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Évènement thématique de haut niveau sur le tourisme - Assemblée générale des Nations Unies.

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Évènement thématique de haut niveau sur le tourisme - Assemblée générale des Nations Unies.

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Mardi 16 avril 2024, de 10 heures à 18 heures. | Salle de l'Assemblée générale, Siège des Nations Unies, New York
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Avancée historique pour le tourisme à la COP29 : 50 pays soutiennent la Déclaration sur l’action climatique pour le secteur

Avancée historique pour le tourisme à la COP29 : 50 pays soutiennent la Déclaration sur l’action climatique pour le secteur

Plus de 50 pays ont apporté leur appui à une proposition qui fera date visant à intensifier l’action climatique dans le secteur du tourisme.

C’est la première fois dans l’histoire du sommet qu’a été programmée, durant la COP29, une Journée du tourisme, avec une première Réunion ministérielle consacrée au positionnement des politiques du tourisme à l’appui des objectifs nationaux pour le climat. À Bakou, les dirigeants publics et privés du secteur ont pris acte de l’importance de l’impact des changements climatiques sur le secteur du tourisme et de sa contribution aux émissions de gaz à effet de serre. Parallèlement, ils ont souligné la capacité que possède le tourisme de contribuer activement aux stratégies d’adaptation au climat et de régénération. Plus de 700 acteurs ont participé aux rencontres programmées lors de cette Journée du tourisme.

Les gouvernements unis autour de l’action pour le climat dans le tourisme

La première Réunion ministérielle a été présidée par M. Fuad Naghiyev, Président de l’Agence nationale du tourisme de la République d’Azerbaïdjan, et a bénéficié de la présence du Président de la COP29, S.E. M. Mukhtar Babayev, Ministre de l’écologie et des ressources naturelles de la République d’Azerbaïdjan, d’ONU Tourisme, du PNUE et de la CCNUCC.

À la COP29, le secteur du tourisme mondial a exprimé clairement son attachement à mener à bien une transformation positive en vue d’assurer un meilleur avenir pour notre planète

Le Secrétaire général d’ONU Tourisme, M. Zurab Pololikashvili, et la Directrice exécutive du PNUE, Mme Inger Andersen, ont insisté tous les deux sur la nécessité d’une approche fondée sur la science, en référence à de nouvelles études poussées ayant encore besoin d’un travail d’adaptation de l’université du Queensland, Membre affilié d’ONU Tourisme, qui portent à croire que le tourisme représente 8,8 % des émissions mondiales (à la fois directes et indirectes).

Dans son intervention, le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Pour la première fois, le tourisme figure dans le Programme d’action de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. La première Réunion ministérielle sur l’intensification de l’action climatique dans le tourisme marque un tournant, en faisant converger les ambitions et les actes et en traduisant la vision en engagement. À la COP29, le secteur du tourisme mondial a exprimé clairement son attachement à mener à bien une transformation positive en vue d’assurer un meilleur avenir pour notre planète. »

La Réunion ministérielle a rassemblé 10 Ministres du tourisme (Azerbaïdjan, Bélarus, Brésil, Émirats arabes unis, Iran, Macédoine du Nord, Monténégro, République tchèque) et de l’environnement (Costa Rica et Maldives), cinq Vice-Ministres (Arabie saoudite, Kazakhstan, Ouzbékistan, République-Unie de Tanzanie et Türkiye) et l’Envoyée spéciale pour le Réseau du patrimoine climatique et Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour le patrimoine culturel, Royaume hachémite de Jordanie. Les Secrétaires d’État de la République de Moldova, du Portugal, de la Zambie et du Zimbabwe, ainsi que des représentants des États-Unis d’Amérique, de l’Indonésie, du Kenya, du Kirghizistan, de la Malaisie, d’Oman, du Qatar, du Sri Lanka et du Tadjikistan étaient aussi présents. L’Organisation du tourisme des Caraïbes et l’Organisation du tourisme du Pacifique ont prononcé des déclarations au nom de leurs membres (Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines et les Fidji, Nauru, République des Îles Marshall, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Îles Salomon, Tonga, Vanuatu). Le Conseil mondial des voyages et du tourisme et World Sustainable Hospitality Alliance ont également pris la parole et le Forum international des transports (OCDE) a fait une déclaration.

