PR No.: 16011

Le tourisme d’achats est « un facteur très important pour les voyageurs au moment de choisir et de préparer leur voyage » a souligné la Directrice du programme des Membres affiliés de l’OMT, Yolanda Perdomo.

L’événement a été l’occasion de présenter les derniers chiffres, tendances et stratégies en matière de tourisme d’achats et la façon dont ce segment est en train de transformer la promotion des destinations dans le monde entier. Jörn Gieschen, chercheur à l’Instituto de Empresa (IE) et au MasterCard Observatory on Premium Markets and Prestige Products, a souligné pour sa part que « le tourisme d’achats est intimement lié au tourisme urbain, lequel représente 58 % du total ». 

« Le tourisme d’achats se double d’une dimension supplémentaire, celle des expériences d’achat local ou dans de petits commerces. D’après nos recherches, celui-ci intéresse beaucoup plus les voyageurs que les grandes marques internationales » a-t-il ajouté. Concernant l’une des tendances évoquées, le ‘bleisure’ ou l’art de combiner affaires (business) et loisir (leisure), il a indiqué que « 58 % des voyageurs d’affaires prolongent leur voyage d’affaires d’un jour, voire d’un week-end ».

Maria José Pérez, de Madrid 7 Estrellas, initiative qui mobilise 300 marques, a fait observer que le shopping est une des motivations principales pour 80 % des touristes chinois venant à Madrid.

Eva Ruiz Cendon, Directrice marketing chez Mastercard, a indiqué que « même si 80 % des paiements dans le monde sont faits en espèces, les paiements électroniques et sur terminaux mobiles offrent d’excellentes perspectives pour les entreprises ». Elle a également présenté le programme Priceless Cities, mis au point par sa société, auquel participent des villes telles que Madrid et New York. Cette initiative vise à faciliter les activités de loisir dans des destinations particulières en coopération avec des marques et des boutiques.

L’une des interventions les plus attendues de cette deuxième Conférence sur le tourisme d’achats était celle de Michel Durrieu, Responsable du Pôle tourisme au Ministère français des affaires étrangères et du développement international. Celui-ci a présenté la problématique de la durabilité en la rattachant au tourisme d’achats et mentionné une innovation récente : le certificat numérique.

Évoquant la ville la plus visitée au monde, Paris, Michel Durrieu a ajouté que le shopping et la gastronomie sont des critères importants dans le choix d’une destination, qui méritent donc d’être pris en compte dans toute stratégie. La diversité, le prix et la qualité, les heures d’ouverture, l’orientation des clients dans les magasins, l’artisanat et la qualité des souvenirs ont été cités par le Responsable du Pôle français de tourisme comme autant d’éléments essentiels pour développer le tourisme d’achats.

Informations supplémentaires :  

Rapport mondial de l’OMT sur le tourisme d’achats

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PR No.: 15098

« La culture est intimement liée au tourisme. Ce rapport témoigne non seulement de l’importance de protéger et de préserver le patrimoine matériel et immatériel dans le cadre du développement du tourisme, mais aussi de l’attachement de l’OMT à la valeur qu’il représente, grâce à des initiatives telles que les programmes de formation que nous proposons ou l’existence, au sein de l’Organisation, du programme de la Route de la soie » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai.

Outre la valeur ajoutée apportée par ces routes culturelles à l’expérience vécue par le voyageur, le rapport mondial sur les routes et itinéraires culturels met en évidence les dynamiques qu’elles génèrent pour la durabilité et leurs retombées pour les communautés locales. De plus, cette publication vient appuyer l’initiative engagée par l’UNESCO en 2005 de création d’une catégorie spécifique, dans le classement des sites inscrits au patrimoine, pour les routes culturelles, compte tenu des liens entre la culture et le tourisme ainsi que de l’importance de la coopération public-privé pour développer ces routes.

Pour sa part, Gabriel Barceló Milta, Vice-Président et Conseiller chargé de l’innovation, de la recherche et du tourisme de l’Agence de tourisme des îles Baléares, laquelle est Membre affilié de l’OMT, estime que « cette collaboration avec l’Organisation peut inciter d’autres destinations à faire connaître leurs routes culturelles, qui font la richesse d’une destination mais sont aussi capitales pour faire vivre au visiteur une expérience intéressante et découvrir d’autres cultures et d’autres traditions ».

