Africa News Issue 24
Chers amis,
Je tiens à vous adresser mes meilleurs vœux au terme d’une année extrêmement productive et intéressante.
Comme vous le savez, les derniers chiffres montrent que l’Afrique s’est nettement redressée depuis la pandémie. Les arrivées internationales dans la région sont maintenant supérieures de 6 % à leur niveau de 2019 et certaines destinations affichent une performance encore meilleure. Ces chiffres témoignent de la résilience du secteur et des efforts assidus de celles et ceux qui pilotent le développement du tourisme dans chacun de nos États membres.
Au cours de l’année écoulée, j’ai eu le privilège d’apprécier par moi-même ce que le tourisme africain offre de mieux. Avec mon équipe, nous avons reçu un accueil très chaleureux durant nos visites officielles dans la région. Au mois de juillet, nous avons convié les dirigeants à la soixante-septième réunion de notre Commission régionale pour l’Afrique. En cette occasion, un guide spécialement consacré à la Zambie de notre série Tourism Doing Business a été rendu public, exposant les nombreuses possibilités à saisir pour les investisseurs. J’attends avec intérêt le lancement prochain d’autres guides d’investissement pour des destinations africaines.
Juste de l’autre côté de la frontière, à Victoria Falls (Zimbabwe), j’ai pu apprécier la gastronomie africaine d’aujourd’hui et de demain. L’établissement d’une Académie internationale des arts culinaires sera une formidable avancée, pour soutenir les immenses talents que l’on trouve dans la région et développer cette dimension nouvelle et passionnante de l’expérience touristique, au Zimbabwe et sur tout le continent.
Or, l’Afrique ne s’est pas juste ouverte au tourisme de gastronomie. Lors de ma dernière visite officielle dans la région cette année, je suis allé à Kigali pour l’Assemblée générale de la FIA qui a réuni les dirigeants mondiaux du sport automobile. Leur concours est indispensable pour tirer parti du gigantesque potentiel du tourisme sportif au service de la croissance et de la diversification économique de la région.
Nous allons assurément poursuivre sur cette lancée en cette nouvelle année qui commence. Nous continuerons de travailler avec tous nos États membres africains pour exploiter la puissance de l’innovation sur notre continent, le plus jeune de la planète, mobiliser les investissements et développer de nouveaux segments pour un tourisme profitant à tous.
Merci de votre attention.
Chères lectrices, chers lecteurs,
En 2024, nous avons assisté aux incroyables avancées du secteur du tourisme africain. La région a démontré sa résilience, sa créativité et son unité en étant à la pointe du redressement et de l'innovation mondialement. Pour faire progresser les grandes priorités du programme d'action d'ONU Tourisme pour l'Afrique, nous nous sommes employés à encourager les investissements, autonomiser les communautés et renforcer la collaboration régionale, en mettant en avant la force transformatrice du tourisme qui est un puissant levier du développement durable et de la croissance.
On retiendra parmi les moments marquants de l'année la soixante-septième réunion de la Commission pour l'Afrique et la deuxième Conférence régionale sur la marque Afrique à Livingstone (Zambie), qui ont rassemblé les dirigeants et les parties prenantes pour explorer les moyens de mieux positionner l'Afrique comme une destination touristique mondiale de tout premier ordre. Le lancement en Zambie du guide Tourism Doing Business: Investir en Zambie et l'annonce de l'Académie internationale de tourisme et d'hôtellerie ZITHS Mukuni ont représenté des étapes importantes pour former la prochaine génération de dirigeants africains du secteur du tourisme.
À Victoria Falls (Zimbabwe), le premier Forum régional d'ONU Tourisme sur le tourisme de gastronomie a rappelé l'importance de ce segment. Les démarches engagées par le Zimbabwe pour ouvrir l'Académie internationale africaine des arts culinaires démontrent que la gastronomie a la capacité de rapprocher les cultures et d'autonomiser les communautés locales.
En parallèle, la Sierra Leone s'est imposée comme un fer de lance de l'égalité des genres en organisant le Congrès régional sur les femmes du secteur du tourisme « Par-delà l'éducation, l'innovation et l'accès à la finance ».
Ce fut une tribune privilégiée pour défendre le leadership féminin dans le secteur du tourisme et chercher à assurer un avenir plus inclusif pour tous.
L'initiative de « marque Afrique » permet de tenir un discours nouveau en faisant voir le dynamisme, la résilience et l'immense potentiel du continent. La croissance positive enregistrée cette année est le fruit des efforts de relance de l'Afrique et des pays tels que la République-Unie de Tanzanie, le Maroc et Maurice affichent des taux remarquables de croissance des arrivées internationales et des recettes du tourisme.
Les grands enjeux pour l'avenir du tourisme ont été abordés en diverses occasions cette année. Au Botswana, ce sont les jeunes entrepreneurs, les industries créatives et l'ouverture des régimes de visa qui ont été sur le devant de la scène. À Cabo Verde, les discussions ont porté sur la diversification de l'offre touristique tandis qu'on a vu, au Rwanda, la manière dont le tourisme culturel et le tourisme d'aventure peuvent, de même que le tourisme sportif, stimuler l'innovation et avoir un retentissement mondial.
Les discussions autour du Réseau international des observatoires du tourisme durable d'ONU Tourisme ont rassemblé les parties prenantes pour échanger les meilleures pratiques en vue d'aligner l'action régionale sur les objectifs mondiaux en matière de durabilité.
