présenté le nouveau portail Jobs Factory, lancé avec l'OMT pour mettre en relation les demandeurs d'emploi et les employeurs.

Critères de voyage harmonisés

Reflétant les relations de haut niveau de l'OMC avec les institutions européennes, le commissaire européen à la justice, Didier Reynders, s'est adressé au Comité pour exposer les plans visant à introduire des critères communs pour les restrictions de voyage dans l'UE. L'OMT a préconisé que les pays non membres de l'UE soient considérés comme faisant partie de ce mouvement de normalisation, en particulier le système commun de cartographie à code de couleurs actuellement déployé pour la relance en toute sécurité du moment libre. Reflétant également le statut de l'OMT dans le cadre plus large de la réponse des Nations Unies à COVID-19, le Secrétaire général de l'OACI, Fang Liu, a rejoint les représentants de l'IATA, de l'OIT, de l'OMI, de l'OMS et pour la réunion virtuelle, en plus de la représentation de l'OCDE.

À propos du Comité de Crise pour le Tourisme Mondial de l'OMT

Profitant de sa position unique de leader mondial du tourisme, l'OMT a réuni les dirigeants de l'ensemble du secteur. Depuis sa première réunion, le Comité de crise mondiale pour le tourisme de l'OMT a fourni une plate-forme aux gouvernements, aux entreprises et aux agences internationales pour exprimer leurs préoccupations et partager des idées pour la reprise du tourisme. La composition du Comité reflète non seulement l'influence unique de l'OMT et en tant qu'agence des Nations Unies, mais aussi l'importance du tourisme pour chaque région du monde et la nature transversale du secteur. Les membres viennent de toutes les régions du monde et comprennent des ministres, des dirigeants et des représentants clés d'organisations internationales et d'agences des Nations unies ainsi que du secteur privé du tourisme.

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À Bruxelles, la délégation de l’OMT rencontre les dirigeants des institutions européennes

À Bruxelles, la délégation de l’OMT rencontre les dirigeants des institutions européennes

Le Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) s’est rendu à Bruxelles à la tête d’une délégation de haut niveau pour y tenir une série de réunions et que le tourisme reste au premier rang des priorités politiques des institutions européennes.

Alors que l’OMT guide la reprise mondiale du tourisme, le Secrétaire général de l’Organisation, M. Zurab Pololikashvili, se tient en contact étroit avec les dirigeants européens pour que le secteur reçoive le soutien politique et financier nécessaire à la protection des moyens d’existence et à la survie des entreprises. Au cours de sa visite à Bruxelles, M. Pololikashvili a prié instamment les dirigeants des institutions européennes de traduire en actes les plans ambitieux établis pour le redressement, en déployant de manière coordonnée un train de mesures pour permettre au tourisme de redémarrer et d’être une force motrice du redressement de l’économie de l’UE.

Parallèlement, les responsables de l’OMT ont souligné l’importance de soutenir et de développer le tourisme interne. Pour M. Pololikashvili, le tourisme interne détient un immense potentiel, y compris pour le relèvement et le développement des collectivités rurales. Toutefois, si l’on veut que ce potentiel se matérialise, il faut que les gouvernements et les institutions européennes exercent un plus grand rôle d’orientation et de direction.

Le tourisme est un pilier central des économies européennes, c’est un employeur de premier plan et il offre des débouchés à des millions de personnes sur l’ensemble du continent

La délégation de l’OMT a rencontré M. Margaritis Schinas, Vice-Président de la Commission européenne, M. Thierry Breton, Commissaire européen au marché intérieur, M. Virginijus Sinkevičius, Commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, avec l’équipe de M. David Sassoli, Président du Parlement européen et de hauts représentants du Conseil européen. À la suite de ces réunions, il a été confirmé que la question de l’assouplissement des restrictions sur les déplacements sera inscrite à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil européen, mettant ainsi en lumière toute l’importance et le bon tempo des interventions de l’OMT. 