Le rapport, préparé par l’OMT et l’Agence de tourisme des îles Baléares, a bénéficié de la collaboration de près de 20 Membres affiliés de l’OMT qui ont fourni des études de cas : Adventure Travel Trade Association, Associação de Hotéis Roteiros de Charme, Bournemouth University, Comune di Venezia, DASTA, Bureau national de tourisme de Hongrie, IREST, Madison MK, Observatorio Turístico del Estado de Guanajuato, ProColombia, Região de Turismo do Algarve, SENATUR, Singerman and Makón, STPP, Turismo de Bogota, Universidad del Salvador, Universitaria Los Libertadores, University of Bologna, University of Business in Prague et University of Molise.

Informations supplémentaires :  

Télécharger la publication “Cultural Routes and Itineraries” (en anglais uniquement)

Programme de la Route de la soie de l’OMT

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PR No.: 15095

Cet accord tombe à point nommé car la communauté internationale fête la Journée internationale de la montagne le 11 décembre. Les célébrations de cette année souligneront que les produits de montagne peuvent doper les économies locales. Le tourisme, l’un des principaux secteurs économiques de nombreuses destinations de montagne, peut jouer un rôle fondamental à cet égard.

La saisonnalité est un problème commun à de nombreuses destinations touristiques du monde entier. Elle freine considérablement la rentabilité des entreprises et la création de richesses dans les destinations. Elle a également de grandes répercussions environnementales et socioculturelles qui vont de la gestion de la saturation à l’utilisation des ressources naturelles en passant par l’emploi saisonnier et les pressions sociales.

Un nouveau Membre affilié de l’OMT, le Cluster de tourisme de montagne, s’efforce de trouver des façons innovatrices et créatives de surmonter la saisonnalité et de lancer des stratégies soucieuses du développement durable dans les destinations de montagne.

« Compte tenu de la complexité de la saisonnalité et de ses impacts sur le tourisme, il est fondamental que les secteurs public et privé implantent des programmes novateurs capables d’accroître la fréquentation pendant la saison basse et de dynamiser la demande tout au long de l’année. Nous nous réjouissons donc beaucoup à la perspective de collaborer avec le Cluster de tourisme de montagne sur des études et des actions visant à relever cet important défi » a affirmé le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai.

Cet accord constitue une nouvelle étape importante pour l’OMT dans le domaine du tourisme de montagne où l’Organisation et le gouvernement de la Principauté d’Andorre, depuis 1998, organisent conjointement le Congrès mondial sur le tourisme de neige et de montagne. En mars 2016, les participants à la 9^e édition de cet événement bisannuel examineront comment des activités sportives et d’aventure pourraient aider les destinations de montagne à maximiser les bénéfices socioéconomiques du tourisme tout au long de l’année.

 

Pour plus d’informations :  

Pour mieux connaître le Congrès mondial sur le tourisme de neige et de montagne

3^e Conférence de l’OMT sur la dessaisonalisation 

Cluster de tourisme de montagne

Journée internationale de la montagne

 

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PR No.: 15093

Au cours de sa visite au Parlement européen, M. Rifai a souligné que l’Union européenne (UE) pouvait tirer profit de la capacité du tourisme à promouvoir la croissance socioéconomique. Il a rappelé qu’en dépit des défis économiques et géopolitiques, le tourisme international, avec plus de 1,1 milliard de touristes internationaux en 2014, avait continué de croître à un rythme supérieur à la moyenne pour la cinquième année consécutive.

« Je crois que nous avons de nombreuses raisons d’être optimistes sur l’avenir du secteur du tourisme en Europe, la région la plus visitée au monde, et sur son potentiel de croissance économique et de développement » a-t-il affirmé.

István Ujhelyi, Vice-président de la Commission des transports et du tourisme et responsable du groupe de travail sur le tourisme, a relevé quant à lui que le tourisme était l’un des domaines clés des politiques socioéconomiques européennes en raison de sa capacité à créer des emplois durables, l’un des principaux objectifs des États membres mais aussi des institutions européennes. « Nous avons besoin d’actions et de projets politiques plus concrets où le tourisme soit visible de nos jours en tant que secteur au service de la paix » a-t-il ajouté.