C'est avec enthousiasme que j'aborde l'année 2025 et les grands rendez-vous au calendrier : deuxième édition du sommet Afrique-Amériques d'ONU Tourisme en Zambie, soixante-huitième réunion de la Commission pour l'Afrique au Nigéria, deuxième Conférence ministérielle d'ONU Tourisme et de l'OACI sur le tourisme et le transport aérien en Afrique accueillie en Angola et vingt-sixième session de l'Assemblée générale d'ONU Tourisme en Arabie saoudite, qui promettent d'être autant de tremplins pour aller encore plus loin, portés par cet élan.
Je voudrais remercier tous les dirigeants, acteurs, voyageurs ou défenseurs de l'image de l'Afrique pour votre soutien constant et votre adhésion à notre vision commune. Alors que l'année se termine, je vous souhaite une très belle période de fêtes et une année 2025 prospère. Ensemble, continuons d'œuvrer à un avenir encore plus radieux et connecté pour l'Afrique grâce à la force transformatrice du tourisme.
Bonnes fêtes de fin d'année et heureuse année 2025 !
ÉVÉNEMENTS
En juin, le Ministère de la culture, des sports et du tourisme de la République de Corée, dirigé par Yu In Chon, a organisé l’édition 2024 du Forum Corée-Afrique sur le tourisme autour du thème du renforcement des partenariats à l’appui du développement du tourisme durable en collaboration avec ONU Tourisme. La rencontre s’est tenue dans le cadre du sommet Corée-Afrique et a réuni d’éminentes personnalités de République de Corée et d’Afrique, dont Prithvirajsing Roopun, Président de la République de Maurice, Lola Ade-John, Ministre du tourisme du Nigéria, et des responsables publics et privés d’autres États membres africains d’ONU Tourisme .
En juin, le Ministère de la culture, des sports et du tourisme de la République de Corée, dirigé par Yu In Chon, a organisé l'édition 2024 du Forum Corée-Afrique sur le tourisme autour du thème du renforcement des partenariats à l'appui du développement du tourisme durable en collaboration avec ONU Tourisme. La rencontre s'est tenue dans le cadre du sommet Corée-Afrique et a réuni d'éminentes personnalités de République de Corée et d'Afrique, dont Prithvirajsing Roopun, Président de la République de Maurice, Lola Ade-John, Ministre du tourisme du Nigéria, et des responsables publics et privés d'autres États membres africains d'ONU Tourisme.
Premier forum de haut niveau sur le tourisme entre la Corée et l'Afrique, la rencontre a permis d'explorer les possibilités de nouer des partenariats stratégiques pour promouvoir la croissanc durable du secteur du tourisme. Les destinations du continent africain, lequel compte 1,4 milliard d'habitants et une classe moyenne en pleine expansion, ne manqueront pas d'attirer les touristes coréens et asiatiques. Le forum a offert un espace crucial pour débattre des moyens de renforcer la coopération, d'accroître les investissements liés au tourisme et de promouvoir les relations humaines entre la Corée et les pays africains.
La Directrice régionale d'ONU Tourisme pour l'Afrique, Elcia Grandcourt, a mis en lumière le potentiel de croissance du secteur du tourisme africain et de possibles domaines de collaboration. Il y a eu des interventions de la Ministre des ressources naturelles et du tourisme de la République-Unie de Tanzanie, Angellah Kairuki, de la Présidente du Bureau du développement et de la promotion de l'investissement de la Namibie, Nangula Uaandja, et du Directeur général du Bureau de la politique du tourisme du Ministère de la culture, des sports et du tourisme, PARK Jong Taek.
Un moment marquant de la rencontre a été l'allocution de la Ministre du tourisme du Nigéria, Lola Ade-John, sur l'influence culturelle de « Nollywood », l'industrie nigériane du cinéma en plein essor, et les moyens de l'exploiter au profit du tourisme, en établissant un parallèle avec les expériences réussies de la Corée.
La deuxième partie du Forum a mis en lumière le succès des politiques du tourisme de pays tels que les Seychelles et la République de Corée qui misent sur les pratiques touristiques durables. SHIM Chang Sup, de l'université Gachon, a exposé l'action des pouvoirs publics coréens dans le domaine du tourisme, en se concentrant sur le rôle de ce dernier dans le développement économique national.
Le point d'orgue du Forum a été l'exposition de photographies 'Explore Destination Africa' au Musée national d'histoire contemporaine coréenne regroupant 38 splendides photographies de 27 pays africains. Cette exposition a été organisée par le Ministère du tourisme de la République de Corée en s'inspirant de l'initiative d'ONU Tourisme relative à la marque Afrique, pour combattre les stéréotypes autour de l'Afrique et montrer le continent dans toute sa diversité et son dynamisme en tant que destination touristique.
Le Forum Corée-Afrique 2024 sur le tourisme jette les bases d'une collaboration plus poussée entre la République de Corée et les États membres africains d'ONU Tourisme, en offrant une chance précieuse de faire progresser le développement durable et de renforcer les partenariats touristiques pour l'avenir.
La soixante-septième réunion de la Commission régionale d’ONU Tourisme pour l’Afrique (22-24 juillet) a rassemblé les dirigeants publics et privés de toute la région. Les États membres se sont réunis dans un contexte de forte reprise du tourisme. Au premier trimestre 2024, les arrivées ont été supérieures de 5 % à leur niveau d’avant la pandémie. Cette performance place le continent au deuxième rang mondial, devant toutes les autres régions à l’exception du Moyen-Orient.
Le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « La Zambie, comme l’ensemble du continent africain, offre un excellent exemple de l’impact positif du tourisme, qui se traduit par de nouveaux investissements et la création d’emplois. De plus, nos Membres se réunissent à Livingstone alors que la Zambie fête ses 60 ans de paix et d’indépendance, et c’est une source d’inspiration en prévision de la célébration de la Journée mondiale du tourisme sur le thème « le tourisme et la paix » au mois de septembre. »
ONU Tourisme publie un guide relatif au développement du tourisme durable en Zambie qui identifie les secteurs clé pour l’investissement. Intitulé “Tourism Doing Business—Investing in Zambia”, le guide vise à stimuler la croissance économique dans tout le pays.
