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Annonce des vainqueurs de la finale de la Ligue étudiante de l’OMT 2022-2023

Annonce des vainqueurs de la finale de la Ligue étudiante de l’OMT 2022-2023

La Ligue étudiante de l’OMT 2022-2023 se referme sur une démonstration des jeunes talents du tourisme.

La finale de ce prestigieux concours dans le domaine du tourisme a rassemblé des lycéens et des étudiants de premier cycle universitaire venus de Suisse et de Bosnie-Herzégovine.  

Défi du tourisme pour le développement rural  

Les participants de la Ligue étudiante 2022-2023 ont rivalisé d’ingéniosité pour mettre le tourisme au service du développement rural en créant des comptes Instagram pour promouvoir une destination rurale de leur pays.  

Le jury de la finale était composé d’experts nationaux et internationaux de l’OMT, d’universités et d’entités privées. Le jury d’experts a fondé sa décision sur des critères tels que l’innovation, la faisabilité de l’idée et son potentiel de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable. 

L’équipe gagnante dans la catégorie des lycéens a été Team Rose Brandis de Mješovita srednja škola Travnik en Bosnie-Herzégovine. Dans la catégorie des étudiants de premier cycle universitaire, le jury a désigné vainqueurs ex aequo Team VS-TIM, Visoka škola za turizam i menadžment Konjic de Bosnie-Herzégovine et Team SHL de Schweizerische Hotelfachschule Lucerne en Suisse. 

Parcours jusqu’en finale  

Après avoir franchi avec succès l’étape de la « finale à quatre » nationale dans leurs pays respectifs en 2022 et en 2023, trois équipes sont arrivées jusqu’à la « grande finale » : pour la Bosnie-Herzégovine, Team Rose Brandis du lycée mixte de Travnik et Team VS-TIM de l’École de tourisme et de gestion de Konjic, et pour la Suisse, Team SHL de l’École hôtelière suisse de Lucerne.  

Pour cette première « grande finale », l’OMT s’est appuyée sur un partenariat avec l’université Complutense de Madrid, qui est Membre affilié et siège au Conseil des Membres affiliés. L’université Complutense de Madrid est véritablement une institution de pointe dans le domaine du savoir depuis près de 800 ans, qui peut se vanter de produire de brillants éléments et de former, depuis longtemps, les meilleurs jeunes talents. La municipalité de Madrid a également apporté sa contribution en faisant découvrir aux équipes la beauté et les trésors secrets de la ville.  

Donner aux jeunes les moyens d’agir pour l’avenir du tourisme  

La Ligue étudiante de l’OMT est une plateforme pour préparer et motiver les jeunes qui leur offre une connaissance du secteur et une expérience en temps réel, en les invitant à proposer des solutions innovantes et durables aux défis rencontrés par le secteur. C’est une initiative pour ouvrir le tourisme aux jeunes générations, mais aussi les mettre en relation avec des responsables gouvernementaux, des représentants de la filière, des experts et d’autres acteurs importants. Elle permet en outre de combler l’écart qu’il peut y avoir entre l’enseignement et la formation suivis par les étudiants et les réalités du secteur, et faciliter leur entrée dans le monde du travail en tant que professionnels possédant les plus hauts niveaux de qualifications et de compétences.  

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L’OMT tient un séminaire d’experts sur le droit international du tourisme

L’OMT tient un séminaire d’experts sur le droit international du tourisme

L’OMT a posé des bases solides pour que les pays, partout dans le monde, puissent assurer une plus grande sécurité juridique à tous les acteurs du secteur du tourisme. Le premier séminaire consacré au Code international de protection des touristes [Salamanque (Espagne), 30 novembre- 1er décembre 2023] a rassemblé des juristes, des universitaires et des représentants des secteurs public et privé pour faire le point sur les résultats obtenus deux ans après le lancement du Code mais aussi aborder les défis de ces prochaines années.

Un Code international pour les touristes d’une importance historique   

La pandémie a révélé le besoin urgent d’avoir un cadre juridique uniforme pour l’assistance aux touristes. Alors que le tourisme était en proie à la plus grave crise de son histoire, l’OMT a créé en un temps record cet instrument juridique qui fera date, à la suite de consultations de plus de 100 pays parmi lesquels aussi bien des États membres que des États non membres et d’une large gamme d’acteurs privés. Approuvé par l’Assemblée générale de l’OMT à sa vingt-quatrième session en 2021, le Code, en l’espace de deux ans seulement, a été reconnu comme un instrument essentiel pour rétablir la confiance envers les voyages, et il suscite beaucoup d’intérêt. À ce jour, 22 pays ont accepté d’y adhérer.  