Les discussions de haut niveau ont débouché sur la signature par 52 gouvernements de la Déclaration de la COP29 sur l’intensification de l’action climatique dans le tourisme. 

Mesure, décarbonation, adaptation, régénération, finance, innovation

Les tables rondes de haut niveau ont réuni des experts universitaires, responsables politiques et représentants du secteur privé pour relever les ambitions climatiques du secteur du tourisme. La Directrice exécutive d'ONU Tourisme, Zoritsa Urosevic, a présenté le Cadre statistique des Nations Unies de mesure de la durabilité du tourisme, outil essentiel pour appuyer les ambitions du secteur en matière d'action climatique. Une allocution de marque a également traité de l'innovation dans le domaine du financement de l'action climatique.

La mesure du carbone a été discutée à quatre niveaux : à l'échelle mondiale, pour comprendre l'ampleur du défi ; à l'échelon national, pour étayer les politiques du tourisme et les aligner sur les objectifs climatiques ; au niveau des entreprises, pour assurer la responsabilité à l'égard du changement ; et au niveau de l'étiquetage des produits, pour que les consommateurs puissent faire des choix durables en connaissance de cause. L'amplification des efforts de mesure permettra de mener des interventions fondées sur des données factuelles, mais les experts signalent aussi un certain nombre de défis, comme les limites des améliorations d'origine technologique, le besoin de modèles d'exploitation innovants et l'importance cruciale d'un changement des comportements.

Les discussions relatives à l'adaptation et à la régénération ont souligné le potentiel qu'a le tourisme d'appuyer les stratégies d'adaptation climatique et de régénération, en évoquant le besoin de mécanismes de financement extensibles, d'instruments financiers innovants et d'approches reposant sur la collaboration. Des exemples d'interventions et de stratégies éducatives pour accompagner les transitions vers la durabilité ont été présentés. Globalement, divers exemples d'innovation et de collaboration ont illustré comment faire pour rattacher la décarbonation au financement, faire reposer les stratégies d'adaptation sur des données scientifiques et prendre appui sur les plans d'action climatique pour entraîner un changement.

Nouveaux signataires de l'initiative de la Déclaration de Glasgow

L’initiative de la Déclaration de Glasgow sur l’action climatique dans le tourisme (une initiative dans le cadre du programme One Planet Sustainable Tourism) continue d’aller de l’avant : ce sont plus de 370 plans d’action qui ont été mis au point à ce jour par les 900 signataires de la Déclaration. L’essentiel à retenir du Rapport sur la mise en application de la Déclaration de Glasgow 2024 a été rendu public à la COP29 :

  • 74 % des signataires disposant de plans climatiques font un travail de mesure
  • 92 % des plans incluent des efforts de décarbonation
  • 73 % des plans comprennent des mesures liées à la protection de la biodiversité
  • 41 % des plans incluent des mesures d'adaptation climatique
  • 29 % des plans font référence à la justice climatique
  • 82 % des signataires ayant des plans déclarent travailler en partenariat avec d'autres
  • 44 % des plans considèrent la question du financement de ces démarches comme restant un défi.

Durant la COP29, l'Agence nationale azerbaïdjanaise du tourisme et Minor International ont signé la Déclaration de Glasgow et 58 autres nouveaux signataires ont été annoncés, parmi lesquels Destination Canada, le Département du tourisme de la région de Samarcande (Ouzbékistan) et HOTREC (European Association of Hotels, Restaurants and Cafés), entre autres.

Vers un développement du tourisme résilient au climat

Dans le but de jeter les bases d'un mécanisme mondial de coordination et plateforme de partenariat, ONU Tourisme et l'Agence nationale du tourisme d'Azerbaïdjan ont signé la Lettre d'intention pour fixer un cadre aux fins de son établissement. Le partenariat assurera la continuité du processus dans le prolongement de la COP28 et jusqu'à la COP30 à Belém (Brésil) en 2025 et appuiera la transformation du secteur du tourisme pour l'inscrire dans un avenir bas carbone, durable et résilient.

