Les institutions des Nations Unies soutiennent l’action des pays les moins avancés pour un développement efficace du tourisme
PR No.: PR 11083
Huit pays parmi les moins avancés au monde (PMA) ont évalué leurs besoins en matière de développement touristique et identifié des sources de financement possibles lors d’un atelier organisé par le Comité directeur des Nations Unies sur le tourisme au service du développement (SCTD) (Genève, Suisse, 18-20 octobre 2011).
Des représentants des Ministères du commerce, des finances et du tourisme du Bénin, du Burundi, du Cambodge, des Comores, du Lesotho, des Maldives, de l’Ouganda et de Sao Tomé-et-Principe ont rencontré, au siège du Centre du commerce international (ITC) à Genève, des fonctionnaires des neuf institutions des Nations Unies membres du SCTD afin d’établir comment mieux travailler ensemble pour optimiser la contribution potentielle du tourisme au développement.
« Le tourisme est l’un des rares secteurs économiques sur lesquels les PMA ont pu s’appuyer pour accroître leur participation à l’économie mondiale » a déclaré le Directeur exécutif de l’OMT, Márcio Favilla, lors de l’ouverture de l’atelier. « L’effet multiplicateur du tourisme est particulièrement sensible dans les PMA, où les dépenses touristiques se traduisent par une hausse des revenus et de la consommation dans d’autres secteurs de l’économie tels que l’agriculture, la pêche locale, l’artisanat, l’industrie du meuble et le bâtiment. »
Les arrivées de touristes internationaux dans les 48 PMA sont passées de 6 millions en 2000 à plus de 17 millions en 2010. Au cours de la même période, les recettes générées par le tourisme international, qui s’établissaient à 3 milliards de dollars, ont atteint plus de 10 milliards de dollars.
L’atelier, organisé avec le soutien du secrétariat du Cadre intégré renforcé (EIF), programme multidonateurs spécialement destiné aux PMA, a permis aux pays d’en savoir plus sur l’EIF et sur les modalités d’accès à ce mécanisme afin de développer leurs stratégies et leurs plans d’action dans le secteur touristique, mais aussi de mobiliser des ressources financières et humaines.
Les rencontres bilatérales programmées pendant l’atelier entre PMA et institutions des Nations Unies ont fourni l’occasion d’identifier un certain nombre de besoins spécifiques de ces pays dans le domaine du tourisme et de voir comment les couvrir en mobilisant les capacités des institutions appartenant au SCTD.
L’atelier s’inscrit dans la foulée de la Quatrième conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés qui a reconnu pour la première fois le tourisme comme un instrument au service de la réduction de la pauvreté. Les PMA devraient à présent, avec l’aide des institutions du SCTD et du secrétariat de l’EIF, être en mesure de préparer des propositions de projets d’ici à la fin 2011 pour approbation par les autorités locales, avant d’en saisir le Conseil de l’EIF pour aval avant la mi-2012.
Note aux rédactions :
Le Comité directeur des Nations Unies sur le tourisme au service du développement (SCTD), fruit de l’engagement pris par les Nations Unies au titre de l’initiative « Unis dans l’action », doit permettre la fourniture d’une assistance technique plus efficace et mieux coordonnée pour faire du tourisme un outil de développement.
Composition du SCTD : Organisation internationale du travail (OIT), Centre du commerce international (ITC), Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Organisation mondiale du commerce (OMC). La coordination et le secrétariat du SCTD sont assurés par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).
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