Un leadership de haut niveau est essentiel

Le Secrétaire général de l’OMT, M. Pololikashvili, a déclaré : « Le tourisme est un pilier central des économies européennes, c’est un employeur de premier plan et il offre des débouchés à des millions de personnes sur l’ensemble du continent. Les dirigeants des institutions européennes ont exprimé l’engagement de soutenir le tourisme en cette période difficile. On aura besoin d’un leadership de haut niveau et d’une coopération d’une ampleur inégalée entre les institutions, les gouvernements et les entreprises pour traduire les ambitions annoncées en actions résolues et aider le tourisme à tirer le redressement du continent pour sortir de la crise. »

M. Pololikashvili a félicité les dirigeants européens pour leur rôle dans la réouverture des frontières des États membres de l’UE avant la fin de la saison estivale. Cela a relancé les voyages et le tourisme qui en avaient tant besoin et s’est traduit par un sursaut prometteur des arrivées de touristes internationaux sur divers marchés européens.

Il ne peut y avoir de reprise du tourisme que coordonnée

L’OMT invite les gouvernements à éviter les interventions unilatérales et le bouclage des frontières, car on a vu que ce n’est pas efficace pour enrayer la propagation du virus. Il est vital de ne plus chercher à limiter les voyages, mais d’assurer des voyages sûrs en mettant en place, par exemple, de vastes dispositifs de dépistage rapide au départ. De telles mesures protègeront la santé des voyageurs comme des employés du tourisme et des voyages et permettront en même temps d’accroître la confiance.

Le tourisme contribue à hauteur de 10 % du PIB total de l’Union européenne et fait vivre plus de 2,4 millions d’entreprises. Le secteur devrait subir une chute comprise entre 60 % et 90 % des réservations par rapport à la même période les années précédentes. On estime que le manque à gagner des hôtels et des restaurants, voyagistes, compagnies ferroviaires longue distance, sociétés de croisières et compagnies aériennes sera cette année de 85 % à 90 %. Ce sont 6 millions de personnes qui pourraient perdre leur emploi à cause de la pandémie.

Cette visite à Bruxelles vient après la Convention européenne du tourisme, au cours de laquelle M. Pololikashvili a souligné l’importance de soutenir et de promouvoir les investissements verts dans le tourisme pour servir de levier du redressement durable et sortir de la crise actuelle.  

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Les dirigeants du tourisme du G20 s’engagent à intensifier les efforts pour un redressement durable

Les dirigeants du tourisme du G20 s’engagent à intensifier les efforts pour un redressement durable

Les ministres du tourisme des pays du G20 se sont engagés à redoubler d’efforts pour placer le redressement et la croissance future du tourisme sous le signe de la durabilité et de l’inclusion. Le Cadre d’AlUla pour un développement communautaire inclusif grâce au tourisme, de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), a été présenté lors de la réunion ministérielle et sa mise en œuvre accueillie favorablement par les ministres du tourisme du G20, en tant qu’instrument pour assurer un secteur plus équitable et plus inclusif.

Sous la direction de la Présidence saoudienne du G20 en 2020, l’OMT et le groupe de travail du G20 sur le tourisme ont mis au point le Cadre d’AlUla pour accroître encore plus la contribution d’un secteur considéré comme un ressort efficace d’une croissance plus équitable et de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Le Cadre fournit des recommandations et des instruments spécifiques à l’usage à la fois des gouvernements et de toutes les autres parties prenantes clé du secteur du tourisme, dont l’administration régionale et locale, le secteur privé, les associations professionnelles, la société civile, les populations et les touristes. Il offre une approche vraiment holistique et intégrée du développement communautaire inclusif grâce au tourisme.

Les pays du G20 peuvent donner l’exemple

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Alors que nous unissons nos forces pour faire redémarrer le tourisme, il est de notre responsabilité de veiller à ce que les bienfaits du tourisme soient partagés par tous. Je félicite la Présidence saoudienne d’avoir inscrit le développement communautaire inclusif grâce au tourisme au cœur des travaux du G20. J’invite les pays du G20 à suivre cette démarche et à miser sur le tourisme comme instrument efficace au service de l’inclusion et de la durabilité. »

Alors que nous unissons nos forces pour faire redémarrer le tourisme, il est de notre responsabilité de veiller à ce que les bienfaits du tourisme soient partagés par tous

Son Excellence Ahmed Al Khateeb, Ministre saoudien du tourisme et Président de la réunion des ministres du tourisme du G20, a salué le Cadre d’AlUla en ces termes : « Au nom des ministres du tourisme du G20, je félicite le groupe de travail sur le tourisme et l’OMT pour cette initiative. Le Cadre d’AlUla, du nom du premier site d’Arabie saoudite inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, démontre comment le secteur du tourisme peut promouvoir un développement communautaire inclusif. Il expose des exemples pratiques et des études de cas dont les gouvernements peuvent s’inspirer pour protéger la culture locale et l’environnement, tout en autonomisant les populations locales, en particulier les femmes et les jeunes. Le Cadre est un outil vital pour, ensemble, reconstruire le secteur du tourisme pour le rendre plus durable, plus résilient et plus inclusif. »