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Comité du tourisme et de la durabilité d’ONU Tourisme : assurer une croissance responsable et positive pour la nature

Comité du tourisme et de la durabilité d’ONU Tourisme : assurer une croissance responsable et positive pour la nature

Le Comité a tenu une réunion de deux jours complets pour examiner et débattre des défis mondiaux pour le tourisme et des moyens de progresser sur la voie d’un développement plus durable, plus conforme à nos aspirations et plus résilient.

La dix-neuvième réunion du Comité du tourisme et de la durabilité a rassemblé les membres venus d'Afrique, d'Asie-Pacifique, d'Europe et des Amériques. Un total de 140 décideurs et experts de renom ont réfléchi aux moyens de concilier la croissance et la prospérité avec l'inclusivité et la durabilité. Durant deux jours, des séances thématiques spéciales ont permis d'aborder les problématiques clé pour la durabilité alors que le secteur poursuit son essor, et que l'on s'attend à enregistrer d'ici 2030 un total annuel de 35 milliards de voyages de visiteurs internes, de la journée et internationaux.

La Directrice exécutive d'ONU Tourisme Zoritsa Urosevic a souligné l'importance de la réunion, en faisant observer que « C'est la première fois que le Comité se réunit pendant deux jours pour se livrer à un travail de réflexion et à une discussion approfondie sur les sujets stratégiques pour que les priorités du tourisme mondial reposent sur des données scientifiques et en assurent la durabilité et la résilience future. »

Le Ministre du tourisme du Costa Rica, William Rodríguez, a ajouté : « C'est un honneur pour le Costa Rica de recevoir les représentants du Comité du tourisme et de la durabilité d'ONU Tourisme. Diriger le débat sur des questions aussi importantes pour l'avenir des pays membres des points de vue environnemental, social et économique est une lourde responsabilité, toujours dans l'optique de suivre un modèle durable, inclusif et innovant de gestion, ainsi que le défend notre pays. »

Des interventions collectives et cohérentes

Le Comité du tourisme et de la durabilité a mis en lumière les principaux défis auxquels est confronté le tourisme aujourd'hui en matière de durabilité, en s'appuyant sur le savoir-faire des experts et des membres du Comité sous la direction du Costa Rica. Les discussions se sont déroulées dans le cadre de cinq séances thématiques :

  • L'avenir du tourisme : le Comité a évoqué l'équilibre crucial entre la croissance et la durabilité dans le secteur du tourisme, en insistant sur l'importance de favoriser le bien-être et la prospérité des communautés locales. Les discussions ont porté sur les évolutions nécessaires pour assurer un tourisme porteur de croissance économique et d'enrichissement culturel tout en naviguant à travers les défis d'un monde en mutation rapide.
  • Action climatique et circularité : en amont de la COP29, les participants se sont félicités de la communication par ONU Tourisme que le tourisme figurera, pour la première fois, dans le programme d'action de la conférence sur le climat COP29. Les discussions ont aussi traité des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration de Glasgow, notamment la mesure et l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre liées au tourisme et l'adaptation aux impacts des changements climatiques, et ont permis d'explorer de futures mesures.
  • Tourisme positif pour la nature : les discussions ont réaffirmé l'engagement commun à l'appui des pratiques positives pour la nature, notamment la restauration et la protection des écosystèmes, et la place centrale de la nature dans les politiques touristiques. La séance a mis en relief les possibilités offertes par le tourisme positif pour la nature, particulièrement pour les destinations émergentes, dans le droit fil du travail de l'Alliance pour un tourisme positif pour la nature.
  • Allégations écologiques et certifications : le Comité a débattu des défis actuels et des discussions politiques importantes relatives aux systèmes de certification, particulièrement à la lumière des directives de la Commission européenne. Il a insisté sur l'importance de normes cohérentes, en étant conscient des particularités propres à chaque destination.