Ce premier séminaire juridique, organisé par l’OMT aux côtés de l’université de Salamanque et de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a offert une plateforme pour analyser d’une manière plus approfondie les principes et les recommandations en matière d’assistance aux touristes internationaux.  

Tourisme et droit international  

Deux jours durant, des experts de renom ont livré leurs analyses et leurs contributions lors d’une série de tables rondes multilatérales. Celles-ci ont permis d’aborder certains des principaux défis, en se concentrant sur les moyens d’aider à faire reconnaître le droit du tourisme comme une branche à part entière de l’ordonnancement juridique. Les faits les plus marquants ont été notamment :  

  • Les efforts pour que le droit du tourisme soit reconnu comme une branche du droit international, avec des contributions de spécialistes de premier plan de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), de l’Organisation maritime internationale (OMI), du Bureau des affaires juridiques du Secrétariat de l’ONU, de la Banque interaméricaine de développement et de l’Office des normes internationales et des affaires juridiques ;  
  • La création d’un programme de doctorat en droit du tourisme avec les universités de Salamanque et de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, à l’appui des études et de l’enseignement supérieurs de cette branche particulière du droit ;  
  • L’examen du rôle potentiel du Code dans la gestion des crises, en tirant les enseignements de la pandémie et en s’appuyant sur les avis spécialisés d’universitaires réputés ;  
  • On a exploré ce que pourrait être la norme minimale en matière de protection des touristes, et débattu des problèmes d’ordre contractuel qui se posent pour apporter une assistance dans les situations d’urgence, ainsi que des recommandations de pratiques optimales en matière de protection des touristes dans le contexte des services numériques, de la prévention des situations d’urgence ainsi que de l’assistance et du rapatriement.  

Meilleures pratiques et possibilités à saisir   

Le séminaire a abordé les principaux défis pour mieux définir le droit du tourisme et lui faire une place dans le cadre plus large de l’ordonnancement juridique national et international, mais a souligné aussi les avantages à retirer d’une adhésion au Code en termes de possibilités offertes. Cette réflexion s’est appuyée sur des présentations d’exemples de bonnes pratiques, comme le cas de l’Uruguay qui est un « fer de lance » du Code international de protection des touristes, et d’efforts engagés pour appliquer le Code à l’échelon national en élaborant une législation spécifique.   

Dans leurs interventions lors des tables rondes, les experts ont défendu l’idée que les crises peuvent aussi être mises à profit et, en l’occurrence, que le Code peut aider à équilibrer les responsabilités entre les pays, les entreprises et les touristes eux-mêmes dans les situations d’urgence.    

  • Les participants ont été informés du travail de l’Observatoire du droit du tourisme pour l’Amérique latine et les Caraïbes, créé conjointement par l’OMT et la BID, et ont entendu les interventions de représentants de pays ayant déjà adhéré au Code, tels que le Costa Rica, l’Équateur et l’Uruguay.  
  • Le premier Observatoire du droit du tourisme pour l’Amérique latine et les Caraïbes est un outil numérique au service des membres de l’OMT qui va compiler toute la législation intéressant l’activité touristique adoptée par les pays de la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. L’Observatoire, qui s’appuiera sur un réseau de correspondants universitaires, va améliorer la comparabilité, faire paraître des recommandations et des publications sur le droit du tourisme et apporter un appui aux États membres de l’OMT pour élaborer la législation intéressant le tourisme.   
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Le tourisme à la COP28 et la mise en œuvre des engagements de la Déclaration de Glasgow pour l’action climatique

Le tourisme à la COP28 et la mise en œuvre des engagements de la Déclaration de Glasgow pour l’action climatique

À la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques 2023 (COP28), l’OMT a réuni les dirigeants du secteur pour exposer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration de Glasgow pour l’action climatique dans le tourisme. À temps pour la plus importante conférence sur le climat à l’échelle mondiale, la Déclaration a été publiée officiellement sur le Portail de l’Action climatique mondiale de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Plans d'action climatique pour le tourisme

La Déclaration de Glasgow a été lancée à la COP25 (2021) à Glasgow, les signataires prenant l'engagement de parvenir à zéro émission nette d'ici 2050 au plus tard. Les signataires se sont aussi engagés à mettre à exécution des plans d'action spécialement pour le climat suivant les cinq axes d'intervention énoncés dans la Déclaration (mesure, décarbonation, régénération, collaboration et financement). À Dubaï :