Au cours de son discours, M. Rifai a demandé à l’UE de prendre les commandes dans trois volets clés du développement touristique : la lutte contre le changement climatique, moyennant des initiatives en rapport avec la durabilité, la vocation entrepreneuriale et la compétitivité des entreprises, et la facilitation des voyages dont l’impact sur la croissance économique a été démontré.

« L’Europe a déjà bien soutenu le rendement énergétique et l’utilisation des technologies renouvelables. L’OMT se réjouit grandement d’avoir contribué à ces efforts avec le projet Solutions énergétiques pour l’hôtellerie, qui aide les PME à réduire leurs émissions de carbone, et un autre projet actuellement en cours intitulé Hôtels Presque Zéro Énergie » a précisé le Secrétaire général de l’OMT.

La question de la facilitation des voyages a été abordée également par M. Rifai qui a affirmé que « la sécurité doit constituer, et constitue, une priorité pour nous tous ; en effet, malgré les défis actuels, l’Europe peut et doit continuer d’agir comme chef de file dans le domaine de la facilitation des voyages, notamment pour les marchés en expansion de la Chine, du Brésil et de beaucoup d’autres pays d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe de l’Est. Il serait insensé d’investir des millions dans la promotion de l’Europe comme première destination du monde et de fermer ensuite les portes de ce continent au monde. »

À l’occasion de cette visite, M. Rifai a également rencontré Mme Elżbieta Bieńkowska, la Commissaire européenne au marché intérieur, à l’industrie, à l’entrepreneuriat et aux PME ainsi que M. David-Maria Sassoli, Vice-président du Parlement européen, afin de débattre de la coopération entre l’OMT et les institutions européennes.

 

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Parlement européen Commissions 

Programme régional OMT pour l'Europe 

 

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À la veille de la COP21, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris la semaine prochaine, les membres de la Global Travel Association Coalition (GTAC) ont réaffirmé que ce secteur est déterminé à contribuer à la lutte contre le changement climatique et se sont montrés plein d’espoir pour le succès des négociations.

S’exprimant en sa qualité de Président de la GTAC, David Scowsill, Président et Directeur général du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), a affirmé :

« Le secteur des voyages et du tourisme a bon espoir quant au succès des négociations de Paris et rappelle que nos organisations, qui travaillent main dans la main au sein de la Global Travel Association Coalition, se sont engagées à contribuer de façon significative et durable à la lutte contre le changement climatique.

« Les voyages et le tourisme représentent près de 10% du PIB mondial et emploient un travailleur sur onze dans le monde. Plus d’un milliard de personnes franchissent tous les ans des frontières internationales et ce chiffre devrait atteindre 1,8 milliard en 2030. La croissance de ce secteur engendrera un développement socioéconomique considérable sur toute la planète, notamment dans les pays moins avancés (PMA), dans les pays en développement sans littoral (PDSL) et dans les petits États insulaires en développement. Il nous revient de veiller à ce que la croissance du secteur soit dissociée de son impact sur notre environnement pour que le tourisme puisse continuer à contribuer à la solidarité et au développement socioéconomiques sur le long terme. »
 

Notes

D’importantes industries du secteur des voyages et du tourisme se sont déjà engagées, dans la durée, à œuvrer pour freiner le changement climatique :

Aviation :

• L’industrie aéronautique et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ont fixé des objectifs alignés visant à améliorer la consommation spécifique de carburant et à stabiliser les émissions nettes de  CO2 de l’aviation à partir de 2020 moyennant une croissance neutre en carbone.
• À plus long terme, c’est-à-dire à l’horizon 2050, l’industrie aéronautique se propose également de réduire de moitié par rapport à 2005 les émissions nettes de CO2 de l’aviation.