Faire une place centrale au tourisme dans les politiques de développement

Préconisant un modèle de développement du tourisme reposant sur les partenariats entre les secteurs public et privé et les collectivités, le Cadre comprend un ensemble d’initiatives et de programmes concrets structurés autour de quatre axes d’action : autonomisation, préservation, prospérité et collaboration. Il définit plus avant les grands domaines de mesure de l’impact du tourisme dans les collectivités, dans le droit fil de l’initiative, dirigée par l’OMT, de mesure du tourisme durable.  

Les Orientations du G20 pour un développement communautaire inclusif grâce au tourisme, entérinées à la réunion, consacrent l’importance de faire une place centrale au tourisme dans les politiques de développement aux échelons international, national et local. Les Orientations soulignent en outre l’importance de la mise en valeur du capital humain, de marchés du travail inclusifs, d’une protection sociale adéquate, et de l’innovation et de l’entrepreneuriat, composantes essentielles d’un secteur des voyages et du tourisme centré sur l’être humain et pour faire progresser l’autonomisation des femmes et créer des emplois décents pour tous. 

Note :

Le Cadre a été élaboré par l’OMT et par le groupe de travail du G20 sur le tourisme en collaboration avec IE Center for the Governance of Change et avec les travaux universitaires de l’Université du Surrey. Le Cadre a bénéficié de contributions de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), du Groupe de la Banque mondiale et du Conseil mondial des voyages et du tourisme (WTTC).

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Renforcer le soutien et la coordination pour une reprise sûre et durable du tourisme

Renforcer le soutien et la coordination pour une reprise sûre et durable du tourisme

Des millions d’emplois sont menacés

Le tourisme est un moteur important de l’économie mondiale, qui représente 7 % du commerce international. À l’échelle mondiale, le tourisme soutient, directement ou indirectement, 1 emploi sur 10. La crise de la COVID-19 a causé des ravages dans l’économie du tourisme, avec des répercussions sans précédent sur l’emploi et sur l’activité d’entreprise. Le tourisme a été l’un des premiers secteurs profondément mis à mal par les mesures d’endiguement de la COVID-19 ; maintenant que les restrictions sur les voyages perdurent et que l’on voit pointer la menace d’une récession mondiale, le tourisme risque aussi d’être parmi les derniers à se relever. Une action résolue et coordonnée est requise pour sauvegarder les moyens d’existence de millions de personnes.

On s’attend à une baisse de 60 à 80 % du tourisme international en 2020 et à une chute des exportations comprise entre 910 et 1 200 milliards d’USD, de sorte qu’aujourd’hui, ce sont plus de 100 millions d’emplois directs dans le tourisme qui sont menacés. Outre cet impact direct, l’ampleur du choc est d’autant plus grande que l’économie du tourisme est aussi liée à de nombreux autres secteurs dont le bâtiment, l’agroalimentaire, les services de distribution et les transports. La COVID-19 a mis en évidence l’importance macroéconomique du tourisme dans la plupart des économies de l’OCDE et du G20. De nombreuses entreprises de l’ensemble de la filière luttent pour leur survie, avec des effets disproportionnés sur les femmes, les jeunes, les populations rurales, les populations autochtones et les travailleurs du secteur informel, qui sont les groupes les plus susceptibles d’être employés dans des microentreprises et des petites entreprises touristiques. La crise est encore plus lourde de conséquences dans les pays à bas revenu et dans les économies en développement, leurs populations locales dépendant plus fortement du tourisme et étant, de ce fait, exposées à un grave risque de sombrer davantage encore dans la pauvreté.

La crise actuelle a aussi mis au jour les carences au niveau des capacités des pouvoirs publics et de la filière tourisme en matière de préparation et de réaction aux crises. On a besoin, de toute urgence, d’interventions aux échelons national et international et d’une plus grande coordination, par-delà les secteurs et par-delà les frontières, pour rétablir la confiance des voyageurs et des entreprises, stimuler la demande et accélérer le redressement du tourisme. 