  • L'OMT a présenté les progrès réalisés collectivement dans le premier Rapport sur la mise en œuvre de la Déclaration de Glasgow (2023). Des 420 signataires ayant remis leurs rapports, 261 ont soumis aussi un plan d'action pour le climat.
  • 70 % des signataires ayant soumis des plans ont communiqué également leur façon de mesurer les émissions de CO2 de certaines ou de la totalité de leurs activités. La nécessité d'un consensus en ce qui concerne les méthodologies et le périmètre de mesure s'avère néanmoins de plus en plus cruciale.
  • Divers signataires animeront le stand "Transforming the way we Travel" (Transformer notre manière de voyager, zone bleue, 10-11 décembre), parmi lesquels les îles Canaries, Bucuti & Tara Resort, Lamington Group, Ponant Cruises, Cyprus Sustainable Tourism Initiative, Guava Amenities, Winnow.
  • En matière de décarbonation, la multitude d'approches exposées dans les plans d'action climatique constitue une vaste base de données sur les interventions pouvant être engagées par les différentes parties prenantes. L'analyse des plans confirme l'intérêt, en termes de valeur ajoutée, d'agir collectivement pour affronter le défi des changements climatiques.

Donnant acte des efforts du secteur du tourisme pour accélérer l'action climatique, la Déclaration de Glasgow sur l'action climatique dans le tourisme figure parmi les initiatives présentées sur le Portail de l'Action climatique mondiale par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

La Directrice exécutive de l'OMT, Zoritsa Urosevic, a souligné combien il est important que le secteur du tourisme agisse à tous les niveaux et a encouragé les États membres à signer la Déclaration de Glasgow afin d'accélérer la transition vers les engagements de l'Accord de Paris.

Une action climatique concrète pour le secteur

Une manifestation parallèle au programme officiel de la COP28 a été consacrée au tourisme. Elle a été ouverte par le Président de l'Assemblée générale de l'OMT, Aziz Abdukhakimov, Ministre de l'écologie, de la protection de l'environnement et des changements climatiques de la République d'Ouzbékistan, et a démontré la capacité qu'a le secteur de prendre des mesures concrètes pour le climat. Cette action recouvre la mesure des émissions, les stratégies de décarbonation, les démarches en faveur de la régénération pour les destinations et la finance innovante. Parmi les participants, on peut citer l'Organisation des États des Caraïbes orientales, Iberostar Group, Radisson Hotel Group, the Sustainable Hospitality Alliance et NOAH ReGen

Au cours de la manifestation parallèle, l'OMT a lancé une consultation publique sur les 'Policy Guidance to support climate action by National Tourism Authorities' (Orientations à l'appui de l'action climatique des autorités nationales du tourisme), fruit des travaux menés au titre du programme tourisme durable du réseau One Planet. Dans le cadre de ce processus, des correspondants pour l'action climatique ont été désignés dans 57 ministères du tourisme, pour soutenir les États membres en renforçant les capacités dans le domaine de l'action climatique.

La Déclaration de Glasgow gagne en importance et en impact

En date de novembre 2023, le nombre de signataires est grimpé à 857, en provenance de tous les continents (et de plus de 90 pays). Chacun des signataires a pris l'engagement de soutenir les objectifs mondiaux énoncés dans l'Accord de Paris (réduire de moitié les émissions d'ici 2030 et atteindre zéro émission nette d'ici 2050 au plus tard) en publiant un plan d'action pour le climat et en faisant rapport publiquement sur son application tous les ans.

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Le tourisme international devrait terminer l'année 2023 près de 90 % des niveaux d'avant la pandémie

Le tourisme international devrait terminer l'année 2023 près de 90 % des niveaux d'avant la pandémie

Le tourisme international est en passe de retrouver près de 90 % de ses niveaux d'avant la pandémie d'ici la fin de l'année. Selon les dernières données de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), il y a eu environ 975 millions de touristes internationaux entre janvier et septembre 2023, soit une augmentation de 38 % par rapport aux mêmes mois de 2022.

Le dernier Baromètre OMT du tourisme mondial montre également que :

  • Les destinations mondiales ont accueilli 22 % de touristes internationaux en plus au troisième trimestre de 2023 par rapport à la même période l'année dernière, ce qui reflète une forte saison estivale dans l'hémisphère nord.
  • Les arrivées de touristes internationaux ont atteint 91 % des niveaux d'avant la pandémie au troisième trimestre, atteignant 92 % en juillet, le meilleur mois jusqu'à présent depuis le début de la pandémie.
  • Dans l'ensemble, le tourisme a retrouvé 87 % de ses niveaux d'avant la pandémie en janvier-septembre 2023. Le secteur est donc sur la bonne voie pour se redresser de près de 90 % d'ici la fin de l'année.
  • Les recettes du tourisme international pourraient atteindre 1,4 billion de dollars en 2023, soit environ 93 % des 1,5 billion de dollars gagnés par les destinations en 2019.