Le Secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Cette publication va contribuer à une plus grande prospérité, à la création d’emplois, à l’autonomisation communautaire et à l’expansion des PME en Zambie. Elle fait un tour d’horizon complet de la situation économique, politique et sociale de la Zambie, en mettant en évidence les vastes possibilités offertes par le secteur du tourisme zambien. »
Sous le patronage de la Première Dame de la République du Zimbabwe, Dr Auxillia C. Mnangagwa, et en collaboration avec le Basque Culinary Center, le premier Forum régional d’ONU Tourisme sur le tourisme de gastronomie pour l’Afrique a réuni quelque 200 participants de 33 pays. Il a souligné le rôle du tourisme de gastronomie dans le plus grand rayonnement mondial de l’Afrique et au profit des populations locales.
Lors du Forum, ONU Tourisme a organisé un concours de « pitch » sur la gastronomie au niveau régional. Gracia Bvute, du Zimbabwe, a été récompensée pour son projet Pabvute Gourmet qui propose une approche innovante pour relever les défis régionaux qui se posent dans les chaînes de valeur de la gastronomie et du tourisme.
En marge du Forum, le concours de jeunes photographes « Voyage à travers la gastronomie du Zimbabwe » a permis de saisir et de faire voir l’essence du patrimoine gastronomique zimbabwéen. Nokutenda Tombindo et David Sadindi ont été désignés lauréats du concours.
De plus, quatre chefs ont été désignés Ambassadeurs d’ONU Tourisme pour le tourisme responsable, eu égard à leur action pour promouvoir la cuisine de leur pays et défendre des pratiques culinaires durables : Yohanis Gebreyesus (Éthiopie), Adenike Adefila (Nigéria), Mounir El Arem (Tunisie) et Carl Joshua Ncube (Zimbabwe).
Enfin, un mémorandum d’accord a été signé aux fins de l’établissement de l’Académie internationale africaine des arts culinaires en collaboration avec ONU Tourisme. Cette initiative traduit le fort engagement du Zimbabwe de soutenir les jeunes talents sur tout le continent par un renforcement des capacités et le perfectionnement des compétences.
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ONU Tourisme mobilise ses États membres dans un vaste effort pour promouvoir la « marque Afrique » et explorer de nouvelles pistes pour favoriser la croissance et la diversification dans toute la région.
Le forum « Promouvoir l’Afrique pour stimuler les investissements touristiques et le potentiel de croissance du secteur » s’est tenu dans le cadre de la Commission régionale pour l’Afrique. Il a rassemblé les dirigeants publics et privés afin d’identifier les nouvelles possibilités à saisir et trouver des solutions communes aux défis les plus pressants. Le forum s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges d’ONU Tourisme pour doter ses Membres des moyens de faire passer un discours nouveau et positif pour le secteur à l’échelle de tout le continent.
Les dirigeants du tourisme d’Afrique et des Amériques se sont engagés à œuvrer de concert pour faire du secteur un pilier du développement collectif durable et inclusif sur les deux continents. Ce sommet a été une formidable plateforme pour forger des liens et servir de trait d’union entre l'Afrique et les Amériques, créer des partenariats stratégiques interrégionaux, encourager les projets de coopération Sud-Sud, le tout au profit du secteur du tourisme des deux régions.
Dans son allocution de bienvenue aux quelque 200 participants de haut niveau, dont 14 ministres, représentant 27 pays, le Secrétaire général d'ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, a déclaré : « Ce sommet offre une plateforme inédite pour forger des liens et tendre des passerelles entre l'Afrique et les Amériques, créer des partenariats stratégiques interrégionaux, encourager les projets de coopération Sud-Sud, le tout au profit du secteur du tourisme des deux régions ».
David Collado, Ministre du tourisme de la République dominicaine et Président de la Commission pour les Amériques, et Dr Auxillia Mnangagwa, Première dame de la République du Zimbabwe sous le patronage de laquelle est placé le tourisme au Zimbabwe, se sont joints à la direction d'ONU Tourisme pour accueillir les délégués et encourager l'établissement de passerelles entre les deux régions.
Cette toute première réunion conjointe a débouché sur la « Déclaration de Punta Cana », au terme de deux journées de dialogue sur les sujets importants de l’éducation et de l’investissement dans le secteur. Ce sommet historique fera date en matière de renforcement de la coopération, en misant sur l’innovation, l’éducation, les investissements et les industries créatives pour développer le tourisme à l’avenir.
La deuxième édition du Sommet des commissions d’ONU Tourisme pour l’Afrique et les Amériques se tiendra en République de Zambie en 2025.
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Le Ministère du tourisme et des affaires culturelles de la Sierra Leone, en collaboration avec ONU Tourisme, a accueilli avec succès un congrès régional de trois jours consacré aux femmes du secteur du tourisme et intitulé « Par-delà l’autonomisation : éducation, innovation et accès à la finance ».
Le Congrès a réuni plus de 500 acteurs publics et privés, de l'hôtellerie et des industries culturelles et créatives de Sierra Leone et d'Afrique. La rencontre a été axée sur les politiques tenant compte des questions de genre et sur l'élargissement de l'accès à l'éducation, au mentorat, à l'innovation technologique et à la finance. Y ont participé les représentants de 12 pays africains : Sierra Leone, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Gambie, Kenya, Libéria, Namibie, Nigéria, Afrique du Sud, Zambie et Zimbabwe. Le format de la rencontre a favorisé les échanges en combinant des tables rondes, des conversations informelles, des études de cas, un atelier technique, une séance « en famille » (Fambul Tok) et des activités culturelles.