S'inspirer des bonnes pratiques dans le monde

Lors de la discussion de l'équilibre à trouver entre le développement de la destination, l'utilisation des ressources, la biodiversité et la sauvegarde du patrimoine culturel, le Comité du tourisme et de la durabilité a exposé plusieurs exemples de solutions positives en provenance de différentes destinations. L'indice de progrès social du Costa Rica a été cité dans le cadre des discussions pour faire en sorte que la croissance du tourisme soit compatible avec les principes d'une activité positive pour la nature et de la prospérité inclusive. Le Comité a évoqué les démarches entreprises aux Fidji pour transposer la loi sur les changements climatiques dans les politiques du tourisme et l'exploitation touristique. L'Islande a, pour sa part, aussi été présentée comme un exemple de gestion touristique intelligente capable de concilier la croissance avec le développement durable et la réduction de l'empreinte écologique du secteur.

Appel à l'action : rejoignez-nous à la COP16 et à la COP29

La réunion s'est conclue par un vigoureux appel à l'action, le Comité invitant instamment tous les pays à participer aux délibérations capitales qui se tiendront au niveau mondial. Les prochains rendez-vous de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP16) et de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) seront décisifs pour l'intégration des stratégies touristiques aux programmes d'action plus larges relatifs à l'environnement et au climat. Ces conférences représentent une occasion cruciale d'aligner les efforts de notre secteur sur les objectifs mondiaux en matière de durabilité.

Le Comité invite les pays à s'unir lors de ces forums pour que le tourisme occupe un rôle central dans l'action en faveur d'un avenir durable, inclusif et résilient pour notre planète.

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ONU Tourisme et l’Alliance mondiale pour une hôtellerie durable font progresser le cadre ESG commun

ONU Tourisme et l’Alliance mondiale pour une hôtellerie durable font progresser le cadre ESG commun

UN Tourism and the World Sustainable Hospitality Alliance will work together to implement a common framework for Environmental, Social, and Governance (ESG) for the sector.

Le cadre ESG pour les entreprises du tourisme, développé par ONU Tourisme en collaboration avec le SDG Impact Lab de l'Université d'Oxford, a pour but d'aider les entreprises du secteur à mesurer et à rendre compte des efforts qu'elles déploient et de leurs impacts en matière de développement durable et ce, de manière plus cohérente et plus fiable. Avec ce nouvel accord, ONU Tourisme travaillera aux côtés de l'Alliance pour tester le cadre, affiner ses indicateurs et les outils correspondants, et susciter l'engagement des parties prenantes.

Zoritsa Urosevic, directrice exécutive d'ONU Tourisme, déclare : « Le cadre ESG pour les entreprises du tourisme va transformer le secteur du tourisme en établissant des normes harmonisées, essentielles pour que les entreprises soient en mesure d'évaluer et de rendre compte de leurs efforts en matière de développement durable. La collaboration entre ONU Tourisme et l'Alliance mondiale pour une hôtellerie durable montre comment l'engagement et les partenariats stratégiques peuvent favoriser une harmonisation accrue et aboutir à des progrès significatifs en matière d'ESG ».

Glenn Mandziuk, directeur général de l'Alliance mondiale pour une hôtellerie durable, ajoute : « La collaboration avec ONU Tourisme sur la mise en place d'un cadre ESG harmonisé est un véritable jalon pour l'industrie mondiale du tourisme. Ce partenariat souligne non seulement notre engagement en faveur de la durabilité, mais aussi la capacité collective de notre secteur à susciter des changements significatifs. En établissant des mesures normalisées et en favorisant une plus grande harmonisation entre les secteurs privé et public, nous ouvrons la voie à un avenir plus durable et plus résilient pour le tourisme dans le monde entier ».

Chacun des partenaires s'appuie sur ses domaines d'expertise

Ce partenariat intervient alors que les entreprises touristiques sont soumises à une pression croissante pour divulguer leurs actions et impacts ESG. Le cadre ESG pour les entreprises du tourisme s'appuie sur le cadre statistique pour mesurer la durabilité du tourisme (SF-MST), approuvé par la Commission statistique des Nations Unies avec le soutien unanime des 193 États membres de l'ONU, et s'efforce de rapprocher davantage les données du secteur privé et du secteur public, ce qui est plus que nécessaire.

Parallèlement, le parcours vers une hôtellerie nette positive et son cadre sont conçus pour harmoniser les mesures et les indicateurs clés de performance (KPI), élaborer des normes et rationaliser la présentation des rapports dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration.