Les dernières données de l'OMT montrent que le tourisme international s'est presque complètement remis de la crise sans précédent de la COVID-19, de nombreuses destinations atteignant ou même dépassant les arrivées et les recettes d'avant la pandémie

Le Secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Les dernières données de l'OMT montrent que le tourisme international s'est presque complètement remis de la crise sans précédent de la COVID-19, de nombreuses destinations atteignant ou même dépassant les arrivées et les recettes d'avant la pandémie. Cela est essentiel pour les destinations, les entreprises et les communautés où le secteur est un élément vital. »

Le Moyen-Orient, l'Europe et l'Afrique mènent la reprise

  • Le Moyen-Orient continue d'être en tête de la reprise par région en termes relatifs, avec des arrivées supérieures de 20 % aux niveaux d'avant la pandémie au cours des neuf mois allant jusqu'à septembre 2023. Le Moyen-Orient reste la seule région du monde à dépasser les niveaux de 2019 au cours de cette période. Les mesures de facilitation des visas, le développement de nouvelles destinations, les investissements dans de nouveaux projets liés au tourisme et l'accueil de grands événements contribuent à soutenir cette performance remarquable.
  • L'Europe, la plus grande région de destination au monde, a accueilli 550 millions de touristes internationaux sur la période, soit 56 % du total mondial. Cela représente 94 % des niveaux d'avant la pandémie. Le rebond a été soutenu par une forte demande intrarégionale ainsi que par une forte demande des États-Unis.
  • L'Afrique a récupéré 92 % des visiteurs d'avant la pandémie au cours de cette période de neuf mois, et les arrivées dans les Amériques ont atteint 88 % des chiffres de 2019 au cours de cette période, la région ayant bénéficié d'une forte demande des États-Unis, en particulier vers les destinations des Caraïbes.
  • L'Asie et le Pacifique ont atteint 62 % des niveaux d'avant la pandémie au cours de cette période en raison d'une réouverture plus lente aux voyages internationaux. Cependant, les performances entre les sous-régions sont mitigées, l'Asie du Sud récupérant 95 % des niveaux d'avant la pandémie, mais l'Asie du Nord-Est seulement environ 50 %.

Variation annuelle par région

Le Baromètre du tourisme mondial comprend des données plus ciblées sur les régions, ainsi que sur les sous-régions et les destinations individuelles.

Forte hausse des dépenses touristiques

Plusieurs grands marchés émetteurs ont signalé une forte demande de tourisme émetteur au cours de cette période, et bon nombre d'entre eux ont dépassé les niveaux de 2019. L'Allemagne et les États-Unis ont dépensé respectivement 13 % et 11 % de plus en tourisme émetteur qu'au cours des mêmes neuf mois de 2019, tandis que l'Italie a dépensé 16 % de plus jusqu'en août.

La reprise soutenue se reflète également dans la performance des indicateurs de l'industrie. S'appuyant sur les données de l'Association du transport international aérien (IATApour son acronyme en anglais) et de la STR, l'Observatoire OMT de la reprise du tourisme (Tourism Recovery Tracker de l'OMT ) fait état d'une forte reprise du nombre de passagers aériens et des taux d'occupation des hébergements touristiques.

Dans ce contexte, le tourisme international est en bonne voie pour retrouver complètement ses niveaux d'avant la pandémie en 2024, malgré les défis économiques tels que l'inflation élevée et la baisse de la production mondiale, ainsi que Dans ce contexte, le tourisme international est en bonne voie pour retrouver les niveaux d'avant la pandémie en 2024, malgré les défis économiques tels qu'une inflation élevée et une production mondiale plus faible, ainsi que d'importants conflits et tensions géopolitiques.

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Salamanque accueille le premier séminaire international de l’OMT sur le droit du tourisme

Salamanque accueille le premier séminaire international de l’OMT sur le droit du tourisme

Le premier Séminaire international sur le droit du tourisme se tenant les 30 novembre et 1er décembre est coorganisé par l’université de Salamanque, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et l’université de La Sorbonne.