Sous l'impulsion de Nabeela Farida Tunis, Ministre du tourisme et des affaires culturelles de Sierra Leone, le Congrès a réuni des personnalités de premier plan : Ministre des femmes et de l'enfance, Ministre de la communication, de la technologie et de l'innovation et Yvonne Aki Sawyerr, Maire de Freetown, laquelle a exposé l'ambition de la municipalité de créer 120 000 emplois pour les femmes et les jeunes d'ici 2028.
Le Vice-Président de la Sierra Leone, Dr Mohammed Juldeh Jalloh, a prononcé une allocution de marque dans laquelle il a souligné que le tourisme est une source vitale de bienfaits et un catalyseur des priorités nationales 'Big Five Game Changers'. Le Congrès a aussi été marqué par les interventions du Ministre du tourisme et de l'hôtellerie du Zimbabwe, du Ministre adjoint à l'environnement, à la foresterie et au tourisme de la Namibie, du Ministre adjoint à l'information, aux affaires culturelles et au tourisme du Libéria, et de l'ancien Ministre du tourisme du Nigéria, M. Lai Mohammed, Conseiller spécial auprès du Secrétaire général d'ONU Tourisme. Mme Elcia Grandcourt, Directrice du département régional d'ONU Tourisme pour l'Afrique, était entourée par des représentants de diverses organisations internationales dont ONU-Femmes et l'AUDA-NEPAD, ainsi que du Coordonnateur résident des Nations Unies pour la Sierra Leone.
Signe d'un fort attachement à l'inclusivité, un service d'interprétation en langue des signes a été fourni au Congrès et on a encouragé les femmes en situation de handicap à participer pleinement à toutes les activités.
La Ministre du tourisme et des affaires culturelles de Sierra Leone, Mme Nabeela Farida Tunis, a déclaré : « Chaque femme a sa place dans le secteur du tourisme africain pour tenir un rôle productif. Alors occupez cet espace, revendiquez-le et allez de l'avant. »
Politiques tenant compte des questions de genre, éducation et mentorat, innovation technologique
Dans un message vidéo, Natalia Bayona, Directrice exécutive d'ONU Tourisme, a annoncé l'attribution de 100 bourses d'études de l'Académie en ligne d'ONU Tourisme au Gouvernement de Sierra Leone : 50 « Introduction à l'exploitation touristique » et 50 « Introduction au tourisme international et au droit des voyages ». Cette initiative répond au besoin urgent d'assurer un enseignement complet et l'acquisition de compétences dans le secteur du tourisme allant au-delà de l'hôtellerie traditionnelle, qui s'étendent au marketing numérique et au commerce électronique, avec un appui gouvernemental pour une éducation abordable. Les experts ont souligné également l'importance de faire appliquer les politiques en faveur de l'égalité des sexes, pour que les femmes soient représentées aux postes décisionnaires et de direction, et créer des conditions propices à la collaboration et à l'établissement de contacts. Ont été évoquées les stratégies novatrices utilisant les réseaux sociaux et le commerce électronique, qui sont des instruments cruciaux pour bâtir l'image de marque et l'activité commerciale, et l'importance prioritaire de combler le fossé numérique pour les femmes en situation de vulnérabilité et d'isolement géographique.
Aminata Bangura, fondatrice et Directrice générale d’Amina Equality Concern, a livré de précieux éléments d’analyse lors de l’atelier technique sur l’accès à la finance se tenant dans le cadre du Congrès régional sur les femmes du secteur du tourisme à Freetown. L’atelier a passé en revue les écosystèmes financiers, la microfinance durable et inclusive, l’état de préparation vis-à-vis du marché et de l’investissement et les stratégies d’expansion.
En plus de ses interventions techniques, Mme Bangura a aussi évoqué son parcours personnel et ému l’auditoire quand elle a raconté l’accident de voiture qui l’a privée de ses deux jambes à l’âge de 18 ans et qui a changé le cours de sa vie. Malgré ce revers de fortune et à force de résilience et de détermination, elle a fondé ‘Amina Equality Concern’, organisation pionnière qui se consacre à la défense et à l’autonomisation des personnes en situation de handicap au Sierra Leone.
« Tout dépend de l’état d’esprit. Pour ma part, j’ai décidé de changer de vie plutôt que de baisser les bras » a expliqué Mme Bangura. En dépit des nombreux défis auxquels elle a été exposée, notamment la discrimination, elle a choisi de mettre à profit son expérience et son vécu pour inspirer les autres et promouvoir un changement positif.
Pour Mme Bangura, l’éducation tient une place capitale dans l’autonomisation. Aussi, dans cet esprit, Amina Equality Concern a-t-elle lancé une campagne de rescolarisation, pour donner aux enfants en situation de handicap accès à l’éducation et aux ressources nécessaires pour sortir des familles entières de la pauvreté et briser le cycle de la dépendance. L’organisation apporte aussi son aide pour régler les frais de scolarité, y compris d’études supérieures, pour que ces enfants et ces jeunes aient des changes égales de réussir.
Outre ces initiatives en faveur de l’éducation, Amina Equality Concern s’emploie à promouvoir le tourisme accessible au Sierra Leone en organisant des sorties et des excursions pour les personnes en situation de handicap, afin de leur permettre de visiter des sites touristiques connus et de s’extraire de leur quotidien en faisant l’expérience de nouveaux environnements.
En novembre, le département régional d’ONU Tourisme pour l’Afrique a tenu une séance d’information en ligne consacrée au Réseau international des observatoires du tourisme durable (INSTO).