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Un œnotourisme au service de l’inclusion et de la durabilité

Un œnotourisme au service de l’inclusion et de la durabilité

La Conférence mondiale de l’OMT sur le tourisme œnologique s’est tenue pour la première fois dans la région de La Rioja, l’une des destinations d’œnotourisme les plus en vue dans le monde, et a été résolument axée sur l’inclusion et la durabilité au profit des communautés locales et des territoires.

Pour assurer une croissance inclusive, et plus spécialement en milieu rural, il faut pouvoir s’appuyer sur des politiques et un engagement clairs en faveur de la transformation numérique et de l’innovation. C’est en partant de ce constat que la Conférence a réuni les principales parties prenantes et les dirigeants de l’ensemble du secteur de l’œnotourisme, qui est en pleine expansion, pour aborder les priorités relatives à l’éducation, au renforcement des compétences et à l’utilisation efficace des données.  

Tourisme œnologique : cultiver l’excellence 

La septième édition de la Conférence de l’OMT a rassemblé des personnalités qui comptent de destinations d’œnotourisme, à la fois émergentes et établies, d’Afrique du Sud, d’Allemagne, d’Argentine, d’Arménie, du Chili, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France et du Portugal, entre autres. Les participants se sont félicités de l’intérêt accru suscité par le tourisme œnologique, mais ont aussi mis clairement en évidence les défis pour renforcer la compétitivité des destinations et pour que la demande se traduise par de la croissance économique et l’inclusion sociale. L’espace de deux jours, des ateliers et des masterclass ont été consacrés aux sujets suivants :  

Le renforcement des compétences et la meilleure connaissance des impacts et des tendances de l’œnotourisme, considérés comme des facteurs fondamentaux pour créer de la valeur et pour promouvoir les régions viticoles, dans l’optique de les rendre plus compétitives 

Eu égard aux effets des changements climatiques sur le secteur, les experts ont débattu des moyens de faire avancer la durabilité dans le tourisme œnologique, de même que la transformation numérique pour améliorer les procédés. Les participants ont abordé la nécessité d’harmoniser la collecte des données, d’exploiter les nouvelles sources de données et d’employer des stratégies innovantes pour le déploiement de nouveaux produits, d’obtenir un rayonnement sur les réseaux sociaux, de mettre à profit les outils numériques dernier cri et les nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle, pour créer du savoir et des expériences fluides.  

Inclusion et durabilité : nouer des partenariats pour la croissance 

Étant donné le réseau complexe de parties prenantes, la rencontre a souligné l’importance des stratégies nationales et locales en matière d’œnotourisme et a débattu des formes de collaboration nouvelles et novatrices. Au cours d’une série de masterclass, les participants de plus de 40 pays ont pu échanger et étendre leurs connaissances en ce qui concerne les liens entre le tourisme œnologique et la gastronomie, les arts et la culture, la communication et l’image de marque, les nouvelles technologies, le développement des produits et la durabilité. 

Pendant la cérémonie de clôture, les autorités de La Rioja ont remis, symboliquement, une amphore à l’Arménie qui accueillera la huitième édition de la Conférence mondiale de l’OMT sur l’œnotourisme en 2024. 

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Les observatoires du tourisme durable transforment le secteur

Les observatoires du tourisme durable transforment le secteur

Les membres du Réseau international d’observatoires du tourisme durable (INSTO) se sont réunis pour un échange de vues sur l’importance de la gouvernance, des approches participatives et de la ponctualité des données pour améliorer la durabilité des destinations.

Les membres du Réseau INSTO de l’Organisation mondiale du tourisme, qui représentent des destinations de premier plan, sont à la pointe pour ce qui est de concevoir et d’appliquer des pratiques compatibles avec le développement durable sur le terrain. Ces pratiques, axées sur l’inclusion et sur la prise de décision fondée sur des données factuelles, font évoluer favorablement le développement du tourisme vers un tourisme à la fois résilient et inclusif.  