UNWTO
Universidad de Salamanca
Castilla y León - Impulsa

Cette première édition fera le point sur les deux ans d’existence du Code international de protection des touristes, instrument normatif sans précédent élaboré sous la direction de l’OMT pendant la pandémie. L’intérêt du Code tient à ce que c’est un instrument clé pour faire revenir la confiance envers les voyages internationaux : d’une part, en offrant un cadre de sécurité pour les voyageurs et de protection de leurs droits en tant que consommateurs ; et, d’autre part, en établissant des normes pour intervenir et faire face à une situation d’urgence, quelle qu’elle soit et pas seulement une pandémie, dans le secteur du tourisme. Le Code est un instrument aussi bien à l’usage des gouvernements que des acteurs publics et privés. À ce jour, on compte déjà 22 pays du monde entier ayant adhéré au Code.

Le séminaire réunira des experts nationaux et internationaux d’universités, d’organisations touristiques internationales et d’organismes des Nations Unies, pour analyser en profondeur les principes et les recommandations en matière d’assistance aux touristes internationaux. Il y aura des débats consacrés à la protection des voyageurs vis-à-vis des plateformes numériques de services touristiques et des exemples pratiques de pays ayant adhéré au Code, comme l’Uruguay.

Salamanque accueille la première édition du Séminaire, qui a l’ambition de devenir un rendez-vous annuel pour faire progresser le droit du tourisme en tant que branche récente du droit international.

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Un œnotourisme au service de l’inclusion et de la durabilité

Un œnotourisme au service de l’inclusion et de la durabilité

La Conférence mondiale de l’OMT sur le tourisme œnologique s’est tenue pour la première fois dans la région de La Rioja, l’une des destinations d’œnotourisme les plus en vue dans le monde, et a été résolument axée sur l’inclusion et la durabilité au profit des communautés locales et des territoires.

Pour assurer une croissance inclusive, et plus spécialement en milieu rural, il faut pouvoir s’appuyer sur des politiques et un engagement clairs en faveur de la transformation numérique et de l’innovation. C’est en partant de ce constat que la Conférence a réuni les principales parties prenantes et les dirigeants de l’ensemble du secteur de l’œnotourisme, qui est en pleine expansion, pour aborder les priorités relatives à l’éducation, au renforcement des compétences et à l’utilisation efficace des données.  

Tourisme œnologique : cultiver l’excellence 

La septième édition de la Conférence de l’OMT a rassemblé des personnalités qui comptent de destinations d’œnotourisme, à la fois émergentes et établies, d’Afrique du Sud, d’Allemagne, d’Argentine, d’Arménie, du Chili, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France et du Portugal, entre autres. Les participants se sont félicités de l’intérêt accru suscité par le tourisme œnologique, mais ont aussi mis clairement en évidence les défis pour renforcer la compétitivité des destinations et pour que la demande se traduise par de la croissance économique et l’inclusion sociale. L’espace de deux jours, des ateliers et des masterclass ont été consacrés aux sujets suivants :  

Le renforcement des compétences et la meilleure connaissance des impacts et des tendances de l’œnotourisme, considérés comme des facteurs fondamentaux pour créer de la valeur et pour promouvoir les régions viticoles, dans l’optique de les rendre plus compétitives 

Eu égard aux effets des changements climatiques sur le secteur, les experts ont débattu des moyens de faire avancer la durabilité dans le tourisme œnologique, de même que la transformation numérique pour améliorer les procédés. Les participants ont abordé la nécessité d’harmoniser la collecte des données, d’exploiter les nouvelles sources de données et d’employer des stratégies innovantes pour le déploiement de nouveaux produits, d’obtenir un rayonnement sur les réseaux sociaux, de mettre à profit les outils numériques dernier cri et les nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle, pour créer du savoir et des expériences fluides.  

Inclusion et durabilité : nouer des partenariats pour la croissance 

Étant donné le réseau complexe de parties prenantes, la rencontre a souligné l’importance des stratégies nationales et locales en matière d’œnotourisme et a débattu des formes de collaboration nouvelles et novatrices. Au cours d’une série de masterclass, les participants de plus de 40 pays ont pu échanger et étendre leurs connaissances en ce qui concerne les liens entre le tourisme œnologique et la gastronomie, les arts et la culture, la communication et l’image de marque, les nouvelles technologies, le développement des produits et la durabilité. 

Pendant la cérémonie de clôture, les autorités de La Rioja ont remis, symboliquement, une amphore à l’Arménie qui accueillera la huitième édition de la Conférence mondiale de l’OMT sur l’œnotourisme en 2024. 