Pour atteindre les objectifs susmentionnés, les États membres de l’OACI et l’industrie aéronautique ont mis en œuvre une panoplie de mesures : nouvelles technologies et combustibles alternatifs ; amélioration de l’exploitation ; meilleure utilisation des infrastructures ; et développement d’une évaluation mondiale, fondée sur les marchés, pour permettre à l’industrie de stabiliser ses émissions de CO2 à partir de 2020. En outre, l’OACI est en train d’élaborer une norme de certification des émissions de CO2 des avions qui sera implantée en 2016. Grâce à de fructueux partenariats et à un précieux travail de coopération avec l’industrie de l’aviation et d’autres organisations, la moitié des États membres de l’OACI ont préparé et présenté à celle-ci des plans d’action nationaux visant à réduire les émissions  de CO2 de l’aviation.

Croisières/navigation :

• Construction de nouveaux bateaux de croisière conformément à des normes de conception privilégiant l’efficacité énergétique afin de réduire de 30% les émissions de CO2 d’ici 2030.
• Depuis 2013, mise en œuvre de plans de gestion du rendement énergétique des navires pour planifier les itinéraires et assurer la maintenance afin de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2.
• Utilisation d’un système d’éclairage spécial pour une réduction de la consommation énergétique pouvant atteindre 20%.
• Peinture des coques avec des revêtements spéciaux afin de réduire la consommation de carburant de 5%.

Secteur:

En 2009, le Conseil mondial du voyage et du tourisme a édité « Leading the Challenge on Climate Change » pour alimenter les négociations mondiales sur le climat et appuyer des accords internationaux en vertu desquels ses Membres, les grandes entreprises mondiales des voyages et du tourisme, se sont engagés à ce que le secteur réduise ses émissions de CO2 de 50% entre 2005 et 2035. Au début de ce mois, cet engagement a été réaffirmé dans un nouveau rapport intitulé « Travel & Tourism 2015 – Connecting Global Climate Action ». 

 

Voici la liste des membres de la Global Travel Association Coalition (GTAC) :

• Conseil international des aéroports (ACI)
• Cruise Lines Association International (CLIA)
• Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)
• Association du transport aérien international (IATA)
• Association des voyages de la région Asie-Pacifique (PATA)
• Organisation mondiale du tourisme (OMT)
• Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC)

La Global Travel Association Coalition a été créée pour faire mieux connaître le rôle de moteur de croissance économique et d’emploi du secteur des voyages et du tourisme et pour veiller à ce que les gouvernements développent des politiques allant dans le sens d’une croissance rentable, durable et soutenue de l’industrie. Soucieux de parler clairement et d’une seule voix, les dirigeants de la GTAC continuent d’aligner leurs messages et leurs efforts pour mettre en exergue la viabilité du secteur des voyages et du tourisme. Ils ont lancé en avril 2015 un programme de croissance et de développement qui regroupe les efforts à réaliser par tous 

 

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PR No.: 15092

La seizième réunion du Comité, dont le Président est Pascal Lamy, a été marquée par la présence de Matthias Fekl, le Secrétaire d’État français chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, lequel a déclaré être très heureux d’accueillir la seizième réunion du Comité mondial d’éthique du tourisme à Paris, en exprimant sa reconnaissance à tous les membres de s’être déplacés et d’avoir maintenu la réunion en dépit des tristes circonstances.

« L’OMT et le Comité tiennent à adresser à la France un message de solidarité après les attentats dramatiques de vendredi. La peur et la terreur ne vont pas nous détourner de nos activités, mais renforcent au contraire notre détermination à promouvoir les principes énoncés dans le Code mondial d’éthique du tourisme et les valeurs qu’il défend : paix, respect des droits de l’homme, compréhension mutuelle et respect de la diversité » a déclaré aux participants le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai.

Pendant sa réunion de deux jours, le Comité a passé en revue ses domaines de travail prioritaires, au nombre desquels la protection de l’enfance, l’accessibilité, les modèles équitables de vacances tout compris et la fourniture aux touristes d’informations fiables et objectives. La discussion a été axée sur l’impact, sous l’angle éthique, des évolutions observables actuellement sur le marché, comme l’apparition de nouveaux modèles d’exploitation commerciale et les plateformes en ligne, ou encore la nécessité de renforcer la promotion du Code et des messages fondamentaux qui le sous-tendent, en mettant spécialement l’accent sur la protection de l’enfance.