Mettre à profit la crise pour œuvrer en faveur d’un secteur du tourisme plus durable, plus inclusif et plus résilient

Cette crise est une occasion de repenser le développement du tourisme. Le redressement doit consister à transformer le secteur, réinventer les destinations et les entreprises touristiques, reconstruire l’écosystème du tourisme, et innover et investir dans le tourisme durable.

L’essence du tourisme, ce sont les expériences qu’il procure, comme savourer la gastronomie locale ou encore découvrir les paysages et les sites d’importance historique d’un lieu. Cependant, le tourisme est fait surtout de personnes – toutes celles et ceux, guides locaux, personnel hôtelier et autres prestataires de services qui vont rendre votre voyage unique ou vous aider pour votre activité commerciale et votre expansion à l’international. Notre action collective doit, en conséquence, faire passer en premier la population et être conforme à notre engagement de ne pas faire de laissés-pour-compte. Cette crise devrait être une occasion d’assurer une répartition plus équitable des bienfaits du tourisme et permettre de progresser vers une économie du tourisme neutre en carbone et plus résiliente.

À la veille de la réunion des ministres du tourisme du G20, le 7 octobre, sous la présidence de l’Arabie saoudite, nous, dirigeants de l’OCDE et de l’OMT, lançons un appel à agir résolument et de toute urgence sur trois fronts pour soutenir les moyens d’existence de millions de personnes.


Premièrement, une coopération multilatérale renforcée et un soutien vigoureux sont cruciaux pour la reprise des voyages. La collaboration et une réglementation cohérente en matière de voyages aux niveaux bilatéral, régional et international sont les bases qui permettront au tourisme de redémarrer de manière sûre, d’accélérer le redressement économique et de donner espoir à des millions de personnes. Cela suppose de renforcer la sécurité et la sûreté pour les voyageurs et pour les travailleurs, de faciliter des voyages transfrontières sûrs et de rendre les destinations plus résilientes. Il est vital de renforcer la coopération et l’aide à l’échelle mondiale en vue d’atténuer les effets de la COVID-19 sur les voyages et le tourisme et d’accélérer le relèvement à la fois économique et social. Remettre sur pied l’écosystème du tourisme réclame une approche intégrée et coordonnée. C’est la nature transversale du tourisme qui en fait un pilier essentiel du Programme de développement durable et explique aussi sa place dans la réponse socioéconomique des Nations Unies à la COVID-19.

Deuxièmement, les gouvernements doivent adopter une approche plus intégrée du redressement du tourisme en mobilisant tous les niveaux de l’administration, les acteurs privés et la société civile autour d’un plan à caractère pratique et réaliste pour donner un nouvel élan au secteur du tourisme. Les services touristiques sont interdépendants. La structure éclatée et la diversité du secteur font qu’il recoupe de nombreux domaines d’action des pouvoirs publics comme la santé, les transports, l’environnement, les affaires étrangères et les politiques économiques. Tous les pays devraient aussi renforcer leurs mécanismes de coordination pour venir en aide aux entreprises, aux travailleurs et aux destinations, en particulier aux plus vulnérables parmi eux comme les PME, avec, comme fil conducteur du redressement, la durabilité. Pour une économie du tourisme durable et résiliente, on a aussi besoin d’associer étroitement le secteur privé à la conception des politiques. Ce sera utile pour relever des défis de longue date tels que celui de l’utilisation rationnelle des ressources et de leur gestion et pour éviter les problèmes actuels de saturation et de pression sur les infrastructures locales, l’environnement et les collectivités. Les politiques de redressement devraient viser à accélérer la transformation numérique et la transition vers une économie bas carbone pour l’avenir.

Troisièmement, nous devons recentrer le tourisme sur la responsabilité et l’inclusion. Le secteur du tourisme peut avoir d’importantes répercussions sur l’environnement et sur la société, que ce soit par ses émissions de gaz à effet de serre ou son impact sur un milieu naturel et culturel fragile ou sur les populations réceptrices. Des études montrent que les émissions du tourisme liées au transport représentent 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. La pandémie ouvre des perspectives pour les expériences plus diversifiées, plus lentes, à plus petite échelle et plus authentiques. Nous devons nous livrer à une réflexion collective sur l’avenir du tourisme et sur les liens sensibles qu’entretiennent le tourisme et l’environnement. Il faut plus d’investissements dans la technologie, d’infrastructures vertes et d’emplois à valeur ajoutée. C’est ainsi que l’on avancera sur la voie d’un secteur du tourisme plus durable, plus inclusif et plus résilient.  