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Les observatoires du tourisme durable transforment le secteur

Les observatoires du tourisme durable transforment le secteur

Les membres du Réseau international d’observatoires du tourisme durable (INSTO) se sont réunis pour un échange de vues sur l’importance de la gouvernance, des approches participatives et de la ponctualité des données pour améliorer la durabilité des destinations.

Les membres du Réseau INSTO de l’Organisation mondiale du tourisme, qui représentent des destinations de premier plan, sont à la pointe pour ce qui est de concevoir et d’appliquer des pratiques compatibles avec le développement durable sur le terrain. Ces pratiques, axées sur l’inclusion et sur la prise de décision fondée sur des données factuelles, font évoluer favorablement le développement du tourisme vers un tourisme à la fois résilient et inclusif.  

Les données à l’appui de la transformation  

La réunion a été l’occasion d’exposer les efforts des observatoires dans les différents domaines de mesure comme les niveaux de satisfaction locale, la capacité d’accueil des destinations et les aspects environnementaux et sociaux du tourisme. Les membres d’INSTO ont mis en lumière les défis rencontrés en matière de suivi et insisté sur l’importance de disposer de données fiables obtenues grâce à des partenariats avec différents fournisseurs. Ils ont aussi souligné la sélection d’indicateurs utiles, adaptés aux besoins spécifiques de chaque destination, qui facilitent la comparaison entre les destinations.  

Les destinations du Réseau INSTO ont signalé l’importance des interventions en temps utile et reposant sur des données factuelles à l’appui de la transformation du secteur du tourisme qui est en train de s’opérer. Les discussions ont porté sur des exemples de la vie réelle et les expériences de destinations parmi les plus en vue, ainsi que sur les progrès accomplis dans la mesure de la durabilité du tourisme, les initiatives One Planet et l’action pour le climat en lien avec la biodiversité.  

Le Réseau accueille de nouveaux Membres  

Le Réseau INSTO ne cesse de s’agrandir. Quatre nouveaux observatoires ont fait leur entrée dans le Réseau pendant la réunion de cette semaine : Préfecture de Gifu au Japon, Cali du Valle del Cauca en Colombie, Centro de Portugal et la Côte atlantique d’Irlande. Ces destinations ont présenté leur travail au service du tourisme durable qui recouvre des approches participatives, la production de données factuelles et la transparence – autant de conditions essentielles pour être membre d’INSTO. De plus, trois membres ont adhéré depuis le début de l’année 2023 : le Yucatan et Tlaxcala au Mexique et le Centre de surveillance des îles Batanes aux Philippines, ce qui porte le nombre total de membres d’INSTO à 42.  

Tous les membres d’INSTO prennent l’engagement d’évaluer l’impact du tourisme dans 11 domaines obligatoires couvrant les dimensions économiques, environnementales et sociales. Cet engagement est en phase avec le nouveau cadre de mesure de la durabilité du tourisme que l’OMT est en train de mettre au point et qui va au-delà des indicateurs généraux comme le PIB.  

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Telefónica et l’OMT agissent pour un tourisme numérique, durable et inclusif

Telefónica et l’OMT agissent pour un tourisme numérique, durable et inclusif

L’accord de collaboration qui va jusqu’à 2026 sera axé sur l’entrepreneuriat numérique, l’innovation et l’application des nouvelles technologies (mégadonnées, intelligence artificielle, etc.) et sur la mise en valeur des talents.

Telefónica et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) réaffirment leur volonté de coopérer en signant un nouvel accord de collaboration, allant jusqu’en 2026, avec pour objectif de promouvoir un développement du tourisme qui soit plus numérique, plus durable et plus inclusif. 

L’institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme et Telefónica continueront à travailler ensemble, au niveau mondial, en faveur de la transformation numérique suivant trois axes stratégiques : développer les écosystèmes mondiaux et régionaux d’innovation et d’entrepreneuriat ; stimuler l’adoption de la technologie dans le tourisme ; et promouvoir le renforcement des capacités pour un secteur du tourisme plus numérique, plus durable et plus compétitif ne faisant pas de laissés-pour-compte. 