). La séance a été animée par le Dr Dirk Glaesser, Directeur chargé du développement du tourisme durable à ONU Tourisme, et par la Directrice régionale, Mme Grandcourt, et a rassemblé les représentants de 12 pays d’Afrique : Gabon, Maroc, Kenya, Cabo Verde, Rwanda, Seychelles, République démocratique du Congo, Ouganda, Maurice, République-Unie de Tanzanie, Zambie et Zimbabwe, pour débattre du caractère critique de la durabilité dans le secteur du tourisme. Mme Grandcourt a souligné l’importance du suivi et de la gestion de l’impact du tourisme en s’appuyant sur des stratégies reposant sur les données, des approches participatives et le principe de transparence. Expliquant la mission confiée à INSTO depuis son établissement en 2004, elle a mis en avant le rôle joué par les observatoires pour encourager l’innovation, promouvoir l’inclusivité et traiter des problématiques centrales comme la création d’emplois, la gestion des ressources et la réduction des inégalités.
Le Dr Glaesser a réitéré l’engagement d’INSTO de doter les destinations des instruments voulus pour mesurer et gérer l’impact du tourisme dans 11 domaines obligatoires allant de la gestion de l’énergie et de l’eau à la préservation du patrimoine culturel. La séance a mis en lumière la capacité transformatrice des observatoires du tourisme durable en Afrique, une région possédant une biodiversité et un patrimoine culturel d’une grande richesse. En encourageant la collaboration et l’innovation, INSTO cherche à donner les moyens aux responsables de l’élaboration des politiques et aux gestionnaires du tourisme d’affronter les défis locaux tout en contribuant aux objectifs mondiaux en matière de durabilité. La rencontre a fait voir l’impact de plus en plus grand du Réseau en montrant la manière dont les pays africains se servent du cadre d’INSTO pour bâtir un secteur du tourisme résilient et bénéfique aussi bien pour les populations que pour les écosystèmes.
PROJETS TECHNIQUES
Le Plan directeur national du tourisme du Botswana 2022-2032, élaboré par ONU Tourisme pour le Ministère de l’environnement et du tourisme du Botswana, a défini huit zones de développement touristique dans le pays et énonce, pour chacune d’elles, une vision d’ensemble et une structure pour le développement du tourisme.
ONU Tourisme a reçu, par l’entremise du Ministère du tourisme du Nigéria, une demande du Bureau du développement touristique de l’État d’Ékiti sollicitant une assistance technique à l’appui de la mise au point d’un plan directeur du tourisme pour l’État d’Ékiti.
Conduire des ateliers de validation dans trois îles des Seychelles pour s’assurer que la nouvelle stratégie en matière de ressources humaines préparée par ONU Tourisme tient compte de la diversité de points de vue et des priorités de toutes les parties prenantes.
FAITS MARQUANTS
Les 9 et 10 septembre, une délégation ougandaise est venue au siège d’ONU Tourisme pour présenter son système de gestion de l’information touristique.
Composée de responsables issus des services financiers, de l’administration et de la statistique, elle souhaitait approfondir sa connaissance des méthodes de collecte des données relatives au tourisme, notamment du Baromètre, et étudier d’éventuelles pistes de collaboration avec ONU Tourisme.
La visite a été marquée par une série d’exposés sur des problématiques centrales comme les pratiques compatibles avec le tourisme durable, le rôle de l’analyse des données dans la performance touristique et les projets de coopération technique. Les discussions ont porté également sur le renforcement des capacités, la résilience accrue du tourisme et l’amélioration de la connectivité pour le tourisme intra-africain. L’accent a été mis tout spécialement sur l’échange des meilleures pratiques de prise en compte de la durabilité et des changements climatiques dans le développement du tourisme.
La visite a permis l’échange productif de savoir et d’idées, de resserrer la coopération entre l’Ouganda et ONU Tourisme et de jeter les bases d’une collaboration future dans le secteur.
La Directrice du département régional d'ONU Tourisme pour l'Afrique, Elcia Grandcourt, a effectué deux missions à impact en Afrique, soulignant son leadership pour promouvoir le tourisme durable sur tout le continent.
Au Botswana (3-6 septembre), Mme Grandcourt a participé à la septième édition d'Africa Tourism Leadership Forum où elle a prononcé l'allocution inaugurale et animé des tables rondes sur l'essor du tourisme et sur l'ouverture des régimes de visa dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Les discussions ont exploré la façon dont l'ouverture en termes de formalités de visa peut faciliter les voyages et le commerce à travers l'Afrique et contribuer ainsi, grâce au tourisme, au développement économique et à l'intégration régionale.
À Cabo Verde (20 septembre), Mme Grandcourt a prononcé une allocution principale à la deuxième Conférence internationale sur le tourisme rural et le tourisme de nature, tenue à São Nicolau. La rencontre a mis en lumière les efforts de Cabo Verde pour se diversifier au-delà des créneaux traditionnels de tourisme de soleil et de plage, en se concentrant sur le tourisme rural et de nature. L'intervention de Mme Grandcourt a porté sur le tourisme comme outil au service du développement social et de la paix. On retiendra principalement ses entretiens de haut niveau avec le Premier ministre et le Ministre du tourisme, au sujet de la création d'un centre de durabilité et de l'instauration d'incitations locales.
Deux start-up africaines sont arrivées en finale du quatrième concours d’ONU Tourisme de start-up de gastronomie qui s'est déroulé pendant le neuvième Forum mondial d’ONU Tourisme sur le tourisme de gastronomie à Bahreïn.
Les finalistes, Jiranileo, de la Zambie, qui propose aux voyageurs des expériences de cuisine locale contribuant à autonomiser les femmes et les jeunes, et Garista, du Maroc, et sa solution de menu numérique aux fonctionnalités interactives et modalités de paiement intégrées, ont présenté leur « pitch » lors du Forum.