 


Zurab Pololikashvili
Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT)

Ángel Gurría
Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

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L’OMT et IATA signent un accord aux fins du rétablissement de la confiance à l’égard de l’aviation internationale

L’OMT et IATA signent un accord aux fins du rétablissement de la confiance à l’égard de l’aviation internationale

En prévision du sommet du G20 des plus grandes économies mondiales, lequel prévoit un débat spécialement consacré au tourisme, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a signé un mémorandum d’accord avec l’Association du transport aérien international (IATA), les deux parties œuvrant de concert pour faire redémarrer le tourisme mondial. Ce nouvel accord, illustrant la position privilégiée de l’OMT de passerelle entre le système des Nations Unies et le secteur privé, sera axé sur le renforcement de la confiance des consommateurs envers les voyages et sur la place de la durabilité au cœur du redressement et de la croissance future.

Depuis le début de la crise actuelle, l’OMT a pris la tête des efforts ciblant le facteur clé d’une reprise réussie du tourisme. Cet accord avec l’association professionnelle mondiale du secteur de l’aviation s’appuie sur le travail accompli et approfondit la collaboration existante entre les deux organisations en vue de poursuivre les efforts de rétablissement de la confiance des voyageurs.

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Le transport aérien est une composante essentielle du tourisme mondial. Dans le cadre de ce partenariat entre l’OMT et IATA, nous travaillerons en étroite relation pour accroître la confiance envers les voyages en avion et le tourisme en général. L’OMT s’appuiera sur ses compétences spécialisées en matière d’innovation et sa position de trait d’union entre les dirigeants des secteurs public et privé pour contribuer à la reprise de l’aviation. »

Une collaboration plus étroite et plus ciblée

Dans le cadre de ce partenariat entre l’OMT et IATA, nous travaillerons en étroite relation pour accroître la confiance envers les voyages en avion et le tourisme en général.

En plus de faire porter l’effort sur le renforcement et le maintien de la confiance à l’égard des voyages internationaux, le nouvel accord prévoit aussi que l’OMT et IATA travaillent en étroite relation pour promouvoir l’innovation et une plus grande coopération public-privé. À mesure que le tourisme va redémarrer, l’accord contribuera à une reprise durable et inclusive.

Le Directeur général d’IATA, Alexandre de Juniac, a déclaré : « Une réouverture sûre des frontières internationales au tourisme est essentielle. Les touristes veulent se sentir en sécurité et veulent être certains que leur voyage ne sera pas perturbé par un changement de dernière minute des règles et de la réglementation. On a besoin pour cela d’une coopération encore plus grande entre les secteurs public et privé. Ce partenariat renforcé avec l’Organisation mondiale du tourisme aidera à guider le redressement de l’aviation au cours des mois critiques qui nous attendent. »

Membre affilié de l’OMT depuis 1978, IATA est un solide porte-parole du secteur du transport aérien international. IATA est aussi un membre actif du Conseil des Membres affiliés de l’OMT et a contribué aux Directives mondiales de l’OMT pour relancer le tourisme, publiées au mois de mai, pour aider à guider l’action des pouvoirs publics et du secteur privé face à la pandémie de COVID-19. La publication finale reflète cette collaboration. On y trouve un ensemble séparé de recommandations à l’usage du secteur du transport aérien, se concentrant sur la mise en place de protocoles d’hygiène renforcés pour garantir la sécurité des passagers comme du personnel des compagnies aériennes. Les Directives mondiales soulignent aussi la nécessité d’un partenariat et d’une coordination solides à tous les niveaux dans le secteur du transport aérien.

L’OMT à la tête d’un secteur uni

Ce dernier partenariat en date intervient alors que l’OMT continue d’être en première ligne de l’action du secteur du tourisme mondial pour relever les défis posés par la pandémie. En plus de la coopération étroite qu’elle entretient avec les associations et les entreprises du secteur privé, l’OMT a aussi signé récemment un accord avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), aux termes duquel les deux institutions des Nations Unies uniront leurs efforts pour que le tourisme serve de force motrice du développement socioéconomique durable des populations rurales.

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