Nouveaux projets, nouveaux rayons d’action  

L’unité stratégique de l’opérateur de téléphonie pour l’économie numérique, Telefónica Tech, et l’OMT feront avancer le programme des futurs numériques ‘Digital Futures’. Celui-ci vise à accélérer le redressement économique du secteur du tourisme en misant sur la montée en puissance des petites et moyennes entreprises, grâce à l’adoption des nouvelles technologies telles que les mégadonnées, l’internet des objets, l’intelligence artificielle, les chaînes de blocs, la cybersécurité et le cloud. Ces outils numériques ont la capacité de transformer les entreprises pour les rendre plus compétitives, plus durables et plus résilientes : ils améliorent la prise de décision pour l’entreprise, sur la base d’une analyse poussée des données ; et ils permettent de proposer des produits et des services plus personnalisés et plus compétitifs et d’optimiser les ressources en augmentant la rentabilité de l’exploitation touristique.  

En vue de repérer des projets de rupture contribuant à la durabilité du secteur, Wayra Hispam, le département de l’innovation ouverte de Telefónica connectant l’écosystème d’entrepreneuriat à l’échelle du monde entier, soutiendra le Défi de l’innovation pour le tourisme communautaire en Colombie, activité de l’Organisation mondiale du tourisme avec le soutien du Vice-Ministère colombien du tourisme. Le soutien apporté prendra la forme de séances de mentorat pour mettre en relation l’écosystème des entreprises et le capital-risque. Le défi s’adresse à tous les entrepreneurs cherchant à proposer des solutions innovantes et à agir pour le développement, en tenant compte des populations locales et du patrimoine culturel et naturel. 

Seront abordés par ailleurs les processus de renforcement des capacités (reconversion et relèvement des compétences) pour que les employés puissent développer et mettre à profit tout le potentiel du numérique dans un secteur d’activité aussi important pour l’économie de nombreux pays.  

Aussi des cycles de formations aux technologies appliquées au tourisme seront-ils dispensés par des acteurs de référence, pour aider celles et ceux qui démarrent ou qui veulent faire évoluer leur projet. D’autre part, Telefónica et l’OMT collaboreront pour favoriser l’apprentissage à l’aide de contenus accessibles comme le Nanogrado Turismo, Gastronomía y Hotelería 4.0, mis au point par Fundación Telefónica et l’organisation patronale CEOE au titre du programme des futurs numériques de l’OMT. Le but est d’accélérer le redressement économique du secteur du tourisme en misant sur la croissance des petites et moyennes entreprises (PME) d’innovation. 

À propos de Telefónica 

Telefónica est l’un des principaux fournisseurs de services de télécommunications dans le monde. L’entreprise offre des services de connectivité fixe et mobile et une large gamme de services numériques pour les particuliers et pour les entreprises. Elle est présente en Europe et en Amérique latine, où elle compte plus de 383 millions de clients. Telefónica est une société totalement privée, cotée en continu sur les marchés boursiers espagnols, à la bourse de New York et à celle de Lima. www.telefonica.com 

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Financement de l’action climatique dans le tourisme : l’OMT enclenche la vitesse supérieure avec ‘UN NetZero Facility’

Financement de l’action climatique dans le tourisme : l’OMT enclenche la vitesse supérieure avec ‘UN NetZero Facility’

L’Organisation mondiale du tourisme (OMT), en collaboration avec NOAH Regen, continue de faire avancer les efforts pour repenser le financement du tourisme en lançant le mécanisme ‘UN NetZero Facility’ et l’écosystème ‘Re-PLANET Capital Fund’. Le lancement est intervenu le 14 novembre 2023 à l’Office des Nations Unies à Genève. C’est un tournant dans la campagne engagée mondialement pour lutter contre les changements climatiques suite à l’adoption de l’Accord de Paris par 196 parties.

Une nouvelle ère de gouvernance dans la finance  

Le dispositif ‘UN NetZero Facility’ et l’écosystème ‘Re-PLANET Capital Fund’ marquent l’entrée dans une nouvelle ère pour la gouvernance de la finance mondiale. Cette initiative porteuse de transformation vise à débloquer la valeur carbone, en intégrant les concepts comme celui du carbone bleu et les modèles d’économie circulaire. L’écosystème doit être un catalyseur de changement positif dans les secteurs de l’économie bleue et de l’économie verte, en faisant de la régénération non seulement un impératif écologique, mais aussi un effort lucratif.

La boussole qui oriente notre action, c’est la transformation du tourisme pour en faire une activité sobre en carbone ; fixons-nous comme but d’arriver à zéro émission nette d’ici 2050 et que notre progression soit placée sous le signe de la prospérité et de la santé de notre planète.