Les données à l’appui de la transformation  

La réunion a été l’occasion d’exposer les efforts des observatoires dans les différents domaines de mesure comme les niveaux de satisfaction locale, la capacité d’accueil des destinations et les aspects environnementaux et sociaux du tourisme. Les membres d’INSTO ont mis en lumière les défis rencontrés en matière de suivi et insisté sur l’importance de disposer de données fiables obtenues grâce à des partenariats avec différents fournisseurs. Ils ont aussi souligné la sélection d’indicateurs utiles, adaptés aux besoins spécifiques de chaque destination, qui facilitent la comparaison entre les destinations.  

Les destinations du Réseau INSTO ont signalé l’importance des interventions en temps utile et reposant sur des données factuelles à l’appui de la transformation du secteur du tourisme qui est en train de s’opérer. Les discussions ont porté sur des exemples de la vie réelle et les expériences de destinations parmi les plus en vue, ainsi que sur les progrès accomplis dans la mesure de la durabilité du tourisme, les initiatives One Planet et l’action pour le climat en lien avec la biodiversité.  

Le Réseau accueille de nouveaux Membres  

Le Réseau INSTO ne cesse de s’agrandir. Quatre nouveaux observatoires ont fait leur entrée dans le Réseau pendant la réunion de cette semaine : Préfecture de Gifu au Japon, Cali du Valle del Cauca en Colombie, Centro de Portugal et la Côte atlantique d’Irlande. Ces destinations ont présenté leur travail au service du tourisme durable qui recouvre des approches participatives, la production de données factuelles et la transparence – autant de conditions essentielles pour être membre d’INSTO. De plus, trois membres ont adhéré depuis le début de l’année 2023 : le Yucatan et Tlaxcala au Mexique et le Centre de surveillance des îles Batanes aux Philippines, ce qui porte le nombre total de membres d’INSTO à 42.  

Tous les membres d’INSTO prennent l’engagement d’évaluer l’impact du tourisme dans 11 domaines obligatoires couvrant les dimensions économiques, environnementales et sociales. Cet engagement est en phase avec le nouveau cadre de mesure de la durabilité du tourisme que l’OMT est en train de mettre au point et qui va au-delà des indicateurs généraux comme le PIB.  

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Sprint final vers une Norme Mondiale sur la Mesure de la Durabilité du Tourisme

Sprint final vers une Norme Mondiale sur la Mesure de la Durabilité du Tourisme

Conformément à son engagement à promouvoir le tourisme en tant que catalyseur de la croissance économique, du développement inclusif et de la durabilité environnementale, l'OMT recueille un consensus autour du Cadre Statistique de Mesure de la Durabilité du Tourisme (MST, pour son acronyme en anglais).

La quatrième réunion du Groupe de travail d'experts sur la MST a eu lieu à Marbella  - avec la collaboration de la Consejería de Turismo, Cultura y Deporte de la Junta de Andalucía, cofinancée avec des Fonds Européens - pour consolider le progrès technique et articuler l'ambition de gouvernance.

La Directrice exécutive de l'OMT, Zoritsa Urosevic, a déclaré : « L'Andalousie est connue pour son ouverture, sa collaboration et son innovation, un symbole tout à fait approprié pour cette réunion et pour notre effort MST ».

La pertinence de la mesure pour la durabilité

La MST cherche à établir un cadre de référence internationalement reconnu pour mesurer les impacts économiques, sociaux et environnementaux et les dépendances du tourisme. Par conséquent, les pays auront accès à des données fiables et comparables au niveau international, tant au niveau national qu'infranational. Cela garantit que les initiatives durables adoptent une approche unifiée et produisent un impact durable et significatif.

Assurer une reconnaissance internationale

L'OMT a suivi un processus des Nations Unies qui aboutira à la présentation du Cadre Statistique de MST à la Commission de statistique des Nations Unies. L'objectif est d'obtenir son approbation et de l'élever ainsi au rang de troisième norme statistique pour le tourisme.

Le cadre a fait l'objet de nombreuses consultations, a été alimenté par le travail de neuf équipes de recherche et plus de 21 documents de travail, ainsi que par les conseils techniques étroits du comité de rédaction de MST.

La 4ème réunion du groupe d'experts

La réunion a réuni des représentants des ministères, des instituts de statistique, des autorités infranationales, des universités et du secteur privé. Cet élan verra le Cadre convenu faire l'objet d'une consultation mondiale et d'une présentation au Comité des statistiques de l'OMT et à l'Assemblée générale de l'OMT pour approbation.