S’agissant de l’impact sur le tourisme des commentaires publiés par les consommateurs, le Président du Comité et ancien Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy, a déclaré que « le facteur essentiel sur lequel reposent les commentaires en ligne de la plupart des systèmes d’évaluation sur internet est la confiance ; cela étant, il est important qu’il existe des mécanismes de vérification pour que ni les consommateurs, ni les entreprises, ne puissent être induits en erreur ». 

Les questions liées à la sûreté et à la sécurité ont également été abordées ; même si elles ne sont pas du ressort direct du Comité, celui-ci a fait part de sa préoccupation concernant les répercussions des événements dramatiques récents sur le tourisme, et plus précisément sur l’emploi et la stabilité sociale.

En cette occasion, le Club Med, pionnier des vacances familiales tout compris, et Jetwing Hotels, entreprise hôtelière sri-lankaise de premier plan, ont signé l’Engagement du secteur privé envers le Code mondial d’éthique du tourisme, venant grossir les rangs des plus de 440 entreprises et associations du monde entier ayant déjà pris l’engagement de promouvoir les normes éthiques consacrées par le Code.

La dix-septième réunion du Comité aura lieu en avril 2016.

Note aux rédactions :

Le Comité mondial d’éthique du tourisme est l’organe indépendant chargé de suivre l’application du Code mondial d’éthique du tourisme établi par l’OMT, lequel contient un ensemble de principes destinés à orienter le développement durable du tourisme. Le Comité est un organe subsidiaire de l’Assemblée générale de l’OMT, à laquelle il rend compte directement. Les membres sont élus à titre personnel et pas comme fonctionnaires de l’administration ou comme représentants de leur pays.

Président du Comité : Pascal Lamy (ancien Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce). Membres : M. I Gede Ardika (ancien Ministre du tourisme de la République d’Indonésie), M. Yoshiaki Hompo (ancien Commissaire de l’Agence japonaise du tourisme), Mme Fiona Jeffery (ancienne Présidente du World Travel Market), M. Khelil Lajmi (ancien Ministre du tourisme de la République tunisienne), M. Jean-Marc Mignon (Président de l’Organisation internationale du tourisme social), Mme Tanja Mihalic (Directrice de l’Institut de tourisme de l’université de Ljubljana), M. Ron Oswald (Secrétaire général de l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation, de l’agriculture, de l’hôtellerie-restauration, du tabac et des branches connexes), M. Eugenio Yunis (Vice-Président exécutif de la Fédération des entreprises touristiques du Chili). Membres suppléants : M. Hiran Cooray (Président de Jetwing), Mme Günnür Diker (Secrétaire générale de l’Association des agents de voyage turcs) et Mme Suzy Hatough (Directrice du cabinet de conseil Dar Al-Diafa en développement des ressources humaines dans le tourisme).

 

Liens utiles :

Programme de l’OMT Éthique et responsabilité sociale 

Comité mondial d’éthique du tourisme 

Code mondial d’éthique du tourisme établi par l’OMT 

Engagement du secteur privé envers le Code mondial d’éthique du tourisme établi par l’OMT 

 

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PR No.: PR15077

« Il est passionnant d’appréhender en direct le travail des agences dans des domaines comme l’enfance, le tourisme durable, les réfugiés ou le travail décent, d’analyser le chemin parcouru et de mesurer tout ce qui reste encore à faire » commentait un groupe de visiteurs de l’exposition 'Nations Unies, un quartier mondial’.

Lors de la première action conjointe de ce genre organisée en Espagne, les visiteurs ont pu adresser des messages et des souhaits aux Nations Unies et s’entretenir avec le personnel des agences représentées en Espagne. L’une des activités les plus émouvantes des célébrations fut le lâcher collectif de ballons portant les souhaits rédigés par les visiteurs depuis le début de la journée. Des centaines de personnes ont scandé le compte à rebours aux côtés de la journaliste Teresa Viejo, animatrice de cette rencontre avec la société civile. Outre un message vidéo de Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU, sur le 70^e anniversaire de l’Organisation, des représentants des agences en Espagne et d’organisations de la société civile ont débattu de l’importance de l’ONU et des défis à relever.