Les principales caractéristiques du cadre sont : 

  • Un écosystème de financement mixte : approche reposant sur la collaboration et qui consiste à regrouper diverses sources de financement, posant des bases solides pour affronter les défis pressants liés au climat 
  • Technologie des chaînes de blocs : recours à la technologie des chaînes de blocs, économe en énergie, pour assurer la transparence de la mobilisation et du transfert de fonds, grâce à un suivi en temps réel et des comptes rendus
  • Transparence et principe de responsabilité : engagement à des niveaux sans précédent de transparence, de reddition de comptes et d’auditabilité, assurant la traçabilité des fonds depuis le début et jusqu’à l’exécution.

L’annonce du lancement  

La Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Genève (ONUG), Tatiana Valovaya, a déclaré : « ‘UN NetZero Facility’ a été conçu pour faire écho au Programme 2030, qui montre l’interdépendance entre le bien-être de l’humanité et la santé de la planète. »

Le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a expliqué : « La boussole qui oriente notre action, c’est la transformation du tourisme pour en faire une activité sobre en carbone ; fixons-nous comme but d’arriver à zéro émission nette d’ici 2050 et que notre progression soit placée sous le signe de la prospérité et de la santé de notre planète. » 

Frédéric Degret, le PDG de Noah, a ajouté : « Nous sommes à un tournant. ‘Re’planet Capital Fund’, en conformité avec l’article 9 du Règlement SFDR, n’est pas seulement un fonds : c’est un catalyseur de changement, pour que les investisseurs contribuent à une croissance durable. » 

Un modèle de financement mixte  

Le fonds d’affectation spéciale pluripartenaires de l’OMT, à l’intérieur du système des Nations Unies, offrira des services de conseil et des dons en vue d’accélérer les progrès accomplis à l’échelle mondiale pour parvenir à zéro émission nette de carbone. ‘UN NetZero Facility’ s’appuiera sur un modèle de financement mixte et mobilisera des investissements à l’appui de la transition vers une économie consciente de l’enjeu climatique. 

Le mécanisme ‘UN NetZero Facility’ et l’écosystème ‘Re-PLANET Capital Fund’ traiteront certaines des questions climatiques à plus forte intensité de capital, telles que la qualité et l’intégrité des crédits carbone, la dynamique réglementaire et du marché, et la monétisation des crédits carbone et fondés sur la nature souverains. 

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L'importance du tourisme pour la croissance soulignée dans le rapport sur les Perspectives de l'économie mondiale

L'importance du tourisme pour la croissance soulignée dans le rapport sur les Perspectives de l'économie mondiale

Le tourisme a de nouveau été identifié comme un moteur clé de la reprise économique et de la croissance dans un nouveau rapport du Fonds monétaire international (FMI). Alors que les données de l'OMT indiquent un retour à 95 % du nombre de touristes d'avant la pandémie d'ici la fin de l'année dans le meilleur des cas, le rapport du FMI souligne l'impact positif que la reprise rapide du secteur aura sur certaines économies du monde.

Selon l'Étude sur les Perspectives de l'économie mondiale (PEM), l'économie mondiale connaîtra une croissance estimée à 3,0 % en 2023 et à 2,9 % en 2024. Bien que ce chiffre soit supérieur aux prévisions précédentes, il est néanmoins inférieur au taux de croissance de 3,5 % enregistré en 2022, ce qui souligne les impacts persistants de la pandémie et de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ainsi que de la crise du coût de la vie.  

Le tourisme, secteur clé pour la croissance  

L’Étude des PEM analyse la croissance économique dans toutes les régions du monde, en reliant les performances aux secteurs clés, y compris le tourisme. Notamment, les économies dotées « d'importants secteurs du voyage et du tourisme » font preuve d'une forte résilience économique et de niveaux d'activité économique robustes. Plus précisément, les pays où le tourisme représente un pourcentage élevé du PIB ont enregistré une reprise plus rapide après les impacts de la pandémie par rapport aux économies où le tourisme n'est pas un secteur important.  

Comme l'indique l'avant-propos du rapport : « La forte demande de services a soutenu les économies axées sur les services - y compris d'importantes destinations touristiques telles que la France et l'Espagne ». 

Regard vers l'avenir 

Les dernières perspectives du FMI interviennent après que l'OMT a publié sa dernière analyse des perspectives mondiales et régionales du tourisme. Dans l'attente de la publication du Baromètre du tourisme mondial de novembre 2023, le tourisme international devrait atteindre 80 % à 95 % des niveaux d'avant la pandémie en 2023. Les perspectives pour la période septembre-décembre 2023 laissent entrevoir une poursuite de la reprise, tirée par la demande toujours refoulée et l'augmentation de la connectivité aérienne, en particulier en Asie et dans le Pacifique, où la reprise est encore modérée. 

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