La conclusion réussie de ce voyage doit beaucoup aux efforts précieux et à la collaboration de 44 pays ainsi que de plus de 30 organisations internationales, établissements universitaires et autorités touristiques régionales. À ce jour, 28 projets pilotes de MST ont démontré la pertinence politique et la faisabilité technique du Cadre, qui est souple pour s'adapter aux différentes situations et priorités politiques des pays.

La MST comble une lacune critique dans les données touristiques en offrant un consensus et des conseils pour générer des données sur les dimensions économiques, sociales et environnementales de la durabilité du tourisme. Aujourd'hui plus que jamais, les gouvernements, les entreprises et les citoyens ont besoin de données fiables et normalisées pour évaluer les performances, communiquer les progrès, inspirer les bonnes politiques et des modèles commerciaux plus innovants, et veiller à ce que l'action touristique sur le terrain contribue à un développement plus durable.

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Un sommet ouvrant la voie à la transformation vers un tourisme plus durable

Un sommet ouvrant la voie à la transformation vers un tourisme plus durable

Le palais des congrès de Palma a accueilli le Sommet des destinations durables organisé par l’OMT en partenariat avec Fundació Mallorca Turisme. La conférence a permis de partager les meilleures pratiques en matière de durabilité environnementale, sociale et économique mises en œuvre partout dans le monde par des organisations et des entreprises en pointe dans ce domaine.

Catalina Cladera, Présidente de Consell de Majorca, Isabel Oliver, du Cabinet du Secrétaire général de l’OMT, et José Hila, Maire de Palma, ont ouvert la rencontre qui a été suivie par plus de 300 participants sur place et en ligne. La clôture du Sommet a été confiée à la Vice-Présidente du Gouvernement espagnol et Ministre des affaires économiques et de la transformation numérique, Nadia Calviño, et à la Présidente de la région des îles Baléares, Francina Armengol.

Mme Cladera s’est déclarée fière que Majorque soit ainsi érigée en « capitale mondiale du tourisme durable le temps de ce sommet international », assurant aux délégués avoir « la volonté que cela perdure après le sommet ». Dans son allocution, elle a souligné le potentiel de l’île pour servir de référence en matière de durabilité dans le secteur du tourisme, ajoutant que « Majorque est une destination en vue à l’échelle mondiale, de tourisme de qualité, toute l’année, avec une législation pionnière en ce qui concerne la gestion des déchets et le tourisme ».

Isabel Oliver, représentant l’OMT, a insisté sur l’importance de « promouvoir un tourisme durable respectueux des droits de l’homme » et souligné que Majorque faisait figure de « repère » en matière de durabilité, par « sa capacité d’innover, le professionnalisme de ses entrepreneurs et sa gouvernance ». Le Maire de Palma a annoncé l’approbation récente du Plan de mobilité urbaine durable pour la ville et mis en avant « la nécessité de miser sur la durabilité en vue d’améliorer aussi bien l’expérience touristique que la qualité de vie des résidents, dans le cadre d’un effort commun de l’administration, du secteur privé et de la population ».

Mme Calviño a déclaré qu’il était important de réaliser des investissements publics maintenant et qu’il fallait collaborer avec les acteurs privés pour moderniser un secteur aussi capital pour l’Espagne qu’est le secteur du tourisme et que le pays conserve sa position de leader. Elle a souligné par ailleurs que l’Espagne va retrouver cet été 80 % de son niveau de touristes internationaux  de 2019, sous l’impulsion des îles Baléares qui, pour Pâques cette année, ont déjà dépassé sur certains segments les chiffres de 2019.

La Présidente de la région, Mme Armengol, en conclusion de la cérémonie de clôture, a insisté sur l’importance de la nouvelle loi sur le tourisme débattue au parlement et qui met l’accent sur la durabilité sous l’angle triple de la compétitivité des entreprises, de la durabilité environnementale et de la protection des travailleurs.