« Toutes les agences des Nations Unies partagent le même objectif : construire un monde meilleur pour tous. Nous continuerons de travailler ensemble pour marquer la différence » a affirmé Marcio Favilla, Directeur exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme, la seule agence à avoir un siège permanent en Espagne, concrètement à Madrid. Susana Malcorra, chef de cabinet du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, qui accompagnait les représentants des agences, a quant à elle souligné : « … nous vivons une période de défis mais aussi d’opportunités et l’agenda 2030, avec les objectifs de développement durable, nous permet d’unir nos voix en vue d’éradiquer la pauvreté et la famine dans le monde ».

Le débat, qui a souligné les succès obtenus, a également donné lieu à une réflexion critique et à l’évocation de stratégies visant à perfectionner le système des Nations Unies. Mercedes Ruiz-Giménez, la Présidente de la Fédération d’ONG pour le développement, a insisté sur « le besoin de rendre le système plus transparent et d’accroître la présence des femmes aux postes à responsabilité ».

Lors de la clôture de l’événement, Francesca Friz-Prguda, représentante du HCR en Espagne, a rappelé la tragédie humaine des déplacements de réfugiés et le besoin de travailler de façon coordonnée. Pendant la seule année 2015, a-t-elle affirmé, « quelque 700 000 personnes, des réfugiés pour la plupart, sont arrivées en Grèce et en Italie ; plus de 3 100 sont mortes noyées. On recense actuellement, et c’est le chiffre le plus élevé jamais enregistré par le HCR, 60 millions de déplacés en raison des conflits qui sévissent dans le monde, sans oublier les 5,5 millions de réfugiés palestiniens avec lesquels l’UNRWA travaille".

La soprane Pilar Jurado, ambassadrice de l’OIT pour l’éradication du travail des enfants, a clôturé l’événement en chantant, avec les garçons et les filles de la chorale de Las Rozas, la 'Nana para dormir a un niño que no descansa' (Berceuse pour endormir un enfant qui n’a pas de repos), que l’on considère déjà comme l’hymne contre le travail des enfants.

Cette célébration conjointe de toutes les agences de l’ONU présentes en Espagne s’inscrit dans le cadre des manifestations du 70^e anniversaire qui se prolongeront par la visite en Espagne, du 28 au 30 octobre, du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.

 

Liens utiles :

Soixante-dixième anniversaire des Nations Unies

Célébration officielle du soixante-dixième anniversaire de l’ONU en Espagne

 

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PR No.: PR15080

« Cette année est extrêmement importante pour l’humanité : l’adoption des objectifs de développement durable (ODD) et d’autres mécanismes… La famille onusienne en Espagne doit jouer un rôle clé… pour aider les Espagnols à oeuvrer en faveur des ODD » a affirmé le Secrétaire général.

« C’est un honneur que d’accueillir le Secrétaire général des Nations Unies aujourd’hui à Madrid et de célébrer cet anniversaire avec lui et avec toutes les agences » a commenté Marcio Favilla, Directeur exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme, la seule agence ayant un siège permanent en Espagne et celle qui avait organisé l’événement avec tous les représentants des Nations Unies en Espagne.

Au cours de son séjour à Madrid, Ban Ki-moon, le principal responsable des Nations Unies, a rencontré entre autres personnalités le Roi Felipe VI et le Président du gouvernement, Mariano Rajoy, et assisté à la principale manifestation de la célébration du 60^e anniversaire qui s’est tenue au Palais royal.

Cette onzième visite en Espagne de Ban Ki-moon – la dernière avait eu lieu en en 2013 – s’est produite à un moment clé pour l’Espagne, l’un des dix membres non permanents du Conseil de sécurité, qui a présidé en octobre cet organe de l’ONU.

 

Agences, fonds et programmes représentés en Espagne :

OMT – Organisation mondiale du tourisme

HCR - Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés

Campagne du Millénaire des Nations Unies

Base d’appui des Nations Unies

FAO – Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

UNRWA – Agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine

OIT – Organisation internationale du travail

OMS – Organisation mondiale de la santé

ONU Eau

ONU Habitat – Programme des Nations Unies pour les établissements humains

PAM – Programme alimentaire mondial

Réseau espagnol du Pacte mondial

UNICEF Comité espagnol

UNU – Université des Nations Unies

 

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PR No.: 15082

Ainsi que l’a expliqué le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, qui présentait la Conférence avec le Directeur de l’administration nationale géorgienne du tourisme, George Chogovadze, et l’Ambassadeur de Géorgie en Espagne, Zurab Pololikashvili, « L’œnotourisme est un segment en expansion offrant d’immenses possibilités pour diversifier la demande. Quant à la Géorgie, son potentiel n’est plus à démontrer. Nous sommes très heureux d’organiser la première Conférence mondiale de l’OMT sur l’œnotourisme dans ce pays ».

