L’OMT et la Commission européenne défendent une vision commune de l’avenir du tourisme
Alors que le Conseil de l’Union européenne présente ses conclusions sur un programme européen pour le tourisme, l’OMT et la Commissaire européenne aux transports, Adina Vălean, joignent leurs voix pour souligner l’importance des emplois, de l’éducation et des investissements si l’on veut donner corps à l’ambition commune d’assurer un renouveau du secteur d’ici 2050.
Les conclusions présentées par le Conseil de l’Union européenne aujourd’hui sont l’aboutissement de plusieurs années de travail sur le thème « Le tourisme en Europe pour la prochaine décennie ». Elles fournissent des éléments étayant un nouveau scénario pour la transition du tourisme, mis au point par la Commission européenne en consultation avec les acteurs clé, dont l’OMT. Le scénario de la transition prévoit des domaines d’intervention spécifiques pour donner des impulsions à l’écosystème du tourisme en Europe. Plusieurs de ces domaines d’intervention essentiels reprennent les priorités de l’OMT, notamment la reconnaissance de l’importance de renforcer et de soutenir une main-d’œuvre qualifiée et motivée.
Dans une déclaration conjointe, le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, et la Commissaire européenne, Adina Vălean, se félicitent de la reprise des voyages internationaux dans l’ensemble de la région. Ils soulignent néanmoins que le tourisme et les transports doivent « travailler ensemble » pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre dans le tourisme en rendant ces deux secteurs plus intéressants pour les travailleurs. La déclaration conjointe relève, en outre, l’importance des investissements dans le tourisme pour accélérer la transition vers plus de résilience et de durabilité.
Ces dernières années, l’OMT a élevé au rang de priorité l’éducation et la formation au tourisme. Elle a aussi ouvert son premier département chargé des investissements. C’est l’expression du constat que, pour atteindre ses objectifs plus vastes de devenir plus résilient et plus durable, le tourisme a d’abord besoin de capital financier et humain en place.