Le Forum international sur l'innovation technologique et l'investissement touristique se tiendra le 28 janvier 2025 à Marrakech, au Maroc.
En outre, l'Académie en ligne d’ONU Tourisme offre des bourses d’études annuelles aux États membres dont l'indice de développement humain (IDH), tel que défini par le PNUD, est moyen ou faible. En 2025, 2 000 bourses seront attribuées, dont 50 % à 47 pays africains. En 2024, 710 bourses ont été accordées à 17 pays africains, ainsi que 1 465 bourses supplémentaires avec l’aide du Royaume d'Arabie saoudite.
L'Afrique du Sud a pris la présidence du G20. Sur le thème « Solidarité, égalité et durabilité », le programme d’action du G20 pour le tourisme s'appuiera sur les travaux réalisés par le groupe de travail sur le tourisme lors des précédentes présidences du G20, dans les domaines prioritaires identifiés par la présidence sud-africaine.
Lors du premier Forum régional d'ONU Tourisme sur le tourisme de gastronomie pour l'Afrique qui s'est tenu à Victoria Falls (Zimbabwe), en juillet, quatre chefs africains ont été nommés ambassadeurs d'ONU Tourisme pour le tourisme de gastronomie. Cette reconnaissance récompense leur attachement envers la gastronomie durable, la promotion des traditions culinaires africaines et leur engagement en faveur de l'autonomisation des communautés locales.
Le chef éthiopien Yohanis Gebreyesus est un défenseur inlassable du riche patrimoine culinaire de l'Éthiopie qu'il s'emploie à préserver et à valoriser. Par son travail, il incite la prochaine génération à considérer la gastronomie comme un motif de fierté culturelle et comme un instrument de développement socioéconomique.
La chef nigériane Adenike Adefila est réputée pour son approche novatrice de la gastronomie moderne. En mêlant techniques africaines traditionnelles et science culinaire, elle redéfinit la manière de vivre l'expérience gastronomique africaine tout en défendant les pratiques durables dans l'industrie alimentaire.
En Tunisie, le chef Mounir El Arem a joué un rôle déterminant dans la promotion du patrimoine gastronomique et culturel du pays. Par son action, il a contribué à l'inscription de plusieurs plats tunisiens sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO, consacrant l'importance de préserver les traditions culinaires de la Tunisie.
Le chef Carl Joshua Ncube, du Zimbabwe, associe gastronomie et tourisme rural. Des activités communautaires liées à la gastronomie dans plusieurs villages du Zimbabwe permettent de générer des revenus sur un mode durable et de promouvoir l'alimentation traditionnelle locale.
Ensemble, ces ambassadeurs incarnent le pouvoir de transformation de la gastronomie en façonnant l'image de l'Afrique dans le monde, en favorisant la durabilité et en stimulant le développement inclusif.
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Les ‘Best Tourism Villages’ (BTV) 2024 ont été officiellement annoncés lors de la cent vingt-deuxième session du Conseil exécutif d’ONU Tourisme qui s'est tenue à Cartagena de Indias (Colombie), en novembre.
C’était la quatrième édition du concours et 55 villages de toutes les régions du monde ont reçu la distinction. Ces villages ont été sélectionnés parmi plus de 260 candidatures provenant de plus de 60 pays.
Nous tenons à saluer plus spécialement parmi eux les villages de Roches Noires et de Grand Baie, à Maurice, et celui de Ruboni en Ouganda. Ces deux derniers avaient présenté leur candidature en 2022 et en 2021, respectivement, et constituent d’éclatants exemples de réussite en décrochant rapidement la distinction après avoir suivi le programme de mise à niveau BTV. Ces deux villages ont reçu un mentorat spécifique dans le cadre du programme de mise à niveau afin de combler les lacunes identifiées dans leurs candidatures initiales, et ont pu postuler dans le cadre d'une procédure accélérée pour obtenir la distinction.
Vingt autres villages ont été choisis en 2024 pour suivre le programme de mise à niveau. Maurice se distingue avec la sélection du village de Cap Malheureux pour participer au programme.
Le prochain appel à candidatures pour la cinquième édition des ‘Best Tourism Villages by UN Tourism’ aura lieu début 2025 : ce sera une nouvelle chance, pour les destinations rurales, de faire connaître leurs initiatives et d’être reconnues mondialement comme des fers de lance du développement rural.
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The Committee on Tourism and Competitiveness chaired by Kenya met online for its 15th Meeting in July.
The meeting focused on the progress of the flagship initiative World Tourism Report approved by the 25th session of the General Assembly (A/RES/757(XXV)). The initiative aims at being the first Index to measure Tourism Performance and Policies at national level on the three dimensions of sustainability becoming a global reference to measure and benchmark tourism worldwide. The members of the CTC will revise and validate the progress of the initiative at agreed key stages as well as the criteria and initial Index structure of the report. The Committee was informed of the proposed timeline and key actions including the creation of an Advisory Panel to support the development of the initiative. This independent multidisciplinary external body will be composed of recognized experts with different areas of expertise relevant to the three dimensions of sustainability in tourism and the four pillars of the Report: People, Planet, Prosperity and Governance.
ONU Tourisme, ONU Habitat et l'UNESCO ont coorganisé, lors de la douzième édition du Forum urbain mondial qui s'est tenu en novembre au Caire (Égypte), une manifestation parallèle « Tourisme urbain : politiques et gouvernance pour des villes plus durables, inclusives, créatives et résilientes ». C'est la première fois que trois organismes des Nations Unies invitent ensemble au dialogue et à la coopération pour un tourisme urbain durable.