Pour sa part, le Ministre de l’économie et du développement durable de la Géorgie, Dimitry Kumsishvili, a déclaré : « La Géorgie possède une tradition viticole tout à fait particulière vieille de huit mille ans, inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO : c’est donc le cadre idéal pour accueillir la Conférence sur l’œnotourisme. De plus, notre pays compte à son actif un certain nombre de réussites récentes, qu’il s’agisse d’attirer un plus grand nombre de touristes ou en matière de développement de produits touristiques, de stratégies de marque ou de marketing, de sorte qu’il offre une excellente plateforme pour échanger meilleures pratiques, données d’expérience et connaissances ».

La gastronomie et le vin font maintenant partie intégrante de l’expérience de découverte de la culture et du style de vie de n’importe quelle destination et ce sont des motivations de voyage de plus en plus importantes. Afin de favoriser le développement de ce segment, l’OMT a lancé en septembre 2015 le Réseau Gastronomie de l’OMT. 

 

Informations supplémentaires :   

Pour en savoir plus sur le programme des Membres affiliés de l’OMT, veuillez cliquer ici

Pour de plus amples informations sur la Conférence, veuillez cliquer ici

Rapport mondial sur le tourisme gastronomique (en anglais)

 

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PR No.: 15081

Parmi les principaux domaines couverts par l’accord, on peut citer l’intégration des jeunes dans le secteur du tourisme par des possibilités de formation et d’emploi, l’utilisation efficace des ressources et de l’énergie, ainsi que le renforcement des capacités des PME. L’OMT et la BERD vont également coopérer dans les domaines de l’identification de pratiques optimales et la mise en commun des connaissances.

Pour le Président de la BERD, Suma Chakrabarti, « Le tourisme apporte une contribution importante aux économies de nombreux pays dans lesquels la BERD intervient. Ce partenariat permettra à nos deux organisations de travailler de concert et avec le secteur public et le secteur privé pour promouvoir des pratiques durables et n’excluant personne dans le secteur du tourisme. La BERD cherche plus particulièrement à favoriser l’intégration des jeunes dans le secteur là où ils rencontrent des difficultés importantes pour participer à l’économie, du fait d’une inadéquation des compétences et d’un accès limité à la formation. » 

« Le secteur du tourisme joue un rôle fondamental dans la reprise économique actuelle et peut être décisif pour faire progresser un développement sans laissés pour compte, plus précisément du point de vue de la création d’emplois. Ce partenariat avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement nous ouvrira des perspectives en vue de générer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité et d’accompagner le secteur dans sa transition sur une voie plus durable » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai.

L’accord a été signé dans le cadre de l’engagement pris par la BERD de soutenir un tourisme durable et profitant à tous dans les pays dans lesquels la Banque intervient, en particulier dans les parties méridionales et orientales de la Méditerranée et dans les Balkans occidentaux. Cette coopération tirera avantage de l’expérience et des compétences spécialisées de l’OMT dans les domaines de l’éducation et de la formation, avec la Fondation OMT.Thémis, et dans celui de la durabilité, avec des initiatives comme les Solutions énergétiques pour l’hôtellerie et les actions en collaboration au titre du projet de tourisme durable COAST.

La BERD, détenue par 64 pays et deux institutions intergouvernementales, soutient le développement des économies de marché et des démocraties. Suivez-les sur internet, Facebook et Twitter.

 

Liens utiles :

Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD)

À télécharger et à partager : Tourism – Driving Trade, Fostering Development and Connecting People (en anglais)

Guide de l’OMT et de la Direction générale du développement et de la coopération de la Commission européenne« Un tourisme durable pour le développement » (disponible en anglais et en français)

 

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