Discussion d’experts internationaux

Le premier jour, la conférence a commencé par un exposé du Conseiller à la transition, au tourisme et aux sports, Andreu Serra, « Majorque, à la pointe de la transition vers un tourisme régénérateur ». Il a été suivi d’une première table ronde sur les expériences institutionnelles de gestion de l’eau avec, parmi les intervenants, Miquel Mir, Conseiller des îles Baléares à l’environnement et au territoire, Jaume Mata, Responsable tourisme durable de Visit Valencia, et Asad Riza, Vice-Ministre du tourisme des îles Maldives. Y ont également participé Aniol Esteban, Directeur de Marilles Foundation, et Stefan Gössling, Professeur de la Linnaeus University School of Business and Economics. La discussion était modérée par le Vice-Doyen de la Faculté de tourisme de l’Université des îles Baléares, Tolo Deyà.

Les représentants d’entités privées ont aussi débattu de la gestion des déchets solides, notamment Sandra Benbeniste, Directrice chargée de la durabilité chez EMEA-Iberostar Hotels, Miguel González San Roman, Directeur expansion de Minsait/Indra, et Antonio Pérez, Maire de Benidorm.

Des exemples d’expériences de la société civile aux États-Unis d’Amérique ont été présentés, avec Nina Bellucci Butler, PDG de Stina, et Andy Schroeder, Cofondateur d’un projet de récupération du plastique des océans. La table ronde était modérée par Toni Munar, de Turismoconsulting.

L’après-midi, le débat, modéré par José María de Juan, de Koan Consulting, a commencé par des présentations sur l’économie circulaire. Les intervenants comprenaient Enrique Martínez, Président de Segittur, Antoni Riera, Directeur d’Impulsa Foundation, Jaume Ordinas, auditeur d’Hotels Garden, et Elif Balcı Fisunoğlu, Directeur adjoint de l’Agence de promotion et de développement du tourisme de Turquie.

La journée s’est conclue par une séquence consacrée à l’analyse des données à l’appui de la prise de décision dans le cadre d’initiatives en faveur de la durabilité du tourisme. Ont participé au débat, modéré par Dolores Ordóñez, Directrice générale d’AnySolution, Dirk Glaesser, Directeur du département de l’OMT chargé du développement durable, Luis Javier Gadea, Directeur de la recherche, du développement et de l’innovation dans le tourisme à Segittur, José Javier Ramasco, Chercheur CSIC à l’IFISC (CSIC-UIB), Sergio Guerreiro, Directeur de la gestion du savoir et de l’innovation de Turismo de Portugal, et Carlos Cendra, partenaire chez Mabrian Technologies.

Le deuxième jour, le forum a bénéficié de la présence du Conseiller au modèle économique, au tourisme et au travail du Gouvernement des Baléares, Iago Negueruela, qui a fait un exposé sur « La circularité sociale et autres axes du modèle touristique des Baléares ». La présentation a été suivie d’une table ronde sur le développement humain avec la participation de Catalina Alemany, Chargée de la RSE chez Riu Hotels, Lola Herrero, Professeure et Directrice de l’Institut Jean-Baptiste Say, ESCP Europe, José Mañas, Fondateur de Wireless DNA, Estelle Antognelli, Directrice tourisme et congrès, Direction du tourisme et des congrès de Monaco, Manuel Butler, Directeur du bureau de Turespaña à Londres, et Juanma Martínez, Directeur chargé des projets et de la culture de la durabilité chez Green&Huma.

Enfin, le Conseiller de l’île à la transition, au tourisme et aux sports, Andreu Serra, la Présidente de FEHM, María Frontera, Mark Tanzer, Directeur exécutif d’ABTA, Miguel Sanz, Directeur général de Turespaña, et Norbert Fiebig, Président de DRV, ont présenté les conclusions de la conférence lors d’une séance modérée par Michael Collins, Directeur de TravelMedia.ie.

Hackathon

Le deuxième jour du Sommet, en parallèle des séances, un hackathon se tenait aussi au Palais des congrès. Il s’adressait à des professionnels, des chercheurs et des étudiants intéressés et attachés à la durabilité, qui ont formé des groupes pour étudier les problématiques associées à trois grands défis en rapport avec l’eau, la production alimentaire et la mobilité. Le groupe vainqueur de chacun des défis recevra 5 000 euros à diviser à parts égales entre les membres du groupe.

 

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