Les maires de Grenade (Espagne), Las Palmas de Grande-Canarie (Espagne), Madrid (Espagne) et Porto (Portugal) ainsi que le conseiller municipal de la commission sur les établissements humains de Buffalo City (Afrique du Sud) ont exposé la place du tourisme dans le développement économique et social de leurs villes respectives. Ils ont souligné le rôle du tourisme dans l'amélioration des infrastructures urbaines, l'accessibilité, la préservation et la promotion des atouts culturels et naturels, la stimulation des industries créatives et la régénération des zones délaissées, qui finissent par transformer leurs villes pour en faire des lieux de vie plus agréables.
Cependant, ils ont souligné par ailleurs que pour atteindre son plein potentiel, le tourisme doit être développé de manière durable dans l’ensemble de ses dimensions économique, socioculturelle et environnementale. Cela passe par une gouvernance holistique et multisectorielle et par la prise en compte du tourisme dans l’urbanisme et l’aménagement du territoire en répondant aux divers besoins de toutes les parties prenantes, autrement dit des communautés locales.
La rencontre a été une plateforme de sensibilisation au rôle important des politiques et de la gouvernance qui forment une pièce maîtresse du développement durable, et a donné lieu à un échange de bonnes pratiques et d’exemples concrets.
Les trois organismes des Nations Unies continueront d'explorer les possibilités de collaboration à l’intersection du tourisme, du territoire et de la culture, afin de créer des villes et des territoires plus durables, plus résilients, plus créatifs et plus inclusifs.
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Le programme de petits dons pour le tourisme au service du développement rural (T4RD-SGP) transforme les communautés rurales en apportant une aide financière à des initiatives touristiques innovantes. Ce programme s'attaque à des problèmes tels que le dépeuplement des campagnes et le déclin économique en faisant du tourisme le moteur d'une croissance durable.
Lancé en octobre, l'appel à propositions inaugural du programme ‘Colourful Cultures’ soutenu par la Fondation TUI Care ciblait 10 pays africains. Il a suscité un vif intérêt, car ce sont plus de 130 candidatures qui ont été déposées. La répartition géographique des candidatures présentées est la suivante : Maroc (48), Tunisie (19), République-Unie de Tanzanie (17), Rwanda (13), Afrique du Sud (11), Namibie (10), Zambie (8), Mozambique (6), Sénégal (2), Gambie (2).
Cette initiative met l'accent sur le renforcement des capacités, l'accès au marché et le développement des produits, dans le but d'améliorer les possibilités de revenus tout en préservant le patrimoine culturel. Elle encourage, et c’est important, la participation communautaire et l’inclusivité, en particulier pour les femmes et les jeunes, dans le but ultime de créer des expériences touristiques durables qui profitent aussi bien aux communautés locales qu’aux voyageurs, améliorant ainsi le paysage culturel de l'Afrique rurale.
ONU Tourisme a mis au point l’outil d’auto-évaluation pour les destinations rurales (STAR), outil d'auto-évaluation en ligne spécialement conçu à l’usage des pouvoirs publics et des gestionnaires de destinations de zones rurales. STAR permet aux autorités locales d'évaluer leurs stratégies, politiques et interventions touristiques, en les comparant aux meilleures pratiques mondiales et en identifiant les domaines à améliorer afin de stimuler le potentiel touristique des destinations rurales.
Lancé en mai 2024, l'outil analyse les réponses suivant cinq grands axes (gouvernance du tourisme, durabilité, développement du tourisme, infrastructures et indicateurs clés) et génère des recommandations sur mesure qui abordent les domaines d'amélioration prioritaires. Ces recommandations sont alignées sur les lignes directrices d’ONU Tourisme et sur les objectifs de développement durable (ODD), offrant des analyses pratiques et des liens vers une multitude de ressources au sein de l'écosystème des Nations Unies, meilleures pratiques et plateformes de partage des connaissances.
En outre, il regroupe des informations et des éléments précieux aux niveaux national et régional, ce qui permet une planification stratégique plus large. En encourageant l'adoption de l’outil STAR par les collectivités rurales, les États membres peuvent faire progresser le tourisme rural durable, autonomiser les populations locales et favoriser un avenir plus inclusif et durable.
En octobre et novembre, ONU Tourisme a organisé une série de séances d'information approfondies avec les États membres pour faire connaître les possibilités d'utilisation et de diffusion de l'outil. Pour la région Afrique, les séances en anglais et en français ont réuni 35 participants représentant 14 pays.
Pour l'accès et l'inscription, visitez le site Web de l’outil STAR : https://star.untourism.int/
Pour plus d'informations sur les concepts qui sous-tendent cet outil, ses principales composantes, à qui il est destiné et comment y avoir accès et l'utiliser, veuillez consulter le référentiel d'informations ouvertes STAR : https://sites.google.com/view/untourism-star-docs/un-tourism-star-docs-home.
Les derniers résultats du tourisme international en Afrique ont été présentés dans le numéro de novembre 2024 du Baromètre du tourisme mondial d’ONU Tourisme.
Selon le dernier numéro en date du Baromètre du tourisme mondial, l'Afrique a reçu 6 % d'arrivées internationales supplémentaires de janvier à septembre 2024 par rapport à la même période de 2019. La République-Unie de Tanzanie (+43 %) et le Maroc (+29 %) ont tous deux enregistré une croissance à deux chiffres et le Kenya (+9 %) a également dépassé les chiffres de 2019.
Plusieurs pays de la région ont enregistré une croissance à deux chiffres des recettes du tourisme international au cours de la période allant jusqu'en septembre 2024, comme la République-Unie de Tanzanie (+50 %), le Maroc (+47 %) et Maurice (+45 %).
L'édition 2024 des Faits marquants du tourisme international donne un aperçu des principales tendances du tourisme en 2023 à l’échelle mondiale et dans les régions, dont l'Afrique.
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MEMBRES ET PARTENAIRES
Maurice a accueilli l'atelier de l'Initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme du 25 au 27 novembre, fruit d’une collaboration entre le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), le Ministère du tourisme, l'Autorité du tourisme et la Fondation TUI Care. L'atelier a rassemblé 75 acteurs clés, dont des responsables d’exploitation, des décideurs et des experts environnementaux, afin de s'attaquer au problème urgent des déchets plastiques dans le secteur du tourisme et de promouvoir des pratiques durables.
L'atelier a débouché sur la certification de 35 formateurs dans le cadre d’un programme de formation de formateurs pour qu’ils guident leurs organisations vers une activité sans plastique. Les participants se sont livrés à des exercices de résolution de problèmes, élaborant des solutions réalisables telles que l'introduction d'articles réutilisables, la formulation de procédures normalisées pour la réduction des déchets et la promotion de partenariats circulaires avec des fournisseurs locaux.
Cette initiative s'attaque directement au problème mondial de la pollution par les plastiques tout en renforçant le positionnement de Maurice comme destination respectueuse de l'environnement. Les visiteurs peuvent s'attendre à un cadre plus propre et plus vert et à des pratiques durables durant tout leur voyage, depuis l’aéroport jusqu'à leur hébergement et pendant les excursions.
Cet atelier de l’Initiative mondiale sur les plastiques dans le secteur du tourisme positionne Maurice comme un leader du tourisme durable en Afrique, jetant clairement les bases pour l’obtention du statut de destination certifiée verte d'ici 2030. En favorisant la collaboration dans toute la chaîne de valeur du tourisme, il est bon pour l'environnement, améliore l'expérience de visite et renforce le leadership mondial de Maurice en matière de durabilité.
Dans le cadre de la promotion du tourisme inclusif et accessible, l'Agence nationale du tourisme de Djibouti a organisé une visite exceptionnelle des îles Moucha et Maskali (29 novembre) pour des personnes en situation de handicap ou ayant des besoins particuliers.
Les participants ont pris part à des activités adaptées, notamment de plongée pour explorer les fonds marins, plongée avec masque et tuba, natation en toute sécurité et détente en plein air. Ces expériences dans un cadre inclusif ont fait voir l'importance de créer des expériences accessibles profitant à tous.
L’initiative visait à sensibiliser à la biodiversité marine et à encourager une conception plus inclusive du tourisme, reflétant l'engagement de Djibouti de promouvoir son patrimoine naturel tout en favorisant l'égalité d'accès et l'inclusion sociale.
Ce fut une expérience mémorable pour les participants et un exemple concret de tourisme inclusif à Djibouti.
Le chef zimbabwéen de renom et ambassadeur d’ONU Tourisme Carl Joshua Ncube a fait paraître un nouvel ouvrage avant-gardiste consacré au tourisme rural, ‘Rural Tourism’.
C’est un guide très complet pour redynamiser les collectivités rurales grâce au tourisme durable, couvrant un large éventail de sujets : l’ouvrage étudie les chambres d’hôtes en milieu rural, explore les pratiques durables et analyse les stratégies efficaces de marketing. M. Ncube lance, en outre, la plateforme ‘Rural Expo’ qui est une ressource en ligne fournissant des orientations pratiques sur le développement rural et le tourisme. Eu égard à sa capacité d’autonomiser les populations et de faire prospérer les destinations rurales, ‘Rural Tourism’ va être très utile pour le développement durable au Zimbabwe et ailleurs.
Le Sommet sur l’innovation et les jeunes du secteur du tourisme se tiendra au Kenya du 10 au 13 juin 2025. Les jeunes innovateurs africains sont invités à soumettre leur projet au Défi d’innovation des jeunes du secteur du tourisme.
En 2025 se tiendra aussi la huitième édition d’Africa Tourism Leadership Forum (ATLF) et la remise des prix correspondants au mois de septembre, en un lieu qui n’a pas encore été annoncé. Les acteurs du tourisme africain sont encouragés à soumettre des propositions pour les prix.
Ces huit dernières années, l'ATLF a contribué à l’autonomisation de millions d'acteurs du tourisme africain grâce à des initiatives telles que la foire intra-africaine, des masterclass, des opportunités d'accès au marché, des stratégies de génération de revenus et l'apprentissage par les pairs.
La masterclass sur le tourisme d’affaires et le tourisme de congrès en Afrique offre également une plateforme d'apprentissage, de contacts et d’expansion de l’activité dans le segment dynamique des salons, congrès, foires et salons. La huitième édition de la masterclass aura lieu en juillet 2025 à Johannesburg. Pour connaître les possibilités de parrainage et de partenariat, veuillez contacter rejoice@africatourismpartners.com
GROUNDBREAKING STORIES IN THE REGION
ACTIVITÉS PROCHAINES
- Deuxième édition du Sommet d’ONU Tourisme Afrique-Amériques à Livingstone (Zambie), 8-10 avril 2025
- Cent vingt-troisième session du Conseil exécutif d’ONU Tourisme à Madrid (Espagne), 29-30 mai 2025
- Soixante-huitième réunion de la Commission régionale d’ONU Tourisme pour l’Afrique et Conférence thématique 11-13 juin 2025
- Deuxième Conférence ministérielle d’ONU Tourisme et de l’OACI sur le tourisme et le transport aérien en Afrique à Luanda (Angola), 22-24 juillet 2025
- Vingt-sixième session de l’Assemblée générale d’ONU Tourisme, Royaume d’Arabie saoudite, 7-11 novembre 2025
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Département régional d’ONU Tourisme pour l’Afrique
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